Wikipédia:Lumière sur/Centre culturel Tjibaou

Le Centre culturel Tjibaou en 2013.
Le Centre culturel Tjibaou en 2013.

Le centre culturel Tjibaou est un établissement public prévu par les accords de Matignon de 1988 et destiné à promouvoir la culture kanake, situé entre les baies de Tina et de Magenta, sur une presqu'île en périphérie de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Il est géré par l’Agence de développement de la culture kanak (ADCK), établissement public à caractère administratif (EPCA) de l'État, créée en 1989 et transférée à la Nouvelle-Calédonie en août 2012.

Le centre culturel Tjibaou est tout d'abord un pôle de développement de la création artistique kanake et un centre de diffusion de la culture contemporaine kanake. Il affirme la culture kanake dans son patrimoine, dans son actualité et ses créations. Ensuite, il s'agit d'un lieu privilégié de rencontre et de création culturelle en Nouvelle-Calédonie. Tout en donnant à la culture kanake sa place de « culture de référence », il suscite l’émergence de pratiques et de références culturelles nouvelles et communes à la Nouvelle-Calédonie. Enfin, il s'agit d'un pôle de rayonnement et d’échanges culturels internationaux.

Ce complexe polyculturel est donc à la fois un musée, une médiathèque, un palais des congrès, un centre de spectacle, un pôle de recherche et de création et un parc paysager et botanique. La construction du bâtiment, incluse dans les Grandes opérations d'architecture et d'urbanisme de François Mitterrand, s'est faite entre 1995 et 1998 suivant les plans de l'architecte italien Renzo Piano. Il est nommé en hommage de l'ancien meneur indépendantiste et artisan du « réveil » culturel et identitaire des Kanaks, Jean-Marie Tjibaou.