1125 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1125
Cet article présente les faits marquants de l'année 1125 en santé et médecine.
Chronologies
1122 1123 1124 1125 1126 1127 1128 Décennies : 1090 1100 1110 1120 1130 1140 1150 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1122 - 1123 - 1124 - 1125 - 1126 - 1127 - 1128 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1090 - 1100 - 1110 - 1120 - 1130 - 1140 - 1150 |
Fondations
modifierPublications
modifier- 1125- : Hugues de Fouilloy (c.-c.) rédige son traité sur l’étiologie et le traitement des troubles mentaux, le De medicina animae (« De la médecine de l'âme »), « texte remarquable, bien qu'inachevé […], qui tente de concilier médecine et théologie[3] », mais « dans lequel la médecine sert surtout d'allégorie[4] ».
- Entre 1125 et : Guillaume de Conches rédige une première version de son De philosophia mundi où, « dans les parties intéressant la nature de l'homme, il cite le Pantegni sous le nom de Constantin l'Africain, l'Ysagoge de Johannitius et le De urinis de Théophile, [et où] il s'est sans doute servi du De natura hominis de Némésius dans ses développements sur les éléments et la classification des parties du corps », introduisant le terme de miningae, tel qu'il apparaîtra dans la nomenclature salernitaine[4].
Personnalité
modifier- ?-c.1125 : Guibert de Nogent, auteur d'un De vita sua sive Monodiarum libri tres, autobiographie qui « peut intéresser l'histoire de la santé mentale » et dont l'historien John F. Benton (en) a proposé une lecture psychanalytique[4].
Naissances
modifier- Entre 1120 et 1125 : Jayavarman VII (mort en 1218), roi bouddhiste de l'Empire khmer, au cours du règne duquel « de nombreuses stèles de fondation d'hôpital attestent du développement de la médecine ayurveda[5] ».
- Entre 1125 et 1140 : Cyprien de Calamizzi (it) (mort vers 1210-1215), médecin italo-grec, devenu higoumène du monastère de Saint-Nicolas de Calamizzi, près de Reggio et canonisé par l'Église catholique[6].
Références
modifier- Aurore-Diane Simon, Implantations, activités et relations des établissements d'assistance en Bourgogne à la fin du Moyen Âge (thèse pour obtenir le doctorat en histoire de l'université de Bourgogne, soutenue le 30 octobre 2012 sous la direction de Vincent Tabbagh), Dijon, (lire en ligne), p. 2e partie : « Interactions des établissements avec leurs environnements », n. 294, p. 288.
- « Notes sur Orbec », 3 : « Autres références et documents ShL », Archives de catégorie : Communes, Société historique de Lisieux, [lire en ligne].
- Jean-Marie Fritz, Le Discours du fou au Moyen Âge (XIIe et XIIIe siècles) : Étude comparée des discours littéraire, médical, juridique et théologique de la folie, Paris, Presses universitaires de France, , 416 p. (ISBN 2-13-044525-X, présentation en ligne).
- Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Hugues de Fouilloy », p. 124,« Guillaume de Conches », p. 103-104, « Guibert de Nogent », p. 97.
- (en) Guy Mazars (trad. T. K. Gopalan), A Concise Introduction to the Indian Medicine [« La Médecine indienne »], New Delhi, Motilal Banarsidhass Publishers, , 120 p. (ISBN 978-81-208-3058-5, lire en ligne), p. 17.
- Daniel Stiernon, « Saint Cyprien de Calamizzi (mort vers 1210-1215) : Notule chronologique », Revue des études byzantines, vol. 32, no 1, , p. 247-252 (lire en ligne).