Wikipédia:Lumière sur/Fosse n° 6 - 6 bis des mines de Liévin

La fosse n° 6 - 6 bis des mines de Liévin à l'issue de la Première Guerre mondiale.
La fosse n° 6 - 6 bis des mines de Liévin à l'issue de la Première Guerre mondiale.

La fosse no 6 - 6 bis dite du Transvaal de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Angres. Les deux puits sont commencés en 1904 au sud-ouest de la concession. La fosse entre en activité en 1907, elle est détruite durant la Première Guerre mondiale. De vastes cités sont construites au nord et à l'ouest de la fosse. Le terril no 75, Pinchonvalles, est édifié à l'est de la fosse.

La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse est alors transformée afin de devenir, comme la fosse no 7 - 7 bis, un siège de concentration. Les cités sont étendues par la construction de Camus hauts. Entre 1955 et 1956, la fosse no 6 - 6 bis concentre l'exploitation des fosses nos 1 - 1 bis - 1 ter, 5 - 5 bis et 3 - 3 bis - 3 ter. La fosse no 6 - 6 bis cesse d'extraire en 1971, malgré un gisement encore important. Le chevalement et la machine d'extraction du puits no 6 bis sont démontés en 1976 et réinstallés au puits no 15 de la fosse no 3 - 15. Le faux-carré est laissé sur place, et doté d'un treuil et de petites molettes afin de permettre l'entretien du puits. La fosse assure ensuite l'aérage de la fosse no 7 - 7 bis jusqu'en 1984, date à laquelle les puits sont remblayés. Le faux-carré du puits no 6 bis et le chevalement du puits no 6 sont détruits cinq ans plus tard.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6 et 6 bis. De nombreux bâtiments de la fosse ont été conservés, et sont utilisés par des entreprises. Le terril Pinchonvalles est un des terrils les plus connus du bassin minier, et un espace naturel majeur. Les habitations construites par la compagnie ont été rénovées, alors que les Camus hauts sont détruites dans les années 2000. Le dernier est détruit le 19 février 2011.

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