1350 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1350
Cet article présente les faits marquants de l'année 1350 en santé et médecine.
Chronologies
1347 1348 1349 1350 1351 1352 1353 Décennies : 1320 1330 1340 1350 1360 1370 1380 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1347 - 1348 - 1349 - 1350 - 1351 - 1352 - 1353 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1320 - 1330 - 1340 - 1350 - 1360 - 1370 - 1380 |
Événements
modifier- 20 mars : fondation par Pierre III, roi d'Aragon et comte de Barcelone, de l'université de Perpignan, où la médecine est enseignée dès l'origine, mais dont la faculté de médecine ne sera créée officiellement qu'en 1379, par le pape Clément VI[1],[2].
- Une ordonnance royale ordonne « que les pauvres valides fuient la ville et fauxbourgs de Paris, avec défenses de mendier, à peine du fouet et d’être mis au pilori ; et à la troisième fois signés d’un fer chaud au front, et bannis desdits lieux[3] ».
- Fondation par Pierre III, roi d'Aragon, comte de Barcelone, de la faculté de médecine de l'université de Lérida, en Catalogne[4].
- Fondation par Jean Lefaivre, maire de Rouen, en Normandie, d'un hôpital Saint-Vivien dont le bâtiment existe toujours en 2017 dans la rue du même nom[5].
- Construction d'un premier hôpital à Seurre en Bourgogne, qui sera détruit en 1473 dans l'incendie allumé par les Suisses en guerre contre Charles le Téméraire[6].
- Trois hôpitaux sont attestés à Ostabat en Basse-Navarre, consacrés à saint Antoine, sainte Catherine et saint Nicolas[7].
- Une maladrerie est mentionnée à Saint-Pierre, près Saint-Junien, dans le diocèse de Limoges[8].
- Les statuts de la faculté de médecine de l'université de Paris sont codifiés[9].
- 1350-1382 : floruit Raymond Chalin de Vinario[10], médecin, surtout connu comme auteur d'un important traité sur la peste, imprimé par Jacques Daléchamps en 1552[11].
Publication
modifierNaissance
modifier- Vers 1350 : Roch de Montpellier (mort en 1378 ou 1379), médecin et thaumaturge français, canonisé par l'Église catholique, patron des chirurgiens, dermatologues et apothicaires, invoqué contre de nombreuses maladies[14],[15].
Décès
modifier- Vers 1350[16] : Nicolas de Reggio (né en 1280), médecin italien.
- Entre 1350 et 1352 : Opicinus de Canistris (né en 1296), prêtre, écrivain et illustrateur italien dont l’œuvre autobiographique présente un caractère psychotique[17].
Références
modifier- Raymond Sala, Conférence sur le thème de l'école de médecine de Perpignan, Société de gérontologie des Pyrénées-Orientales, (lire en ligne), p. 1.
- Pierre Izarn, « La Faculté de médecine de Perpignan au XVIIIe siècle », Histoire des sciences médicales, vol. XXVI, no 1, , p. 43 (lire en ligne).
- Jean-Pierre Carrez, « La Salpêtrière de Paris sous l’Ancien Régime : Lieu d’exclusion et de punition pour femmes », Criminocorpus, Varia, (lire en ligne, consulté le ).
- Caroline Darricau-Lugat, « Regards sur la profession médicale en France médiévale (XIIe-XVe) », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, vol. 6, , § 17 (lire en ligne).
- Yannick Marec (dir) (préf. Michel Lagrave), Les Hôpitaux de Rouen du Moyen Âge à nos jours : Dix siècles de protection sociale, éditions PTC, , 178 p. (ISBN 978-2-35038-004-9, lire en ligne), chap. 1 : « Les Établissements hospitaliers rouennais du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle », p. 14.
- « Historique », sur le site du Centre hospitalier de Seurre, [s. d.], consulté le 12 février 2017 (lire en ligne).
- « Ostabat-Asme », sur le site de la communauté de communes Iholdi Oztibarre, [s. d.], consulté le 12 février 2017 (lire en ligne).
- Alfred Leroux, Inventaire-sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790, Haute-Vienne, Limoges, impr. typ. D. Gély, impr. de la préfecgture, 1884-1887 (lire en ligne), p. 37.
- Ernest Wickersheimer, « Léon Binet et Pierre Vallery-Radot, La Faculté de médecine de Paris : Cinq siècles d'art et d'histoire, Paris, Masson, , VII-123 p., in-8°, 115 fig. [compte rendu] », Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, vol. 6, no 1, , p. 86 (lire en ligne).
- Jean Astruc et Anne-Charles Lorry (éd.), Mémoires pour servir à l'histoire de la faculté de médecine de Montpellier, t. III, Paris, P. G. Cavelier, , 432 p. (lire en ligne), p. 193.
- (la) Raimond Chalin de Vinario et Jacques Dalechamps (éd.), De Peste libri tres opera Jacobi Dalechampii, Lyon, Gulielmum Rouillium, (lire en ligne).
- Émile Littré, « Opuscule relatif à la peste de 1348, composé par un contemporain », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 2, , p. 201-243 (lire en ligne).
- Christine Renardy, « Un témoin de la grande peste : Maître Simon de Couvin, chanoine de Saint-Jean l'Evangéliste à Liège (1367) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 52, no 2, , p. 273-292 (lire en ligne).
- (it) Paolo Ascagni (dir.), Nicola Montesano (dir.), Pierre Bolle et al., San Rocco di Montpellier : Studi e Richerche (Atti delle giornate internazionali di san Rocco, Caorso e Cremona, 2-3 ottobre 2009), Tolve, Centro Studi e Documentazioe sulla Storia e la Devozione, (présentation en ligne).
- Paolo Ascagni, Les Anciennes Hagiographies sur la vie de saint Roch : Recherches, nouveautés et perspectives (conférence prononcée à l'occasion des fêtes de la Saint-Roch de Montpellier, 14 août-4 septembre 2010), Association internationale saint Roch de Montpellier, avril 2015 (lire en ligne).
- (en) Alain Touwaide, « Transfert of Knowledge », dans Albrecht Classen (éd.), Handbook of Medieval Studies : Terms, Methods, Trends, vol. 2, De Gruyter, (lire en ligne), p. 1397.
- Florence Hénaut, « Opicinus de Canistris : De la folie à la spiritualité », Circé : Histoire, culture et société, no 3, (lire en ligne).