1204 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1204
Cet article présente les faits marquants de l'année 1204 en santé et médecine.
Chronologies
1201 1202 1203 1204 1205 1206 1207 Décennies : 1170 1180 1190 1200 1210 1220 1230 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1201 - 1202 - 1203 - 1204 - 1205 - 1206 - 1207 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1170 - 1180 - 1190 - 1200 - 1210 - 1220 - 1230 |
Événements
modifier- Janvier-mai : causées par la sécheresse et les fortes chaleurs, « la famine et la mortalité [sont] très grandes en Angleterre, en France, en Espagne et en Italie[1] ».
- 13 mai : le pape Innocent III « prend sous la protection du Saint-Siège » l'hôpital de Zurich, fondé par Berthold V, duc de Zähringen[2].
- Fondation par Eudes III, duc de Bourgogne, de l'hôpital de Dijon, d'abord confié aux frères de l'ordre du Saint-Esprit, associé au XVIe siècle à l'hôpital Notre-Dame de la Charité et élevé en 1669 au rang d'hôpital général, devenu hôpital du Bocage le , hôpital François-Mitterrand le et intégré au CHU de Dijon-Bourgogne[3],[4],[5].
- Fondation à Tonnerre, par le même Eudes III, duc de Bourgogne, d'un hôpital également confié aux hospitaliers du Saint-Esprit[6].
- Le pape Innocent III, confie à Guy de Montpellier, fondateur de l'ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit, l'hôpital Santa Maria de Sassia qu'il vient de faire reconstruire[7] et qu'il dote d'un des premiers tours d'abandon connus[8].
- Dans une charte de Robert Ier, première mention de l'hôtel-Dieu d'Alençon[9].
- Première mention de l'aumônerie séculière Saint-James à Niort, dans le Poitou, vouée à l'accueil « des pèlerins, des pauvres et des malades » et qui sera rattachée à l'hôpital en 1681[10].
- Vers 1204 : fondation de la maladrerie Saint-Lazare à Saint-Quentin, dans le Vermandois[11].
Décès
modifierRéférences
modifier- François Arago, Sur l'état thermométrique du globe terrestre, dans Œuvres complètes, vol. 8, t. 5 : Notices scientifiques, Paris, Gide, (lire en ligne), p. 390.
- Paul Fabre (éd.), Le Liber censuum de l'Église romaine, vol. 1, Paris, Albert Fontemoing, coll. « Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome, 2e série, no VI », (lire en ligne), p. 158.
- Christine Lamarre, Dijon, capitale de la Bourgogne : L'Hôpital général, Ville de Dijon, , 8 p. (lire en ligne), p. 2.
- Claude-Xavier Giraud, Manuel de l'étranger à Dijon ou Essais historiques et biographiques sur la capitale de la Bourgogne et sur cette ancienne province, Dijon, Victor Lagier, , 552-[14] (lire en ligne), p. 46-47.
- Sylviane Lazard, « L'Ospedale di Santo Spirito à Rome », dans Alain Montandon (dir.), Lieux d'hospitalité : Hospices, hôpital, hostellerie, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, coll. « Littératures », , 500 p. (ISBN 978-2-84516-171-9, lire en ligne), p. 188, n. 32 et 33.
- Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Bance - Morel, 1854 à 1868 (lire sur Wikisource), « Hôtel-Dieu », p. 107.
- Claude de Vic et Joseph Vaissète, Histoire générale du Languedoc, t. 4, Toulouse, J.-B. Paya, (lire en ligne), p. 270.
- « Hôpital de la Charité : Tour d'abandon d'enfants », Le Guichet du savoir, bibliothèque municipale de Lyon, [lire en ligne (page consultée le 20 mai 2020)].
- Pierre-Joseph Odolant-Desnos, Mémoires historiques sur la ville d'Alençon et sur ses seigneurs, t. 1, Alençon, J. Z. Malassis le jeune, , 493 p. (lire en ligne), p. 75.
- « Centre hospitalier Georges-Renon », sur le site de l'Office de tourisme de Niort et du Marais poitevin (lire en ligne).
- Louis-Paul Colliette, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, t. 2, Cambrai, chez Samuel Berthoud, (lire en ligne), p. 310.
- Maurice-Ruben Hayoun, Maïmonide ou l'Autre Moïse, Paris, Univers poche, coll. « Pocket agora », (1re éd. 2004), 433 p. (ISBN 978-2-823-80633-5, présentation en ligne).