Wikipédia:Lumière sur/Cinéma en relief
Le cinéma 3-D (également nommé cinéma en relief) permet d’apprécier des images en trois dimensions par l’intermédiaire de procédés techniques qui trompent la vision du spectateur afin que celui-ci perçoit une impression de profondeur et de jaillissement.
La projection en relief stéréoscopique marque les débuts du cinéma en relief toutefois exploité dès la naissance du cinématographe (frères Lumière) au début du XXe siècle. Très tôt, des visionneuse à deux oculaires de type kinétoscope ont permis de visualiser des images fixes puis animées, en relief. Pour la projection stéréoscopique, le cerveau du spectateur doit reconstituer la perception de l'image en relief. Ce système nécessite un équipement sophistiqué qui longtemps, n'a pas satisfait les exigences de la projection cinéma, pour des motifs économiques et de complexité de réglages et d'installation. De plus, tout dispositif stéréoscopique peut entraîner une certaine fatigue oculaire provoquée par l’important travail du cerveau pour reconstruire une perception cohérente des trois dimensions. Durant les années 1953 à 1956, les grands studios américains ont produit plusieurs dizaines de films stéréoscopiques, pour lutter contre l'émergence de la télévision diffusant alors, de nombreux films. Jusqu'aux années 2000, l'exploitation du relief s'est développée dans certains lieux de diffusions spécialisés comme les parcs d’attractions, ainsi que des projections spectaculaires de durées réduites (clips, courts métrages et moyens métrages).
L'émergence de la projection vidéo numérique et de la haute définition a permis de considérablement optimiser le système. Les contraintes d’équipement et de production ainsi que l'installation, la maintenance et les réglages particulièrement précis ont été simplifiés, grâce à la technologie de projection numérique assistée par ordinateur. Certains projecteurs vidéo numériques à haute définition exploitent un nombre d'image par seconde doublé voire démultiplié (au lieu du format historique de 24 ou 25 images par seconde). Grâce aux lunettes synchronisées ou polarisées, chaque œil perçoit une image spécifique.