1367 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1367
Cet article présente les faits marquants de l'année 1367 en santé et médecine.
Chronologies
1364 1365 1366 1367 1368 1369 1370 Décennies : 1330 1340 1350 1360 1370 1380 1390 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1364 - 1365 - 1366 - 1367 - 1368 - 1369 - 1370 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1330 - 1340 - 1350 - 1360 - 1370 - 1380 - 1390 |
Événements
modifier- Le pape Urbain V accorde le statut de studium generale à l'académie de Cracovie, créée en 1364 par le roi Casimir III de Pologne, fondant ainsi l'université Jagellonne qui, dès ses débuts, comprend une faculté de médecine (collegium medicum).
- À l'initiative de l'évêque Guillaume et avec le soutien du roi Louis Ier, le pape Urbain V érige les écoles de Pécs, en Hongrie, en un studium generale où la médecine est enseignée dès l'ouverture, avec le droit et les arts et à l'exclusion de la théologie, et qui peut être considéré comme étant à l'origine de l'actuelle université de Pécs[1].
- Mohammad V, huitième émir nasride, fait construire le bimaristan de Grenade[2].
- Les Cordeliers tiennent un hôpital et une léproserie à La Chambre en Savoie[3].
- La maison-Dieu de Chablis, en Bourgogne, est citée pour la première fois ; dédiée à Saint-Jean-Baptiste, elle dépend vraisemblablement des hospitaliers du Saint-Esprit[4].
- Le pape Urbain V approuve la fondation des Pauvres Jésuates par Jean Colombini, ordre dont les membres, pour soulager les pauvres malades, s'occuperont beaucoup de pharmacie et, devenus bouilleurs de cru, l'alcool distillé étant alors un médicament très en usage, seront surnommés les « pères de l'eau-de-vie[5] ».
Personnalités
modifierDécès
modifier- 13 avril : Guy Albini (né à une date inconnue, mort à Venise), originaire de Moncalieri en Piémont, médecin d'Amédée VI, comte de Savoie, ayant assisté la comtesse Bonne dans plusieurs de ses couches[6].
- Simon de Couvin (né probablement vers 1320), juriste et astrologue, peut-être médecin, auteur d'un poème satirique[8], rédigé en 1349-1350, sur l'impuissance des médecins face à la grande peste, dont il a été le témoin oculaire à Paris en 1348[9].
- Pierre Naudi (né à une date inconnue), barbier à Rome, familier du cardinal Guillaume Bragosse[7].
Références
modifier- Zsombor Jékely, « The Medieval University of Pécs », sur Medieval Hungary, 4 juillet 2012 (lire en ligne, consulté le 10 mars 2017).
- Jacques Postel (dir.) et Claude Quétel (dir.), Nouvelle histoire de la psychiatrie, Paris, Dunod, , 2e éd. (1re éd. 2004), 648 p. (ISBN 978-2-10-058872-5, lire en ligne), p. 515
- « La Chambre : La Collégiale Saint-Marcel », sur le site de l'office de tourisme du canton de La Chambre, 7 février 2017 (lire en ligne).
- « Hospice », notice no PA00113633, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Jésuates », dans Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Chicago, « Project for American and French Research on the Treasury of the French Language » (ARTFL) de l'université de Chicago, (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « André Connat », p. 24, « Guernot », p. 213, « Guy Albini », p. 123.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jourdain », p. 513, « Pierre Naudi », p. 653
- Libellus de judicio Solis in conviviis Saturni, seu De horrena illa peste (voir Émile Littré, « Opuscule relatif à la peste de 1348, composé par un contemporain », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 2, , p. 201-243 (lire en ligne)).
- Christine Renardy, « Un témoin de la grande peste : Maître Simon de Couvin, chanoine de Saint-Jean-l'Évangéliste à Liège († 1367) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 52, no 2, , p. 273-292 (lire en ligne).