Wikipédia:Lumière sur/Patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux olympiques de 1988

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Le patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux olympiques de 1988 est un sport de démonstration. Il regroupe 64 coureurs de 12 pays différents sur une dizaine d'épreuves mixtes.

Il est ajouté au programme olympique sous la pression conjointe de l'Union internationale de patinage (UIP) et d'André Lamothe, président de la fédération canadienne de patinage de vitesse, malgré l'opposition véhémente du président de l'UIP Olaf Poulsen, qui trouve la discipline trop violente. Au cours des épreuves, 86 des 88 membres du Comité international olympique assistent à au moins une épreuve de la discipline.

Si le pays hôte part grand favori au cours de la compétition, les résultats des Canadiens ne sont pas à la hauteur des attentes. Certains patineurs sont malades, d'autres cèdent face au stress, d'autres enfin, comme Michel Daignault, enchaînent les chutes. Le Canada remporte dix médaillons, ce qui en fait le pays le plus médaillé de l'édition, mais se classe quatrième derrière les Pays-Bas, la Corée du Sud et le Royaume-Uni puisqu'il n'obtient qu'un médaillon d'or, contre deux pour ces trois pays. Ces médaillons ne sont par ailleurs pas intégrés au tableau des médailles toutes disciplines, réservé aux sports du programme classique des Jeux.

Au cours de la compétition, sur dix distances courues, neuf records du monde sont battus, à l'exception notable de celui du 1 000 mètres masculin. La discipline fait salle comble, malgré une couverture médiatique limitée, et la décision est prise quelques mois plus tard d'intégrer le patinage de vitesse sur piste courte (également appelé short-track) au programme olympique à partir des Jeux olympiques de 1992.