Wikipédia:Lumière sur/Élection du président de l'Assemblée nationale du Québec en 2008

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Photographie d'Yvon Vallière (plan américain)
Le candidat libéral, Yvon Vallières.

L'élection du président de l'Assemblée nationale du Québec en 2008 est un événement politique au Québec qui a mené à l'élection, le , du député péquiste François Gendron au poste de président de l'Assemblée nationale du Québec. L'élection avait été rendue nécessaire suite à la démission de Michel Bissonnet le . Bien que généralement le président de l'Assemblée provienne du parti gouvernemental, dans un contexte où le gouvernement Charest était minoritaire à l'Assemblée nationale, l'élection de son candidat, Yvon Vallières, n'était pas assurée. L'opposition officielle, l'Action démocratique du Québec, s'opposant à la candidature de Vallières, s'est alliée avec le Parti québécois pour faire échec à la candidature libérale.

Afin d'unir les deux partis d'opposition, l'ADQ a annoncé, à la veille de l'élection, vouloir appuyer un quatrième candidat non déclaré, le député péquiste François Gendron. L'ADQ et le PQ abandonnaient ainsi leur candidat pour appuyer ce nouveau candidat. Cette stratégie s'est avérée un succès et François Gendron, député d'Abitibi-Ouest, est devenu le deuxième président de l'Assemblée nationale à ne pas provenir du parti gouvernemental. L'autre étant Arthur Turcotte, député conservateur-indépendant, élu lors de la formation du gouvernement minoritaire de Lotbinière en 1878.