63e division d'infanterie (France)

division d'infanterie de l'armée française

63e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 63e division d'infanterie (France)
Le blason de l'Auvergne, repris sur l'insigne de la division en 1940.

Création août 1914
septembre 1939
Dissolution août 1918
juin 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d’infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Mulhouse
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - 1re Bataille de l'Aisne
1916 - Bataille de Verdun
1918 - 2e Bataille de la Marne
(Bataille du Soissonnais)
1940 - Retraite des armées de l'Est

La 63e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.

Les chefs de la 63e division d'infanterie modifier

Première Guerre mondiale modifier

Composition modifier

L'état-major de la 126e brigade de la division, à Soissons le . Le troisième officier (en partant de la gauche) est le colonel Andlauer, commandant alors la 126e brigade et futur commandant de la division.

En juin 1916, les 125e et 126e brigades sont dissoutes et les régiments sont directement rattachés à l'infanterie divisionnaire[2].

Historique modifier

1914 modifier

1915 modifier

  • 2 –  : retrait du front et repos vers Hartennes[4].
  •  : occupation d'un secteur vers Pernant et Venizel[5].
    • Du au , des éléments de la 85e division territoriale restent en secteur, à la disposition de la 63e DI, vers Pernant.
    • Du 16 au 29 juin, puis du 7 au 24 juillet 1915, l'une des brigades est mise à la disposition du 35e CA, et participe aux combats vers Moulin-sous-Touvent.

1916 modifier

  •  : retrait du front, mouvement vers Fismes ; instruction au camp de Ville-en-Tardenois[5].
  •  : mouvement vers Prouilly, et occupation d'un secteur vers Berry-au-Bac et Loivre[5].
  • 20 –  : retrait du front, mouvement vers la région de Fère-en-Tardenois et transport par VF dans celle de Sainte-Menehould ; repos. Puis mouvement vers Mondrecourt[5].
  •  : transport par camions à Dugny. Engagée, à partir du 1er juin, dans la Bataille de Verdun, vers le bois Fumin et le sud de Damloup[5].
    • 3, 5 et  : contre-attaques françaises aux abords du fort de Vaux (perdu le ).
  •  : retrait du front, transport par camions dans la région d'Ancerviller. À partir du , transport par VF vers Bruyères et Remiremont ; repos[5].
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le col de la Schlucht et le col de Sainte-Marie, étendu à droite, le , jusque vers Metzeral[5].
  • 2 –  : retrait du front vers Montreux-Vieux ; travaux. À partir du , transport par VF au camp d'Arches ; instruction[5].
  •  : transport par VF dans la région de Bar-le-Duc, puis mouvement vers le front ; à partir du , occupation d'un secteur vers le bois Fumin et la ferme Dicourt[5].
  • 23 –  : retrait du front (des éléments, restés en secteur sous les ordres de la 74e DI prennent part à la 1re Bataille Offensive de Verdun)[5].
  •  : occupation d'un secteur vers le bois Fumin et la ferme Dicourt, porté, après la réoccupation du fort de Vaux, du , sur le front Vaux-devant-Damloup, ferme Dicourt[6].
  • 9 –  : retrait du front ; repos vers Triaucourt[6].
  •  : mouvement vers l'est, et occupation d'un secteur vers Kœur-la-Grande et Dompcevrin[6].

1917 modifier

1918 modifier

  •  : retrait du front, mouvement vers Condé-en-Barrois, puis, à partir du , transport par camions dans la région de Pierrefitte ; travaux défensifs en Argonne[7].
  •  : mouvement vers le front, et occupation d'un secteur entre le Four de Paris et le bois de Beaurain, étendu à droite, le , jusqu'à l'Aire[7].
  •  : retrait du front ; repos, travaux et instruction vers Villers-en-Argonne. À partir du , mouvement vers la rive droite de l'Aisne[7].
  • 4 –  : occupation d'un secteur entre le Houyette et l'Aisne[7].
  •  : retrait du front ; regroupement vers Somme-Tourbe. À partir du , transport, partie par camions, partie par VF, dans la région de Choisy-en-Brie, Marolles-en-Brie ; préparation de l'offensive[7].
  • 3 –  : retrait du front ; mouvement vers le camp de Mailly[7].
  •  : transformation en 1re division polonaise[7], par décision prise le [1].

Rattachements modifier

Seconde Guerre mondiale modifier

Composition modifier

Historique modifier

La division est mobilisée à partir du dans la région de Clermont-Ferrand[8].

Stationné en Alsace en mai 1940, la division tente de retraiter vers le Sud mais la retraite des troupes de l'Est est bloquée par la Wehrmacht et les dernières unités de la division sont capturées le à Bussang (état-major, I//238e RI, I/298e RI et 425e régiment de pionniers)[9].

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f AFGG X-2, p. 481.
  2. a b c d et e AFGG X-2, p. 482-483.
  3. Historique des faits auxquels a pris part le régiment d'artillerie de la 63e division : 216e régiment d'artillerie (1914-18), Presse régimentaire du 16e RAC, 44 p. (bpt6k6331488s), p. 3
  4. a b c d e f g h i j et k AFGG X-2, p. 484.
  5. a b c d e f g h i j k l m n et o AFGG X-2, p. 485.
  6. a b c d e f g h i j k l m et n AFGG X-2, p. 486.
  7. a b c d e f g h i et j AFGG X-2, p. 487.
  8. GUF 2, p. 724.
  9. GUF 2, p. 735.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier