Liste des maires de Combourg
La liste des maires de Combourg présente la liste des maires de la commune française de Combourg, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Maire de Combourg | ||
Titulaire actuel Joël Le Besco depuis le (23 ans, 7 mois et 19 jours) | ||
Création | ||
---|---|---|
Mandant | Conseil municipal de Combourg | |
Durée du mandat | 6 ans | |
Premier titulaire | Jean Gesbert de la Noë-Seiche | |
Site internet | combourg.bzh | |
modifier |
Histoire
modifierLa mairie
modifierLa chapelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul (construite en 1652, détruite aujourd'hui) a longtemps servie de mairie puis, entre 1846 et 1906, celle-ci fut située au 10 rue Notre-Dame à quelques pas de la maison de la Lanterne[1].
L'hôtel de ville actuel a été construit entre 1906 et 1907 sur les plans de l'architecte servannais Édmond Pariset. La salle de la mairie fut restaurée en 1923[2] et l'édifice rénové dans les années 1990.
D' à , des travaux d'extension (sur l'ancienne caserne des pompiers) et de réhabilitation du bâtiment existant ont eu lieu[3].
-
La mairie après travaux.
-
La mairie en 2011.
-
La mairie dans les années 1910.
Liste des maires
modifierEntre 1790 et 1945
modifierDepuis 1945
modifierDepuis l'après-guerre, six maires se sont succédé à la tête de la commune.
Biographies des maires
modifierBiographie du maire actuel
modifier- Joël Le Besco (- )
Vétérinaire retraité. Conseiller municipal depuis 1983, il est maire RPR puis apparenté UMP-LR depuis 2001 et vice-président de la communauté de communes Bretagne romantique chargé des équipements et bâtiments communautaires. Il est reconduit dans ses fonctions en 2008, 2014 et 2020[25].
Biographies des anciens maires
modifier- Marie-Thérèse Sauvée ( - )
Ancienne professeure d'espagnol puis bijoutière de la Place Albert Parent, elle fut à la tête de la mobilisation pour la construction d'un lycée public avant d'être élue maire de la commune de 1995 à 2001 – battue par l'apparenté UMP Joël Le Besco – puis conseillère générale PS du canton de Combourg entre 1998 et 2015. Par ailleurs, elle a été la suppléante des députés socialistes Edmond Hervé (1997-2002) et François André (2012-2017).
- André Belliard ( à Bourg-Achard - à Saly au Sénégal)
Médecin généraliste, membre de l'UDR puis du RPR, il fut conseiller municipal de 1965 à 1995, puis maire de 1971 à 1977 et de nouveau entre 1983 à 1995, conseiller général du canton de Combourg de 1967 à 1998, conseiller régional de 1974 à 1998, président du Sivom des cantons de Combourg et de Tinténiac de 1979 à 1995, chevalier des palmes académiques en 1976. Il a reçu le titre de maire honoraire le .
Médecin généraliste et premier adjoint d'Abel Bourgeois, il est élu premier édile le [26] avec 20 voix sur 23 (1 pour le deuxième adjoint Eugène Legendre et 2 bulletins blancs), en raison de la démission de son prédécesseur. Réélu conseiller municipal mais non reconduit dans ses fonctions six mois plus tard, il retrouve son siège lors des élections municipales de 1977 et reste maire durant un mandat. En septembre 1973 puis en mars 1979, il est candidat de centre gauche aux élections cantonales mais il est sèchement battu : il ne recueille que 28,45 % des suffrages exprimés (32,50 % à Combourg) contre 53,38 % (54,22 %) pour le conseiller général sortant.
À nouveau candidat à la mairie en 1989, à la tête d'une « liste d'union de majorité présidentielle et d'ouverture », il est cependant défait par André Belliard.
En juin 1968, il est également le suppléant de Marcel Planchet, maire de Saint-Malo et candidat centriste aux élections législatives dans la sixième circonscription[27].
- Abel Bourgeois (1904 - à Combourg)
Notaire de profession, il entre au conseil municipal le 5 mai 1935 puis devient adjoint de Joseph Hubert père le 27 janvier 1939. En mai 1945, il est élu maire puis conseiller général de Combourg quelques mois plus tard. Battu aux élections cantonales de 1949 par Ange Denis (MRP), il retrouve son siège en 1955 et le conservera jusqu’en 1967, année où le gaulliste André Belliard conquiert le canton. Tête de liste radicale-socialiste aux législatives de 1956, il obtient 22 293 voix. À nouveau candidat en 1958, dans la circonscription de Saint-Malo, il arrive en cinquième position et recueille 10,8 % (6 550 voix) des suffrages exprimés.
Réélu maire à cinq reprises – la dernière fois à l'issue d'une élection partielle organisée les 28 avril et 5 mai 1968[18],[28] –, il quitte ses fonctions en pour raison de santé. À la même date, il est suspendu provisoirement de ses fonctions notariales[29] puis est déclaré en faillite personnelle par le tribunal de commerce de Saint-Malo[30].
Hospitalisé à l'Hôtel-Dieu de Rennes, il décède quelques jours plus tard à l'âge de 67 ans[31].
Abel Bourgeois fut par ailleurs le président-fondateur de La Jeunesse Combourgeoise, amicale sportive et culturelle créée en 1946[32].
Cultivateur et propriétaire exploitant à la Saudrais, il est élu premier édile le 16 novembre 1944 et le demeure jusqu'aux élections municipales de 1945. Il devient par la suite adjoint au maire sous les mandats Bourgeois et Hubert fils (1945-1971).
Figure locale du monde agricole, il fut président du syndicat agricole de Combourg et du Groupement de productivité ainsi que vice-président de la Fédération des syndicats agricoles d'Ille-et-Vilaine et président départemental de l'Office des céréales.
Négociant en vin et ancien combattant de la guerre 14-18, il entra au conseil municipal en décembre 1919 puis fut nommé premier adjoint en mars 1935 à la mort d'Albert Parent. Élu maire en janvier 1939[33] puis conseiller général le mois suivant, il succéda à Émile Bohuon décédé dans ses fonctions. En mai 1943, il est nommé conseiller départemental par le gouvernement de Vichy. Il restera premier édile jusqu'à son décès en 1944[34].
- Émile Bohuon (1880 - à Combourg)
Diplômé de l'École d'agriculture de Rennes et de l'École vétérinaire d'Alfort, il devint maire de Combourg lors des élections municipales de 1919. En 1928, il est élu conseiller général du canton de Combourg sous l'étiquette des radicaux indépendants et le demeurera jusqu'à son décès.
Il mourut d'une congestion à l'âge de 58 ans. Ses obsèques réunirent selon L'Ouest-Éclair plus de 3 000 personnes dont le ministre de l'Air Guy La Chambre, le président du conseil général Marcel Rupied et des maires de tout le département ainsi que des représentants de l'ordre des vétérinaires.
- Victor Thomas (1832-1885)
Entrepreneur et propriétaire d'une briqueterie, Victor Jean François Thomas fut maire de Combourg à trois reprises (1876-1877, 1878 et 1880-1885). Il était le père de Victor Célestin Thomas, poète, directeur de revues et journaliste.
Clerc de notaire en 1845, il devient greffier de justice de paix de Combourg en 1848, puis notaire dans cette même ville de 1871 jusqu'au 21 juillet 1878, date à laquelle il démissionne en faveur de son fils Émile Brugalé.
Conseiller municipal à partir du 14 février 1875, il fut nommé premier adjoint au maire par décret du 23 mai 1876, puis maire par décret du président Mac Mahon du 25 septembre 1877 jusqu'au 5 janvier 1878, où il n'est pas réélu.
Il fut ensuite président de la société de secours mutuel de Combourg de sa création le 24 novembre 1879 à son décès.
Il est l'auteur d'un livre sur la guerre de 1870, et sur l'annexion des états pontificaux, paru en 1871 intitulé "De la guerre faite à la France et à la papauté." disponible sur Gallica[35].
Conseil municipal actuel
modifierLes 29 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :
Groupe | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|
« Un nouvel élan pour Combourg » (DVD) | 25 | majorité | ||
« Combourg pour un développement solidaire » (DVG) | 4 | opposition |
Identité | Attributions | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1re | Yolande Giroux * | Finances, administration générale, environnement, développement durable et grands projets | ||||||
2e | Alain Cochard * | Aménagement du territoire, sécurité et marché hebdomadaire | ||||||
3e | Odile Delahais * | Vie économique et touristique et communication | ||||||
4e | Jean Denoual | Voirie, réseaux et affaires rurales | ||||||
5e | Isabelle Morel | Petite enfance et enfance | ||||||
6e | Jean-Luc Legrand * | Sport et cadre de vie | ||||||
7e | Marie-Noëlle Legros | Action sociale, santé publique et solidarité | ||||||
8e | Jean-Pascal Desbois | Culture, jeunesse et numérique | ||||||
* Conseiller communautaire |
Résultats des élections municipales
modifierDepuis 1983, Combourg est une ville qui vote traditionnellement à droite aux élections municipales. Il y a cependant une exception entre 1995 et 2001, période où la commune est dirigée par la socialiste Marie-Thérèse Sauvée, cette dernière ayant battu le RPR André Belliard. Cette parenthèse de six ans se referme lors du scrutin de mars 2001 avec l'élection du divers droite Joël Le Besco.
Avant cette date, Combourg eut des maires classés au centre gauche. Ainsi, le radical-socialiste Eugène Legendre remplaça fin 1944 Joseph Hubert père décédé en fonction, auquel succéda Abel Bourgeois qui dirigea Combourg de 1945 à 1970 et fut réélu à cinq reprises, et enfin Joseph Hubert fils, premier édile de 1970 à 1971 et de 1977 à 1983.
Notes et références
modifier- Maison abritant l'ancienne mairie
- Mairie de Combourg, sur le site patrimoine.bzh
- « Rénovation de la mairie. Début des travaux en 2017 », Combourg Mag, no 5, , p. 6-7 (lire en ligne).
- Administrateurs du district de Dol
- Les archives du Directoire, Tome II : intérieur, bureau des nominations et notes personnelles [1]
- « Cote LH//1092/34 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Renouvellement triennal des maires et adjoints en 1840 », Bulletin officiel du Ministère de l'intérieur, décembre 1840, p. 401 [2]
- Suspendu de ses fonctions par le préfet [3]
- « Actes officiels », La Presse, 7 janvier 1875 ([4], sur le site gallica.bnf.fr)
- « Nominations de maires », Le Temps, 22 novembre 1876 ([5], sur le site gallica.bnf.fr)
- « Nominations de maires », Le Temps, 24 septembre 1877 ([6], sur le site gallica.bnf.fr)
- « Nominations de maires et d'adjoints », Le Constitutionnel, 2 janvier 1878 ([7], sur le site gallica.bnf.fr)
- « Par décret du Président de la République, M. Jamin (Pierre-Marie) a été nommé maire de Combourg », Journal d'Ille-et-Vilaine, 1er avril 1878 [8]
- Démissionnaire à la suite de sa nomination comme percepteur à Combourg [9]
- « Élection du maire. — M. Roussel a été élu dimanche dernier, 18 février, maire de la commune de Combourg. », L'Ouest-Éclair, (lire en ligne )
- « Combourg : Conseil municipal », Ouest-France, (lire en ligne )
« Les membres du Conseil municipal rétablis dans leurs fonctions et ceux nommés a titre provisoire par arrête préfectoral du 20 octobre 1944, se sont réunis à la mairie le 16 novembre 1944. Après leur installation dans leurs fonctions, ii a été procédé à l'élection du maire sous la présidence de M. Théodore Ferrand, adjoint et doyen d'âge. Par 17 voix sur 18 votants, M. Eugène Legendre a été proclamé maire. » - Démissionnaire pour raison de santé.
- « À Combourg, la liste de gauche l'emporte sur les modérés », Le Monde, (lire en ligne).
- « À Combourg (Ille-et-Vilaine), la liste de gauche du maire sortant obtient 22 sièges sur 23 », Le Monde, (lire en ligne).
- « Les maires élu du 1er tour », Dimanche Ouest-France, no 534, , p. 10-11 (ISSN 1285-7688)
- Joël Le Besco est apparenté UMP sur le site officiel du ministère de l'Intérieur
- Sans délégations depuis octobre 2024 : « Le vice-président de Bretagne romantique, Joël Le Besco, démis de ses fonctions », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un 3e mandat pour Joël Le Besco », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Combourg. Un conseil municipal délocalisé à l’espace Malouas », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Municipales. À Combourg, Joël le Besco s’impose largement », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )
- « Le docteur Joseph Hubert élu maire de Combourg », Ouest-France, (lire en ligne )
- « M. Planchet, maire de Saint-Malo, candidat », Ouest-France, (lire en ligne )
« M. Planchet, dont le suppléant est le docteur Hubert, adjoint au maire de Combourg » - « À Combourg (Ille-et-Vilaine), la liste de gauche du maire sortant obtient 22 sièges sur 23 », Le Monde, (lire en ligne)
- « Me Bourgeois, maire démissionnaire de Combourg suspendu de ses fonctions notariales », Ouest-France, (lire en ligne )
- « La faillite d'un notaire de Combourg », Le Monde, (lire en ligne)
- « Nécrologie : Me Bourgeois ancien maire de Combourg », Ouest-France, 28-29 novembre 1970 (lire en ligne )
- L'histoire du club, sur le site de La Jeunesse Combourgeoise
- « M. Joseph Hubert est élu maire de Combourg », L'Ouest-Éclair, (lire en ligne )
- [image] « Mort de M. Hubert, conseiller départemental », L'Ouest-Éclair, 22 mai 1944 [10]
- J.-F. Auteur du texte Brugalé, De la guerre faite à la France et à la papauté / par J.-F. Brugalé, (lire en ligne)
- « Les élus », sur combourg.bzh
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Conseil municipal
- Élections municipales en France
- Histoire des maires de France
- Maire
- Combourg
- Élections à Combourg
Liens externes
modifier