6e régiment de cuirassiers (France)

régiment militaire français

Le 6e régiment de cuirassiers (ou 6e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment du Roi cavalerie, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime, sous le nom de 6e régiment de cavalerie avant de prendre sous le Premier Empire sa dénomination actuelle.

6e régiment de cuirassiers
6e régiment de cavalerie
Image illustrative de l’article 6e régiment de cuirassiers (France)
Insigne régimentaire du 6e cuirassiers

Création 1635
Dissolution 2009
Pays Drapeau de la France France
Type Régiment de Cuirassiers
Rôle Cavalerie
Fait partie de 2e brigade blindée
Ancienne dénomination Régiment du Roi cavalerie
6e régiment de cavalerie
6e régiment de cuirassiers
Inscriptions
sur l’emblème
Fleurus 1794
Hohenlinden 1800
Wagram 1809
Moskowa 1812
L'Avre 1918
L'Aisne 1918
Montdidier 1918
AFN 1952-1962
Anniversaire Saint Georges
Guerres Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
2 palmes
une étoile de vermeil
Croix de guerre 1939-1945
1 palme

Création et différentes dénominations

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Colonels/chef-de-brigade

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1873-1879 au Quartier Ordener à Senlis (source : plaque commémorative des régiments ayant occupé le Quartier Ordener de Senlis)

  • 1873 : colonel Dulac
  • 1876 : colonel Thomas
  • 1892 : lieutenant-colonel Rouvray
  • 1955 : lieutenant colonel Briére

1969-1979 au Quartier Mangin à Couvron et Aumencourt (Aisne)

  • 1969 : lieutenant-colonel d'Arcangues (*)
  • 1972 : lieutenant-colonel Rinjonneau
  • 1974 : lieutenant-colonel Gamache
  • 1976 : lieutenant-colonel Soulet
  • 1978 : lieutenant-colonel Stibio

1979-2009 au Quartier Valmy à Olivet (Loiret)

  • 1979 : colonel Stibio
  • 1980 : colonel Bourdoncle de Saint Salvy
  • 1982 : colonel Triquigneaux
  • 1984 : colonel Pougin de la Maisonneuve
  • 1986 : colonel Raynaud
  • 1988 : lieutenant-colonel André (*)

(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.

Historique des garnisons, combats et batailles du XXe RI de ligne

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Ancien Régime

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Régiment de cavalerie du Roi

Guerres de la Révolution et de l'Empire

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Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période

Officiers blessés ou tués en servant au 6e RC entre 1808 et 1814 :

Officiers tués : XX
Officiers morts de leurs blessures : XX
officiers blessés : XX

De 1815 à 1848

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Il participe en 1823 à la prise du Trocadéro.

Pendant la guerre de Crimée, il est aux ordres du colonel Crespin. Les 30 mai et 1er juin 1855, le régiment est transporté en Crimée pour arriver début juin sous Sébastopol[2]. Le 6e cuirassiers s’installe sur les rives de la Tchernaïa puis il est à Kanghil, le 10 à Baidar et se retire à Morwindorff-Seraï[3].

  • En 1856, le 6e régiment de cuirassiers est de retour en France. Il s’installe à Dole puis à Pont à Mousson en 1857.
  • En 1870, il est fait prisonnier avec l'armée impériale à Sedan .

De 1871 à 1914

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Présentation de l'étendard aux recrues du 6e régiment de cuirassiers devant l'École militaire, tableau de Louis Auguste Loustaunau, 1887.

En 1892, le régiment est en garnison à Paris.

En 1910, le colonel Rossignol était le commandant de ce régiment de cavalerie situé a Sainte-Menehould[4].

Première Guerre mondiale

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  • Bataille de l'Avre : 1918.
  • Bataille de l'Aisne: 1918.
  • Bataille de Montdidier : 1918.

La 4e division de cavalerie est transformée en juillet 1935 en 1re division légère mécanique, qui a pour régiments les unités suivantes :

Le 6e cuirassiers devient le régiment de découverte (reconnaissance) de la nouvelle DLM.

Seconde Guerre mondiale

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Le 6e cuirassiers fait partie de la 7e armée du général Henri Giraud qui, en mai 1940, forme l'aile nord du plan Dyle dans la bataille des Pays-Bas. Il avance jusqu'à Tilbourg en Brabant-Septentrional mais, en infériorité face aux Panzerdivisions et à l'aviation allemandes, doit se replier vers Anvers[5].

1940-1942, sous Vichy

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Affiche de recrutement pour le 6e cuirassiers sous Vichy.

Il fait ensuite partie de l’armée d'Armistice à Limoges. Il forme le régiment de cavalerie attaché à la 12e division militaire (Limousin). Un tel régiment regroupe deux escadrons montés, deux escadrons à cheval, trois escadrons cyclistes (équipés notamment de mitrailleuses et de mortiers de 81) et d'un escadron d'AMD Panhard 178 privées de canon antichar[6].

De 1945 à nos jours

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Le 6e cuir, stationné à Sissonne, est envoyé en Algérie, dans le secteur de Mondovi. Constitué en bataillon de marche du 6e cuir. En fin 1956, début 1957, il est redevenu régiment de cavalerie, 6e régiment de cuirassiers.
Le quartier général et l'atelier régimentaire est basé à Guébar.

En de retour à Sissonne le régiment est dissous. Les hommes sont mutés vers différents régiments de cavalerie. Le , le 8e dragons, en garnison à Sarrebourg en Allemagne, change de nom pour devenir le 6e régiment de cuirassiers. Le régiment est constitué de 3 escadrons de Patton M47, d'un escadron de chars AMX-13 SS 11 et d'un escadron de commandement et des services. Les manœuvres se déroulent a Munsingen, Sissonne, Mailly et à Baumholder dans le cadre des forces de l'OTAN.

Rentré en France en 1968 aux ordres du Colonel Bertrand de Montaudoüin. En 1969, ce régiment commandé par le lieutenant-colonel d'Arcangues est rééquipé d'AMX 30 et est stationné au quartier Mangin à Laon-Couvron (ancienne base aérienne de l'US Air Force). En 1974, il est commandé par le lieutenant-colonel (qui deviendra colonel) rinjonneau, puis par le lieutenant-colonel Gamache. En 1976, toujours au même endroit, il est commandé par le lieutenant-colonel Bernard Soulet, secondé par le lieutenant-colonel Raymond Le Corre (qui deviendra par la suite le général commandant la Légion étrangère). En 1976, au quartier Mangin de Couvron, sont stationnés également le QG de la 14e brigade mécanisée, ainsi que le 4e régiment d'artillerie (le premier régiment nucléaire, équipé de Pluton, installés après 1974). Le 6e cuir est alors équipé de 52 chars AMX-30, d'une douzaine de chars AMX 10 P. Les 52 AMX 30 sont répartis dans quatre escadrons de combat, les AMX-10 P sont au cinquième escadron. Il y a également un escadron de commandement et de services, il est stationné à Olivet (Loiret) au quartier Valmy en .

En 1994 il fusionne avec le 12e régiment de cuirassiers au sein du 6e-12e régiment de cuirassiers. Le RC80 "Leclerc Cavalerie" est commandé par le Colonel Huberdeau, le GE 6RC par le Lieutenant-Colonel de Chambord. Les traditions du 6e de cuirassiers sont maintenues par le groupe d'escadrons-6e cuirassiers. Ce régiment est équipé de chars Leclerc. Il est dissous puis son étendard est enroulé le à Saumur.

Bataille portée à l'étendard du régiment

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7],[8] :

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

Décorations

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Sa cravate est décorée:

De la croix de guerre 1914-1918, avec 2 palmes et une étoile de vermeil
De la croix de guerre 1939-1945 avec une palme
  • Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

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Traditions et uniformes

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Insigne

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Uniformes d'Ancien Régime

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Étendards d'Ancien Régime

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Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire

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Personnages célèbres ayant servi au 6e RC

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A servi dans ce régiment au moins un homme resté célèbre: Il s'agit de l'écrivain Guy de Larigaudie, modèle des Routiers, alors maréchal des logis, et tombé au champ d'honneur le à Bois-de-Musson; il était alors au II/25° GRCA, tout nouvellement créé.

Joseph Gérard (1834-1898) y a servi avant d'entrer dans l'escadron des cent-gardes.

Sources et bibliographie

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  • Général de brigade Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 Saumur.
  • Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés 1043, route de Fontevraud, 49400 Saumur.
  • Historique : le 6e régiment de cuirassiers, guerre de 1914-1918, Mayence, Walter, 57 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

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  1. a et b Goupy (Françoise), Goupy (Gérard) Les Brouillards d'Austerlitz (2013), annexe 5.
  2. « 6cuirsh », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le ).
  3. « Hussards Photos », sur hussards-photos.com (consulté le ).
  4. D'après les archives de Jean Fairise, maréchal des logis.
  5. Lerecouvreux, L'Armée Giraud en Hollande (1939-1940), Nouvelles Éditions Latines, 1951, p. 148-217 [1]
  6. (en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45 (1), Osprey Military, coll. « Men-at-arms » (no 315), (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512, présentation en ligne), p. 37-38
  7. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  8. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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