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William Accambray

handballeur français
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William Accambray, né le à Cannes, est un joueur professionnel français de handball évoluant au poste d'arrière gauche.

William Accambray
William Accambray en 2017
William Accambray en 2017
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (36 ans)
Lieu Cannes (Alpes-Maritimes)
Taille 1,94 m (6′ 4″)[1]
Masse 108 kg (238 lb)[1]
Poste Arrière gauche
Situation en club
Club actuel Saran Loiret Handball
Numéro 18
Parcours junior
Saisons Club
0000-2002 ASPTT Grasse
2002-2003 HBMMS
2003-2005 Mandelieu HB
2005-2008 Montpellier HB
Parcours professionnel *
SaisonsClub M. (B.)
2008-2014 Montpellier AHB 190 (727)[1]
2014-2017 Paris Saint-Germain 53 (119)
2017-2019 Veszprém KSE
2018-2019 → RK Celje
2019-2020 HC Meshkov Brest
2020-2023 Pays d'Aix UC
2023- Saran LH
*Statistiques en compétitions nationales et continentales.
Sélections en équipe nationale
Année(s)Équipe M. (B.)
2009-2017 France 99 (210)[2]
Dernière mise à jour : 14 décembre 2023
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Avec l'équipe de France, il est trois fois champion du monde (2011, 2015 et 2017), champion olympique en 2012 et champion d'Europe en 2014.

En club, il a remporté neuf fois le championnat de France, huit coupes de la Ligue et sept coupes de France avec le Montpellier Handball puis le Paris Saint-Germain.

William Accambray est issu d'une famille de sportifs, son père Jacques était lanceur de marteau et sa mère Isabelle lanceuse de disque. Il mesure 1,94 m pour 108 kg[1].

Biographie

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Jeunesse

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William Accambray nait le à Cannes, dans les Alpes-Maritimes. Sa famille est très sportive et pratique majoritairement l'athlétisme : son père Jacques a lancé le marteau (il a participé aux Jeux olympiques de Munich et Montréal et a détenu le record de France), sa mère Isabelle le disque, sa sœur Jennifer lançait le javelot et son frère Michaël pratiquait le volley-ball puis le rugby dans les centres de formation et sélections jeunes. William Accambray commence le handball à 6 ans, il fera aussi un peu plus tard quelques années d'Athlétisme, sport où il fait partie des meilleurs français à son âge et gagne des nombreux trophées mais préférera le handball et le sens du collectif qui règne dans ce sport.

Parcours junior

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Il évolue tour à tour à l'ASPTT Grasse jusqu'en 2002, au HBMMS pendant une saison puis au Mandelieu HB pendant deux ans[3]. Il fréquente également le pôle espoir handball de Nice durant 3 ans aux côtés de Xavier Barachet puis il rejoint le Montpellier Handball et son centre de formation en 2005.

À Montpellier (2005-2014)

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Très rapidement après son arrivée au centre de formation du Montpellier Handball, il participe à quelques matchs avec l'équipe professionnelle[1] : 8 matchs pour 11 buts la première année, puis 23 matchs et 43 buts en 2006-2007 et enfin 16 matchs et 39 buts la saison suivante.

En 2008, à 20 ans, il signe son premier contrat professionnel et devient l'un des meilleurs arrières du championnat.

En janvier 2011, William Accambray est retenu par Claude Onesta en tant que membre de l'équipe de France pour le championnat du monde qui se dispute en Suède, malgré ses onze petites sélections et en remplacement de Daniel Narcisse[4],[5] il se montre très performant pour sa première compétition au plus haut niveau. Les « Bleus » parviennent à se qualifier en demi-finale face au pays hôte, après avoir remporté les phases de poule (les préliminaires comme le tour principal), infligeant même une défaite 41 à 17 au Bahreïn[5]. Ils battent la Suède puis triomphent en prolongations du Danemark pour remporter le titre.

À la suite de sa saison, il remporte les trophées du meilleur arrière gauche du championnat, du meilleur espoir (comme l'année précédente) et du meilleur joueur du championnat[6], succédant à son coéquipier Nikola Karabatic ; il a durant la saison inscrit 128 buts[6]. Fin 2011, en novembre, il prolonge son contrat avec le Montpellier Agglomération Handball qui le lie au club pour quatre nouvelles années, c'est-à-dire jusqu'en 2016.

En décembre, il se luxe un doigt de la main droite, ce qui met d'abord un doute sur sa participation au championnat d'Europe en janvier en Serbie[7] mais il est finalement retenu par le sélectionneur. La France est favorite de l'Euro 2012 en Serbie au regard de son titre de championne du monde acquis l'année précédente et de son statut de championne d'Europe en titre. Toutefois, elle ne termine qu'avant-dernière de sa poule du tour préliminaire avec deux défaites (contre l'Espagne et la Hongrie) et une unique victoire (contre la Russie). À titre individuel, Accambray n'est pas jugé assez «déterminé» par Claude Onesta : « Il est arrivé en pensant que les choses allaient tout de suite s’ouvrir devant lui. On ne vient pas en équipe de France avec une carte de visite. On vient avec ce qu’on y emmène, ce qu’on y met. »[8] ; elle débute ainsi le tour principal sans aucun point et inquiète sur sa capacité à atteindre le tour suivant[9]. Difficilement, la France parvient à vaincre dans un premier temps la Slovénie 28 à 26 — William Accambray inscrivant 3 buts[10]. Dans un second temps, la France est défaite par la Croatie, rivale de longue date qui l'élimine du tournoi ; cette élimination change la donne en vue des Jeux olympiques de 2012, prouvant que la France qui avait toujours atteint les quarts depuis 2004 n'était pas invincible[11]. La France termine son tournoi par un nul 29 à 29 contre l'Islande où William inscrit 10 buts sur 11 tirs, lui permettant de terminer la compétition avec des statistiques un peu plus acceptables (13/22).

La saison 2011-2012 est l'occasion d'un quadruplé inédit pour le Montpellier Agglomération Handball avec une victoire dans les quatre compétitions nationales[12]. Tout d'abord, les Montpellierains de William Accambray remportent le trophée des champions contre le Chambéry Savoie Handball 30 à 23. Ensuite, le , Montpellier triomphe du Saint-Raphaël Var HB et remporte la coupe de la Ligue. En mars 2012 en ligue des champions, Montpellier affronte dès les huitièmes les champions d'Europe en titre : le FC Barcelone. Malgré une victoire 30-28 à l'aller, le MAHB est écrasé par les Espagnols 36 à 20 et est donc éliminé de la compétition[13].

Le , le MAHB remporte la coupe de France 29 à 25 contre l'US Ivry après avoir battu le HBC Nantes en demi-finale le . À trois journées de la fin du championnat, Montpellier sait déjà qu'il sera champion de France, son dauphin Chambéry n'ayant plus la possibilité de les rattraper[12]. William Accambray exulte sur Twitter : « Champion de France !!!!!!!!!!!!!! 4 titres Nationaux cette saison !!!! »[12].

À l'occasion des Jeux olympiques de Londres, le sélectionneur de l'équipe de France, Claude Onesta, le retient au titre de « réserviste », joker de l'équipe en cas de blessure. Un jour avant les quarts de finale face à l'Espagne, une contracture de Guillaume Joli décide Onesta à le faire entrer dans le groupe[14]. Il inscrit sept des 23 buts français (en seulement une mi-temps) dont le dernier qui assure la victoire à la France à la dernière seconde du terme du match[15]. En demi-finale, face à l'équipe de Croatie, il participe à la qualification de la France en finale en inscrivant 3 buts en quelques minutes. En finale, les « Experts » affrontent une équipe qu'ils ont déjà battue en qualifications : la Suède ; en rééditant cette performance, la France devient la première nation à conserver son titre en handball et William Accambray remporte son premier titre olympique[16]

La saison 2012/2013 est difficile pour le Montpellier Agglomération Handball qui perd beaucoup de ses joueurs cadres avec l'émergence du Paris Saint-Germain Handball puis à cause de l'affaire des paris truqués. Malgré cela, William fait une grosse saison et finit meilleur arrière gauche du championnat et remporte une Coupe de France en finale à Bercy face au Paris Saint-Germain.

En janvier 2014, il participe avec l'équipe de France au Championnat d'Europe 2014. A seulement 25 ans, il a déjà remporté les trois titres majeurs : il est champion du monde, olympique et d’Europe. En avril 2014, après des semaines de rumeurs[17], il signe son transfert pour le PSG Handball dès la fin de saison et ce pour 3 ans. Les difficultés financières du club montpellierain[18] sont la cause première de ce départ, tout comme celui de Wissem Hmam[19].

Passage au PSG

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Sa première saison au PSG est plutôt dans la continuité de sa période montpelliéraine puisqu'en championnat, il joue 20 matchs pour 67 marqués. Mais lors d'un match en équipe de France pour les éliminatoires de l'Euro 2016 disputé le 1er mai, il se blesse au genou[20].

Après 10 mois d’absence, il fait son retour en [21] mais il n’a plus la confiance de son entraîneur au PSG[22] et n’est pas retenu dans la sélection française pour les Jeux olympiques de 2016[23].

La situation se dégrade encore lors de la saison 2016-2017 : « Aujourd’hui, je joue pour moi, tout simplement, parce que je n’attends plus rien ici. Je sais que le coach n’attend rien de moi, me laisse que des miettes et limite me balance sur le terrain à sa guise donc j’ai décidé de prendre du plaisir pour moi, pour les gens qui me supportent dans les tribunes, pour ma famille et mes amis qui viennent me voir. Et la seule chose que je donne, c’est pour moi et ces gens-là »[24].

Après avoir refusé une prolongation de contrat et même « pensé arrêter le handball »[25], le départ vers un autre club est inéluctable et prend la direction du club hongrois du Veszprém KSE[25].

En Europe de l'Est

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Si dans un premier temps William Accambray reprend goût au handball[26], il est victime d'une déchirure d'un tendon d'Achille en [27] : il est ainsi forfait pour l'Euro 2018 alors qu'il venait d'être appelé dans le groupe de 21 joueurs pour la préparation de la compétition et voit sa saison terminée.

Peu utilisé au début de la saison 2018/19, il est prêté en octobre au club slovène du Rokometni klub Celje pour le reste de la saison[28].

En , il est libéré de son contrat à Veszprém et signe un contrat d'un an dans le club biélorusse du HC Meshkov Brest[29], avec lequel il est champion de Biélorussie après que la saison 2019-2020 a été définitivement arrêtée le pour cause de pandémie de coronavirus[30]

Retour en France

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2020 marque son retour en France au Pays d'Aix UC.

En mars 2023, il signe un contrat de deux ans au Saran Loiret Handball, alors en Proligue[31]

Style de jeu

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William Accambray évolue au poste d'arrière gauche et, parfois, au poste de demi-centre. Il est réputé pour sa détente verticale et sa puissance de tir exceptionnelle, ce qui en fait un joueur très redoutable sur les tirs de loin. Particulièrement reconnu pour ses qualités physiques, il était ainsi capable, lors de la préparation des Jeux olympiques de Londres, de se hisser avec une seule jambe sur un banc haut d’une trentaine de centimètres, puis d’y rester quelques secondes en équilibre, avec sur les épaules une barre chargée à 220 kg[32]. Il est capable de renverser totalement le cours d'un match. Ce fut notamment le cas lors de ces mêmes Jeux olympiques, lors du quart de finale contre l'Espagne, match au cours duquel il inscrivit sept buts en quelques minutes, dont le but vainqueur à la dernière seconde de jeu.

Palmarès

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Club

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Compétitions nationales

Compétitions internationales

Sélection nationale

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Jeux olympiques

Championnats du monde

Championnats d'Europe

Autres

Distinctions personnelles

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Décoration

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Galerie

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Références

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  1. ↑ a b c d et e « Profil de William Accambray », sur Site officiel de la Ligue Nationale de Handball (consulté le ).
  2. ↑ Statistiques après le Championnat du monde 2017.
  3. ↑ « Profil de William Accambray en équipe de France », sur experts-handball.com (version du sur Internet Archive)
  4. ↑ « Mondial-2011. Bleus : William Accambray un peu marteau... », sur ladepeche.fr, La Dépêche (consulté le ).
  5. ↑ a et b « William Accambray: «Tout le monde a peur de jouer l'équipe de France» », 20 Minutes (consulté le ).
  6. ↑ a b c d e et f « Les Trophées du Hand : William Accambray grand triomphateur », sur handzone.net, (consulté le ).
  7. ↑ « William Accambray dans le doute », sur L'Équipe.fr (consulté le ).
  8. ↑ « Euro 2012: Claude Onesta fusille son arrière-gauche William Accambray », 20 minutes, (consulté le ).
  9. ↑ « Les Bleus en pleine galère », sur eurosport.fr (consulté le ).
  10. ↑ « Les Bleus maintiennent l'espoir », sur eurosport.fr (consulté le ).
  11. ↑ « La France prend la porte », sur eurosport.fr (consulté le ).
  12. ↑ a b et c « Montpellier réalise la passe de cinq », sur eurosport.fr (consulté le ).
  13. ↑ « Barcelone donne une leçon », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  14. ↑ « William Accambray, le sauveur venu du banc », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  15. ↑ Frédéric Michel, « William Accambray, ce héros », sur leparisien.fr, Le Parisien (consulté le ).
  16. ↑ « L'extraordinaire doublé des handballeurs français », sur france24.com (consulté le ).
  17. ↑ « Omeyer et Accambray dans le viseur », sur journal Le Parisien, (consulté le ).
  18. ↑ « Le MAHB sanctionné d'un retrait de deux points », sur journal Le Midi Libre, (consulté le ).
  19. ↑ « Omeyer et Accambray au PSG », (consulté le ).
  20. ↑ « saison terminée pour Accambray », Le Parisien, (consulté le ).
  21. ↑ « Accambray savoure son retour », sur handnews.fr, (consulté le ).
  22. ↑ « William Accambray veut être acteur plus que spectateur », sur handzone.net, (consulté le ).
  23. ↑ « JO 2016 - Hand : Accambray ne verra pas Rio », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, (consulté le ).
  24. ↑ « Accambray : "Aujourd’hui, je joue pour moi" », sur handnews.fr, (consulté le ).
  25. ↑ a et b « Accambray : « J'ai pensé arrêter le handball » », sur sport365.fr, (consulté le ).
  26. ↑ « William Accambray reprend goût au handball », sur handzone.net, (consulté le ).
  27. ↑ « William Accambray blessé et forfait pour le Championnat d'Europe », sur L'Equipe, (consulté le ).
  28. ↑ « William Accambray vers Celje ! », sur handnews.fr, (consulté le ).
  29. ↑ « William Accambray rebondit à Brest », sur handnews.fr, (consulté le ).
  30. ↑ « Le championnat de Biélorussie 2019-20 arrêté, William Accambray champion avec Brest », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  31. ↑ « William Accambray signe à Saran », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  32. ↑ « L'explosion du hand français ne doit rien au hasard », sur L’Humanité.fr, L'Humanité, (consulté le ).
  33. ↑ https://www.liberation.fr/sports/2013/03/31/chiffre_892747/

Liens externes

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