Wacław Kopisto
| Naissance | |
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| Décès |
(à 82 ans) Rzeszów |
| Sépulture |
Wilkowyja municipal cemetery in Rzeszów (d) |
| Pseudonymes |
Kra, Gil |
| Nationalité | |
| Allégeance | |
| Activité | |
| Période d'activité |
à partir de |
| Arme | |
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| Conflit | |
| Grade | |
| Lieux de détention |
Kolyma, Kotlas (d), oblast de Magadan, Tayshetlag (d) |
| Distinction |  _2r_BAR.PNG){kind=small} |
Wacław Kopisto (né le à Hrycenki près de Starokonstantynów alors dans l'Empire russe - mort le à Rzeszów en Pologne), nom de guerre Kra est un capitaine de l'Armée polonaise[1].
Biographie modifier
Jeunesse modifier
Il est le fils de Stanisław Wiktor et de Wacława, il a un frère Janusz. Après l'obtention de son baccalauréat en 1931 il entreprend ses études à l'École supérieure du commerce extérieur (Wyższa Szkoła Handlu Zagranicznego), il la termine en 1936. En 1935 il suit un cours à l'École des aspirants de réserve de l'infanterie. En 1937 il commence à travailler à l'entail du comte Potocki à Łańcut.
Seconde Guerre mondiale modifier
Il participe à la campagne de Pologne au 154e régiment de la 45e division d'infanterie. Le il arrive en Hongrie où il est interné. En il gagne la France pour s'engager dans l'armée polonaise, il suit un cours d'officier à Vichy. Après la défaite de la France il est évacué en Angleterre et incorpore la 3e brigade de fusiliers ensuite il intègre la 1re Brigade indépendante de parachutistes. Il suit la formation des forces spéciales (Cichociemni) avant d'être parachuté en Pologne la nuit du 1er au [1]. Le il participe à l'opération de délivrance des résistants de la prison de Pinsk[2]. Pour cette opération, Kopisto reçoit sa première Croix de la Vaillance (Krzyż Walecznych).
En il devient officier de diversion de l'Armia Krajowa et protège les Polonais des attaques de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne[3].
Dans l'Archipel du Goulag modifier
En il est arrêté par le NKVD et condamné à mort par fusillade. La peine est commuée en 10 de prison, il est d'abord detenu à Kiev puis à Kaniv avant d'être déporté aux goulags de Kolyma, Komie et Magadan. Le sa peine est de nouveau comuée, il est désormais assigné à résidence dans la région de Magadan.
Retour dans la patrie modifier
Après 11 ans et 8 mois il prend la route pour la Pologne. Son voyage dure d'octobre à décembre 1955. Il s'installe à Rzeszów où il travaille dans l'industrie de la viande[4].
En 1989 il apparaît dans un documentaire intitulé Cichociemni[5].
Wacław Kopisto s'éteint le , il est élevé au rang de commandant à titre posthume.
Promotions militaires modifier
 aspirant |
1935 |
 sous-lieutenant |
|
 lieutenant |
1942 |
 capitaine |
|
 commandant |
à titre posthume |
Décorations modifier
Croix d'argent de l'ordre militaire de Virtuti Militari
Croix de la Vaillance (Krzyż Walecznych) - deux fois[1]
Bibliographie modifier
- (pl) Cichociemni, Varsovie, Instytut Wydawniczy PAX, , 341 p. (ISBN 83-211-0537-8)
- (pl) Jędrzej Tucholski, Cichociemni 1941–1945 – Sylwetki spadochroniarzy, Wojskowy Instytut Historyczny, 89 p.
- (pl) Cezary Chlebowski, Wachlarz, Monografia wydzielonej organizacji dywersyjnej Armii Krajowej, wrzesień 1941 – marzec 1943, Warszawa, Instytut Wydawniczy „PAX”, , 353 p. (ISBN 83-211-0419-3)
Notes et références modifier
- (pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « Wacław Kopisto » (voir la liste des auteurs).
- S.B.P.L., « Wacław Kopisto », Słownik biograficzny powiatu łańcuckiego (consulté le )
- Cezary Chlebowski, « W Wachlarzu », 900 dni Ponurego, Rzeczpospolita, (consulté le )
- Marek W. Piłat, « Porucznik Kopisto, Wacław, pseudonim "Kra" », Ekipa XI "Smallpox": Ekipy Skoczkow, Cichociemni, (consulté le )
- « Słownik biograficzny powiatu łańcuckiego » (consulté le )
- (pl) « Cichociemni », sur filmpolski.pl (consulté le )
