1155 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1155
Cet article présente les faits marquants de l'année 1155 en santé et médecine.
Chronologies
1152 1153 1154 1155 1156 1157 1158 Décennies : 1120 1130 1140 1150 1160 1170 1180 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1152 - 1153 - 1154 - 1155 - 1156 - 1157 - 1158 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1120 - 1130 - 1140 - 1150 - 1160 - 1170 - 1180 |
Fondations
modifier- Première mention de la léproserie Saint-Gilles (leper hospital of St. Giles), à Shrewsbury dans le Shropshire en Angleterre, établissement probablement fondé vers [1].
- Vers 1155 : à Montargis, en Gâtinais, à l’angle des rues actuelles de Châteaurenard et de Courtenay, construction de la maladrerie Saint-Lazare, où les récollets s'installeront en [2].
- -1155 : outre, éventuellement, le leper hospital de Shrewsbury, des léproseries sont fondées en Angleterre à Canterbury (St. Lawrence), Buckland près de Douvres, Lynn, Burton Lazars (en), Aylesbury, York, Ripon et Northampton[3].
Événements
modifier- Première occurrence connue du mot français « malade » (« malabde » vers 980), du latin male habitus (« qui est en mauvais état[4] »).
- Frédéric Barberousse, empereur d'Allemagne et roi d'Italie, « ordonn[e] que nul chirurgien ne s[oit] admis à la maîtrise sans une attestation du professeur médecin de l'école de Salerne[5] ».
- Au siège de Tortone, « Barberousse empoisonne les puits avec des cadavres[6] ».
Personnalités
modifier- Vers -1155 : naissance d'Alpais de Cudot (morte en ), mystique chrétienne, canonisée et considérée par l'Église catholique comme miraculeusement guérie de la lèpre[7],[8].
- 1155- : fl. Bremond, l'un des « deux premiers médecins narbonnais connus [avec Raoul (-)], l'un et l'autre parmi les proches de la vicomtesse Ermengarde de Narbonne[9] ».
- 1155- : fl. Pierre, médecin « qu'on trouve cité dans des chartes tourangelles », chanoine de Tours et correspondant de Pierre de Blois selon Dubreuil-Chambardel[10].
Décès
modifier- Vers 1155 : Ibn Saigh (né à une date inconnue), médecin à Alcanatif, devenu El Puerto de Santa María, en Andalousie[11]
Références
modifier- (en) M. J. Angold, G. C. Baugh, Marjorie M. Chibnall et al., « Hospitals : Shrewsbury », dans Alexander T. Gaydon (dir.) et Ralph B. Pugh (dir.), A History or the County of Shropshire, vol. 2, Londres, Victoria County History, (lire en ligne), p. 105-108.
- Commune de Montargis : Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager. Rapport de présentation, Élisabeth Blanc et Daniel Duché, et Gautier Bicheron, architectes, , 100 p. (lire en ligne), « Les Implantations religieuses », p. 21.
- (en) Rotha Mary Clay, The Medieval Hospitals of England, Londres, Methuen and Co., (lire en ligne), chap. 4 : « The Lazar-House », p. 36.
- « Malade, adj. et subst. Étymologie », Ortolang, Centre national de ressources textuelles et lexicales, 2012 [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2018)].
- Louis Chomel, Essai historique sur la médecine en France, Paris, Lottin l'Aîné, , 292 p. (lire en ligne), p. 139.
- Patrice Binder et Olivier Lepick, « Les Armes biologiques : Aspects historiques », dans Thierry de Revel (dir.) et al., Menace terroriste : Approche médicale, nucléaire, radiologique, biologique, chimique, Montrouge, John Libbey Eurotext, , 440 p. (ISBN 2-7420-0531-5, lire en ligne), p. 158.
- Patrick Henriet, « La Recluse, le Corps, le Lieu : À propos d'Alpais de Cudot († 1211) », dans Annette Kehnel (dir.), Cristina Andenna (dir.) et al., Paradoxien der Legitimation (Ergebnisse einer deutsch-italienisch-französischen Villa Vigoni-Konferenz zur Macht im Mittelalter), Florence, Edizioni del Galluzzo, coll. « Micrologus’Library » (no 35), (lire en ligne), p. 403-423.
- (fr + la) Pierre Blanchon (aut. et éd.), Vie de la bienheureuse Alpais, vierge de Cudot, au diocèse de Sens, 1150 à 1211, publiée pour la première fois en latin d'après un manuscrit chartrain du XIIIe siècle et précédée d'une introduction française résumant la vie de la sainte, etc., Marly-le-Roi, chez l'auteur, , 231 p. (lire en ligne), « Introduction », p. 9.
- Jacqueline Caille, « Recherches sur les « professions médicales » à Narbonne du XIIe au XVe siècle (médecins, chirurgiens, barbiers, apothicaires) », Acta historica et archaeologica mediaevalia, vol. 26, , p. 224 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre », p. 604.
- Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, t. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, (lire en ligne), p. 60.