Alfred Johannot

graveur, illustrateur et peintre français

Alfred Johannot né le à Offenbach-sur-le-Main et mort le à Paris est un peintre et graveur français.

Alfred Johannot
Alfred Johannot,
lithographie d'E. de Fradel dans L'Art en Province.
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieu de travail
Fratrie
Charles Johannot (d)
Tony JohannotVoir et modifier les données sur Wikidata

Il est le frère de Charles et Tony Johannot.

Biographie

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Tony et Alfred Johannot lithographiés d'après nature par Jean Gigoux dans L'Artiste.

Alfred Johannot est né le à Offenbach-sur-le-Main de parents français, originaire du Vivarais[1],[2]. En 1806, il emménage à Paris avec son père et entre à l'École du Louvre afin d'y étudier la peinture, et apprend la gravure avec son frère ainé Charles[3]. Pour vivre, il grave des œuvres de commande, vignettes et images publicitaires[4]. En 1831, il débute au Salon.

La planche Le Duc d'Anjou déclaré Roi d'Espagne en 1700, gravée d'après le tableau de François Gérard, est exposée lors du Salon de 1834. Hilaire Léon Sazerac écrit à son propos qu'il s'agit d'un « travail lourd » : « Nous préférons cent fois les spirituelles et brillantes vignettes de M. A. Johannot à ce grand cadre austère et froid comme une présentation à la cour dans toute la rigoureuse pratique de l'étiquette. Il faut des limites étroites à la mordante pointe de cet artiste ; elle s'amollit, elle perd de sa verve et de sa chaleur dans un trop large espace[5]. »


Peintures

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  • L’Annonce de la victoire d’Hastenbeck (détruit).
  • L’Arrestation de Jean de Crespierre.
  • La Bataille de Bratelen.
  • La Bataille de Rosebecque.
  • Saint Hyacinthe.
  • La Visite du duc d’Orléans à l’Hôtel Dieu à l’époque du choléra en 1832.
  • L'Entrée de Mademoiselle de Montpensier à Orléans, pendant la Fronde, en 1652, Salon de 1833, huile sur toile, 132,5 x 101 cm, musée des Beaux-Arts d'Orléans[6].
  • L’Entrée de Mademoiselle de Montpensier à Orléans, pendant la Fronde, en 1652, 1833, crayon graphite, aquarelle, gouache et gomme arabique sur papier, 45 x 37,5 cm, musée des Beaux-Arts d’Orléans[7].                                                                      
  • La Famille de Cromwell le suppliant de ne pas signer la condamnation de Charles Ier, 1833.
  • Henri II, Catherine de Médicis et leurs enfants, 1835, Paris, musée du Louvre.
  • François de Lorraine, Duc de Guise, présente à Charles IX les guerriers qui se sont distingués à la bataille de Dreux le 19 décembre 1562, 1836, Eu, Château d'Eu.

Estampes

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Henri II, Catherine de Médicis et leurs enfants (1835), Paris, musée du Louvre.

Notes et références

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  1. Marc Gauer, Histoire et généalogie de la famille Johannot et de ses alliances, 2011.
  2. Armorial du Vivarais, par Florentin Benoît d'Entrevaux.
  3. Bénézit 1999, p. 552
  4. Henri Beraldi 1981, p. 243
  5. Hilaire Léon Sazerac 1834, p. 34
  6. Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°255
  7. Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°127

Alfred Johannot dans mes mémoires 1839-1833 Alexandre Dumas chapitre CCXXV p.859-864

Annexes

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Bibliographie

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Ouvrages généraux

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Articles et analyses

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  • Champfleury, Les vignettes romantiques : histoire de la littérature et de l'art, 1825-1840, Paris, Dentu, , 440 p. (lire en ligne), p. 249-266.
  • Jules Janin, Les Catacombes : romans, contes, nouvelles et mélanges littéraires, vol. 5, Werdet, , 251 p. (lire en ligne), p. 87-128.
  • Hilaire Léon Sazerac, Lettres sur le Salon de 1834, Delaunay, , 479 p. (lire en ligne), p. 34.

Monographies

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  • Aristide Marie, Alfred et Tony Johannot, peintres, graveurs et vignettistes, Paris, H. Floury, coll. « La Vie et l'art romantiques », , 123 p. (EAN 5550002247514).

Liens externes

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