William MacDonald (tueur en série)
William McDonald, dit « The Mutilator », né le à Liverpool (Angleterre) et mort le à Sydney (Australie)[2], a été classé comme le premier véritable tueur en série australien. Entre juin 1961 et avril 1963, MacDonald terrorise Sydney avec une série de meurtres.
William McDonald | ||
Tueur en série | ||
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Information | ||
Nom de naissance | Allan Ginsberg[1] | |
Naissance | Liverpool (Angleterre) |
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Décès | (à 90 ans) Sydney (Australie) |
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Surnom | The Mutilator (Le Mutilateur) | |
Sentence | Prison à perpétuité | |
Actions criminelles | Meurtres | |
Victimes | 5 | |
Période | 1961-1963 | |
Pays | Australie | |
États | Sydney, Nouvelle-Galles du Sud | |
Arrestation | Mai 1963 | |
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Le modus operandi de MacDonald est de choisir ses hommes au hasard, de les attirer dans des endroits sombres, de les poignarder des dizaines de fois sur la tête et le cou avec un long couteau, avant de sectionner leurs testicules et leur pénis.
Biographie
modifierPlusieurs années avant de commettre ses meurtres, MacDonald est enrôlé dans l'armée et transféré aux Fusiliers du Lancashire. Une nuit, MacDonald est violé dans un abri antiaérien par un de ses caporaux. Au départ traumatisé, il conserve cependant plus tard un sentiment positif face à cette expérience.
MacDonald émigre d'Angleterre au Canada en 1949, puis en Australie en 1955. Peu après son arrivée, il est arrêté et inculpé pour avoir touché le pénis d'un détective dans des toilettes publiques. Sa sentence est d'être placé sur un engagement de bonne conduite de deux ans. En 1961, MacDonald déménage à Sydney. Il y trouve un hébergement dans l'Est de la ville et s'y fait connaître pour sa fréquentation des parcs et des toilettes publiques, lieux de rencontre pour les homosexuels[3].
Crimes
modifierAmos Hurst
modifierLes meurtres ont commencé à Brisbane en 1961. MacDonald se lie d'amitié avec un homme de cinquante-cinq ans nommé Amos Hurst en dehors de la gare Roma Street Railway. Après une longue beuverie dans l'un des pubs locaux, ils partent à l'appartement de Hurst, où ils consomment à nouveau de l'alcool. Lorsque Hurst est bien enivré, MacDonald l'étrangle et fini par le tuer d'un coup de poing dans le visage.
Le nom de Hurst est publié cinq jours plus tard dans les colonnes nécrologiques. Bien que la mort soit considérée comme accidentelle, MacDonald craint d'être arrêté par la police.
Alfred Reginald Greenfield
modifierLe , la police est appelée aux Domain Baths de Sydney. Le cadavre d'un homme nu poignardé à plus de trente reprise et les organes tranchés a été retrouvé. Alfred Greenfield devient la deuxième victime revendiquée par le tueur, bientôt surnommé le « Sydney Mutilator »[4].
La victime est Alfred Reginald Greenfield. Lors de sa rencontre avec MacDonald, celui ci était assis sur un bac du parc de Green Park en face de la route de l'Hôpital St Vincent de Darlinghurst. MacDonald lui offre un verre d'alcool avant de l'attirer aux Bains du Domaine. Il attends alors que Greenfield s'endorme pour le poignarder, sectionnant les artères du cou et infligeant des blessures mortelles. Une fois Greenfiel mort, MacDonald lui détache les testicules et le pénis du scrotum et les jette dans le port de Sydney.
Frank Gladstone McLean
modifierPatrick James Hackett
modifierCapture, procès et sentence
modifierLa police émet un portrait-robot de MacDonald qui est publié dans les journaux de la nation. MacDonald, qui avait pris un emploi sur les chemins de fer de Melbourne, fut immédiatement reconnu par ses collègue, malgré le fait qu'il se soit teint les cheveux et fait pousser une moustache. Arrêté en allant chercher son salaire, il est placé en garde à vue.
Interrogé, MacDonald admet les meurtres ainsi que son incapacité à se contrôler. Il justifie ses actes par le subit lors de son adolescence, le poussant à se venger sur des victimes choisies de manière aléatoire. Il est alors inculpé de quatre chefs d'assassinats.
Le procès qui débute en septembre 1963 est l'un des plus médiatisés d'Australie. MacDonald explique, avec forces détailles, la façon dont il a perpétré les meurtres expliquant la façon dont le sang l'a éclaboussé, sa façon de castrer ses victimes et ce qu'il faisait par la suite des organes génitaux ainsi obtenus. Ces diverses déclarations mènent à des malaises du côté des jurés. MacDonald plaide cependant la folie afin de s'éviter une peine trop lourde. Il ne montre aucun remords et indique sa volonté de recommencer en cas de remise en liberté. Avant de prononcer la sentence, le juge McLennan chargé de l'enquête affirme n'avoir pas vu de cas d'assassinats aussi barbare et de mépris total de l'humanité depuis de nombreuses années sur le banc.
MacDonald est condamné à la prison à vie. Il meurt le à Sydney au Centre Correctionnel de Sydney Bay. Il a été le détenu le plus ancien dans le système carcéral de Nouvelle-Galles du Sud.
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « William MacDonald (serial killer) » (voir la liste des auteurs).
- (en) Paul B. Kidd, « The Making of a Monster », William "The Mutilator" Macdonald, Turner Broadcasting System, Inc., (consulté le )
- http://www.dailytelegraph.com.au/news/the-mutilator-dead-at-90-william-macdonald-who-cut-off-victims-genitalia-was-nsws-longest-serving-prisoner/story-fni0cx4q-1227353461842
- (en) Paul B. Kidd, Never To Be Released (Australia's most vicious murderers), St Martins Tower, 31 Market St Sydney, Pan Macmillan Australia Pty Ltd Limited, , 256 p., poche (ISBN 978-0-330-36293-1, OCLC 155518209), p. 9–03
- (en) William MacDonald, Sydney serial killer known as "the Mutilator" the Crime Library – The Crime library