Xóchitl Gálvez
Xóchitl Gálvez, née le , est une femme politique et cheffe d'entreprise mexicaine, membre du Parti Action nationale.
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(es) xochitlgalvez.com |
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D'origine otomi, une ethnie indigène du Mexique, elle est directrice de l'Instituto Nacional de los Pueblos Indígenas de 2003 à 2004, maire de Miguel Hidalgo de 2015 à 2018, et sénatrice au Congrès de l'Union de 2018 à 2023. Elle est candidate à l'élection présidentielle de 2024.
Biographie modifier
Jeunesse et formation modifier
Xochitl Galvez est née dans une famille pauvre et doit travailler durant son enfance. Elle grandit dans l'État d'Hidalgo, dans le centre du pays, et intègre l'université nationale autonome du Mexique dont elle sort diplômée en informatique. Elle fonde une entreprise dans ce secteur avant de s'engager dans une carrière politique[1]. D'origine otomi, une ethnie indigène du Mexique, elle revendique cette identité et porte toujours en public des huipils, le vêtement mexicain brodé[2].
Carrière politique modifier
Elle dirige la Commission des peuples indigènes sous le gouvernement de Vicente Fox (2000-2006). Elle est l'unique fonctionnaire d'origine indigène de l'administration Fox et plaide, lors des négociations avec la rébellion zapatiste au Chiapas, pour le droit à l'autonomie des indigènes[3].
Elle est élue en 2015 maire de Miguel Hidalgo, un arrondissement bourgeois de Mexico, sous étiquette du PAN. Elle exerce son mandat du au 15 mars 2018. Elle est ensuite sénatrice depuis 2018.
Elle est candidate aux primaires de la coalition de droite pour l’élection présidentielle de 2024. Elle prend l’ascendant dans les sondages sur les caciques de la coalition, qui réunit le PAN, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) et le Parti de la révolution démocratique (PRD), face au Morena d'Andrés Manuel López Obrador qui achève son mandat avec plus de 60 % d'opinions favorables, un taux de popularité historiquement élevé au Mexique[2]. Ses origines modestes la distinguent des autres figures politiques de l'opposition conservatrices au Mexique, habituellement issues de familles privilégiées d'origines européennes[1]. Elle est officiellement désignée candidate de la coalition début septembre 2023[4]. Soutenue par l’élite économique et l’intelligentsia conservatrice[5].
Elle se distingue en reprenant des thématiques traditionnelles de la gauche (droit à l’avortement, défense des personnes LGBT, aides sociales), mais suscite le rejet d’une partie de la droite militante de son parti[2]. Sur les questions économiques, elle entend donner toute liberté à l’initiative privée pour réguler marchés et salaires[2] et se fait le « chantre de la réussite individuelle et de l'ascension sociale »[4]. Elle s'engage à maintenir les programmes sociaux hérités du mandat de López Obrador[4]. Selon le politologue Carlos A. Pérez Ricart,« la candidature de Xóchitl Gálvez est l’une des grandes victoires de López Obrador. Le curseur s’est tellement déplacé vers la gauche que la candidate de droite se comporte comme si elle était presque de gauche[5]. »
Notes et références modifier
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Xóchitl Gálvez » (voir la liste des auteurs).
- Christine Murray et Michael Stott, « Outsider threatens to shake up Mexico’s presidential race », Financial Times, (lire en ligne, consulté le )
- « Deux femmes en première ligne pour les primaires au Mexique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Menaces sur le dialogue de paix au Mexique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Mexique : Xóchitl Gálvez, la candidate d’opposition qui fait peur au camp du président », sur L'Obs, (consulté le )
- Emmanuelle Steels, « Mexique : Claudia Sheinbaum et Xóchitl Gálvez, un duel féminin pour la présidentielle », sur Libération (consulté le )
