1324 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1324
Années de la santé et de la médecine :
1321 - 1322 - 1323 - 1324 - 1325 - 1326 - 1327
Décennies de la santé et de la médecine :
1290 - 1300 - 1310 - 1320 - 1330 - 1340 - 1350

Cet article présente les faits marquants de l'année 1324 en santé et médecine.

Événements modifier

Gray
« En pointe, d'argent chargé de trois flammes[1] »
  • 3 août : charte de fondation du prieuré de Dinard, édifié à l'emplacement de l'hôpital Bréchet et confié par Geoffroy III, seigneur de Montfort, aux trinitaires, à charge pour eux de « tenir hospitalité aux pauvres de l'un et l'autre sexe, aux pèlerins et passants[2],[3] ».
  • Fondation par Jacques de Trith du refuge du Petit-Saint-Jacques, à Saint-Omer, en Artois, destiné à l'origine à l'accueil des pèlerins, devenu hôpital Saint-Jacques, absorbé au XVIIIe siècle par l'hôpital général, transformé en hospice puis en hôpital militaire, et actuellement maison de retraite dite « du Hainaut »[4].
  • L'hôpital Saint-Jacques (St. James's Hospital) pour les lépreux est mentionné à Ipswich dans le Suffolk en Angleterre[5].
  • Les règlements de police de Laon, en Île-de-France, ordonnent que « tout porc pris à vagabonder dans les rues de la ville sera […] aussitôt livré à Saint-Ladre, pour la nourriture des lépreux », parce qu'on prête à la viande de cet animal, et surtout à sa graisse, des vertus curatives contre la lèpre[6].
  • La duchesse de Bourgogne, Jeanne de France, cède à l'hôpital du Saint-Esprit de Gray en Franche-Comté les droits attachés à son four banal de Velesmes, permettant ainsi aux frères « d'exercer une pression économique[7] » sur les paysans en leur imposant l'usage du four et en prélevant des amendes sur les contrevenants.
  • 1324-1325 : Ameline, miresse à Paris, est poursuivie pour exercice illégal de la médecine[8].

Publications modifier

  • 1324-1349 : Abraham ben David Caslari, de Besalu, dans la province de Gérone en Italie, compose quatre traités de médecine : deux sur les fièvres, un sur les règles pour saigner, et une autre intitulé Celui qui sustente dans la maladie[8].

Personnalités modifier

Décès modifier

Notes et références modifier

  1. Les flammes représentent les incendies qui ont ravagé la ville, dont le premier, en 1324.
  2. François Manet, De l'état ancien et de l'état actuel de la baie du Mont-Saint-Michel et de Cancale, Saint-Malo, chez l'auteur, , 184 p., pl. (lire en ligne), p. 109.
  3. « Centre du Prieuré de Dinard », sur le site du Diocèse aux Armées françaises, 2017 (lire en ligne).
  4. « Deux bas-reliefs (médaillons) : Saint Jacques le Majeur - Sainte Élisabeth de Hongrie donnant ses bijoux et ses couronnes aux pauvres », dans Catherine Guillot et Sophie Luchier, Inventaire général de la région Nord-Pas-de-Calais, sur le site de la région Hauts-de-France, 2005 (lire en ligne).
  5. (en) Richard Taylor (éd.), Index Monasticus, or The Abbeys and Other Monasteries [...], with Their Dependencies, Formerly Established in the Diocese of Norwich, Londres, chez l'auteur, , 132 p. (lire en ligne), p. 116.
  6. Suzanne Martinet, « Les Traitements de la lèpre dans les manuscrits médicaux de Laon », Mémoires des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol. 16,‎ , p. 21 (lire en ligne).
  7. Nicole Brocard, Soins, secours et exclusion : Établissements hospitaliers et assistance dans le diocèse de Besançon (XIVe et XVe siècles), Besançon/Paris, Presses universitaires franc-comtoises, coll. « Annales littéraires de l'université de Franche-Comté (no 670) / Cahiers d'études comtoises » (no 61), , 408 p. (ISBN 2-251-60670-X, lire en ligne), p. 132.
  8. a b c d e f g h et i Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Abraham ben David Caslari », p. 3, « Jacques Albini », p. 320, « Aimon de Pinerolio », p. 11, « Cauteronus », p. 95, « Jean de Capite Vilario », p. 377, « Ameline », p. 21, « Jean de Charny », p. 380, « Jacques Egidii », p. 328, « Bertrand Portalis », p. 84,.