André Thérive

journaliste, critique littéraire et écrivain français du XXe siècle

André Thérive, de son vrai nom Roger Puthoste, né le à Limoges, mort le à Paris, est un écrivain, romancier, journaliste et critique littéraire français. Initiateur, aux côtés de Léon Lemonnier, du courant littéraire populiste, il est connu sous plusieurs autres pseudonymes : Candidus d'Isaurie, Candidus Isaurie, Zadoc Monteil, Romain Motier, A.T..

André Thérive
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Roger PuthosteVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Candidus d'Isaurie, Zadoc Monteil, Romain MotierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
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Georges Puthoste (d) (oncle paternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Le Temps (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
Conflit
Distinctions

Origines et jeunesse

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Roger Puthoste/André Thérive[1] est issu d'une famille de Maizey, dans la Meuse. Fils d'un propriétaire de Maizey, son arrière-grand-père Jean-Martin Puthoste y naquit en 1766 et fit une carrière d'officier d'infanterie qu'il termina comme capitaine et chevalier de la Légion d'honneur en 1804[2]. Marié avec Marianne Victoire Comte, ils furent les parents d'Antoine Puthoste né le à Tours (Indre-et-Loire), grand-père de l'écrivain. Lui aussi fit une carrière militaire qu'il termina comme officier de place. Le lieutenant Antoine Puthoste fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 1857[3]. Il mourut en 1862. De son mariage avec Marie Cécile Bérard il fut notamment le père de Georges Puthoste (1844-1905), sous-directeur des colonies, commissaire du gouvernement pour les Nouvelles-Hébrides, chevalier de la Légion d'honneur[4] ; et de Ferdinand Puthoste, né en 1846 à Maizey et mort en 1916. C'est lui qui fut le père de l'écrivain. Il fit aussi une carrière militaire qu'il termina comme vétérinaire principal de 2e classe[5] et officier de la Légion d’honneur[6]. Il avait épousé Madeleine Laugelot dont il eut Roger Jean Puthoste, connu sous le pseudonyme littéraire d'André Thérive.

Roger Puthoste fait des études au collège Stanislas, au lycée Louis-le-Grand et à la faculté des lettres de Paris, où il obtient l'agrégation des lettres[7] en 1913. Sous les drapeaux lorsque la guerre de 1914 éclate, il est blessé à Ville-sur-Cousances, le . Évacué 53 jours, de retour au front il prend part le à la malheureuse tentative de la prise des Jumelles d'Ornes et à participe au combat de Marchéville le . Une nouvelle fois blessé, il est évacué pendant 47 jours. Il est nommé caporal le , puis sergent-fourrier () enfin sergent-major () dans une compagnie de mitrailleuses. Son courage lui vaudra d’être décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire.

L'homme de lettres

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Après la grande guerre Thérive enseigne au collège Stanislas, publie L’Expatrié commencé pendant la guerre et obtient le Prix Balzac en 1924 et une bourse Blumenthal en 1926. À partir de cette date il devient critique littéraire, à la Revue critique des idées et des livres et à L’Opinion et collabore au Nouveau Siècle. Entre 1929 et 1942 il succède à Paul Souday comme critique littéraire au journal Le Temps. De 1937 à 1942 il succède à Jean Vignaud comme président de l’Association de la critique littéraire. Proche des Croix de feu (il collabore à l’organe du mouvement), il fonde avec Léon Lemonnier l’école dite « populiste » qu’il définit comme un retour du roman « à la peinture de classe, à l’étude des problèmes sociaux. »

Bien que son caractère indépendant le porte à se tenir éloigné de tout militantisme politique durant l'Occupation, en il participe à la semaine du livre de Weimar, ce qui lui vaut à la Libération une arrestation et d’être frappé d’interdit par le Comité national des écrivains[8]. Le , un décret du gouvernement de Vichy avait aussi créé une Commission de contrôle du papier d’édition, « chargée de répartir entre les éditeurs le papier devenu rare. Parmi la quarantaine de lecteurs accrédités figurent Brice Parain, Dionys Mascolo, André Thérive, Louis de Broglie, Paul Morand, Ramon Fernandez, de bords politiques souvent opposés. La secrétaire de la commission n’est autre que Marguerite Antelme[9], connue par la suite sous le nom de Marguerite Duras. »

Après la Seconde Guerre mondiale, il publie (1948) ses réflexions au jour le jour dans un petit livre intitulé « L’Envers du décor, 1940-1944 » (éditions de la Clé d'or) et collabore comme critique littéraire à de nombreux journaux : La Revue des deux mondes, Rivarol, Paroles françaises, Carrefour, etc. Vice-président de l’Union des intellectuels indépendants, cet écrivain, essayiste, chroniqueur, critique dont l’œuvre est imposante et variée, meurt à Paris, à quelques jours de son 77e anniversaire.

André Thérive fut fait chevalier de la Légion d’honneur en 1931, comme « homme de lettres ». C'est l'éditeur Bernard Grasset, qui avait publié la plupart de ses œuvres et dont il était un des auteurs phares, qui procéda à la réception dans l'ordre. Et lorsqu'il fut promu officier de la Légion d'honneur en 1938, c'est son ami écrivain Jacques Boulenger qui lui remit cette décoration[10]. Il était aussi chevalier de l’Ordre de Léopold de Belgique et officier de Polonia Restituta.

Ginette Guitard-Auviste décrit Thérive comme ayant « le visage pointu, vif comme une mangouste, sec, la voix fusant, coupante et ironique, la bouche petite, un peu pincée, la répartie toujours prête et percutante, Thérive c’est la sagacité faite homme »[11]. Elle précise que « réservé devant l’œuvre du romancier, Chardonne, toujours, sera émerveillé par le critique ″savant comme un monstre, intelligent à vous faire honte″[12]. Cet indépendant foncier est bien fait pour s’entendre avec l’anticonformiste Jacques Chardonne. Lorsque, sans autre raison que celle d’avoir exercé, dans Le Temps, sous l’Occupation, une critique littéraire sans complaisance pour personne et fait, avec d’autres artistes, le second voyage à Weimar organisé par l’occupant, Thérive aura été ″épuré″, Chardonne entrera en révolte. Elle dure encore bien des années après, puisqu’il écrit à Michel Déon : ″Thérive est la grande victime de l’épuration (parmi les vivants). Peut-être la seule. On n’a rien à lui reprocher pendant l’Occupation. Il se comporte en anarchiste, criant contre Vichy, contre l’occupant, contre tout ; mais après il a fait peur. Il ne faut jamais faire peur… On peut tuer son ennemi, mais il ne faut pas lui faire peur[13].″ »[14]

L'œuvre

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André Thérive a été critique littéraire au quotidien Le Temps et il a collaboré à la Revue critique des idées et des livres fondée en 1908 par Jean Rivain et Eugène Marsan. En 1930, il fonde avec Léon Lemonnier le Prix du roman populiste. Il laisse une œuvre abondante composée de romans, de biographies d'écrivains, d'essais portant sur la littérature et la linguistique et de traductions. Ses analyses de l'histoire de la langue française feraient preuve, selon un analyste récent, d'une conception puriste et conservatrice[15].

Cet écrivain a suffisamment marqué le siècle pour qu'on le trouve cité dans beaucoup d'ouvrages sur la littérature du XXe siècle, et dans des mémoires aussi, car il fréquenta le monde des lettres françaises pendant un demi-siècle. Ainsi, par exemple, figure-t-il parmi les auteurs retenus par Pierre de Boisdeffre dans ses histoires de la littérature française du XXe siècle[16].

Le critique Gonzague Truc établit une analyse plus complète de l'œuvre d'André Thérive, la comparant même à celle de François Mauriac :

« Ce n’est point au hasard ou par caprice que nous rapprochons du nom de François Mauriac celui d’André Thérive. Si différents, si opposés même et si peu conciliables ou réconciliables que paraissent ces deux esprits, ils ont en commun une conception pessimiste du monde plus localisée ou tempérée chez l’un, plus universelle ou absolue chez l’autre –entendez chez le premier- qui les range, bien malgré eux, dans une étrange parenté. Et ceci est capital.
[…] Mobilisé de 1914 à 1918, il tirait de ses campagnes, en 1930, sous ce titre bref et splendide de Noir et or, le moins connu et le meilleur des livres de guerre, sans excepter Le Feu de Barbusse ou Les Croix de bois de Dorgelès. Et rentré dans le civil, il appartint entièrement à la littérature.
La variété de son œuvre répond à celle de son intelligence et à cette autre universalité de sa culture. Se rappelant sa formation, il écrivait en 1925 dans Le retour d’Amazan une histoire humoristique de la littérature et […] en 1954 une Brève histoire de la langue française où l’état de la langue n’était pas apprécié avec plus d’optimisme que celui des idées ou des mœurs publiques. Critique littéraire, André Thérive brilla au Temps jusqu’à la fin tragique de cet organe en 1942. Il donna de nombreux recueils dans ce même ordre de la critique ou de l’histoire.
Avec André Thérive disparaît jusqu’à la moindre trace de cette très lointaine et pâle lueur céleste que nous voyons parfois encore percer dans les ténèbres mauriaciennes. Toutefois une exception bien singulière se voit dans ce dernier roman du genre : Comme un Voleur paru en 1947 et conforme à son titre évangélique. Il arrive, en effet, que la grâce agisse ainsi soudaine et subreptice. Celui qu’elle touche ou plutôt effleure ici, était loin de s’y attendre et ne se rend guère compte de ce qui lui arrive en des circonstances d’ailleurs assez bizarres. Notre surprise n’est pas moindre et nous nous demandons ce qui a pu se passer dans l’esprit de ce créateur qui jusque-là se faisait une aussi mauvaise idée de la création.
Hâtons-nous de dire, maintenant, que ces romans, en plus et en dehors de leur portée morale ou religieuse, ont une valeur psychologique ou documentaire et sont des œuvres d’art, d’un art tout personnel et singulièrement raffiné ? Ils sont des portraits d’âmes, si les âmes ne sont pas belles ou s’il n’y a plus d’âmes, et l’image d’un temps qui n’est pas beau. Quant au style, un style à la fois aisé, court et solide, on y goûte avec une langue impeccable, une allure entraînante, un perpétuel renouvellement de la pensée, même si on s’essouffle parfois un peu d’être mené à ce train. De plus des traits çà et là brefs encore et en profondeur : dans Sans âme, par exemple, et à propos d’un brave homme qu’on enterre par une chaude journée : "Qu’il était affreux que l’affreux de sa disparition parût ce matin-là conforme à l’ordre des choses."
Tout cela fait d’André Thérive un des plus curieux écrivains de son époque. Ce qui le caractérise d’abord, c’est le brillant de l’intelligence. Il a de l’esprit, beaucoup d’esprit, et il n’a pas seulement de l’esprit. Il n’y a dans son pessimisme outré ni amertume ni tristesse, et on dirait qu’il s’en réjouit ou s’en amuse. Il semble savoir gré au monde d’être aussi laid qu’il le fait. Il le voit de haut, si bas qu’il le mette, et en philosophie. Son analyse cependant s’applique aux collectivités comme aux particuliers et y prend une note plus impitoyable. S’il a une compassion fraternelle pour des misérables qui partagent avec lui le pain amer de la terre, il considère avec moins d’indulgence les peuples ou les corps constitués. Sa disposition naturelle et sa formation classique l’empêchent de donner dans les folies ou les facéties à la mode de l’art ou de l’écriture, et peut-être aussi de rendre assez strictement justice à des talents authentiques. Il allait jusqu’à publier en 1938 un roman satirique ; La Fin des haricots, où il arrangeait son temps à sa manière, c’est-à-dire fort mal ; en 1955, un autre, Les voix du sang, plus sérieux, mais où il apparaissait que ces voix du sang sont tout autant illusoires que l’idée de race dont elles sortent.
L’œuvre d’André Thérive prend ainsi une variété qui l’étend à toute matière. Elle reste toutefois fidèle à son principe qui est l’horreur de vivre, cette horreur de vivre que l’admirateur de Huysmans saluait dans son modèle et que lui-même professe avec une sorte d’allégresse sinon de sadisme. Aussi s’étonnerait-on que cette sorte de littérature qui dépasse le pessimisme pour atteindre le nihilisme ne fût pas lugubre si on ne savait que, par le désespoir même, elle touche à une certaine espérance. Et c’est ainsi que, par un détour, d’ailleurs périlleux, le baïanisme de Thérive et le jansénisme de Mauriac nous ramènent au simple christianisme. »[17]

Œuvres

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Romans et nouvelles

  • L'expatrié, éd. de la Sirène, 1921.
  • Le voyage de M. Renan, Grasset (coll. Le roman), 1922.
  • Le plus grand péché, Grasset (coll. Les cahiers verts), 1924. Grand Prix Balzac 1924.
  • La revanche, Grasset, 1925.
  • Les souffrances perdues, Grasset, 1926.
  • Sans âme, Grasset (coll. « Les écrits »), 1928. (Les pérégrinations et les amours de Julien à Paris en 1934. Description des milieux spiritualistes (antoinisme, occultisme) et du music-hall).
  • Le charbon ardent, Grasset (coll. Les cahiers verts), 1929.
  • Noir et or, Grasset (coll. Pour mon plaisir), 1930 (nouvelles sur la guerre de 14-18).
  • Anna, Grasset (coll. Pour mon plaisir), 1932.
  • Le troupeau galeux, chronique véritable d'Antoinette Bourignon, Grasset, 1934.
  • Fils du jour, Grasset (coll. Pour mon plaisir), 1936.
  • Cœurs d'occasion, Gallimard, 1937.
  • La fin des haricots, Grasset, 1938.
  • Tendre Paris, éd. du Pavois, 1944.
  • Comme un voleur, À l'enseigne du cheval ailé, 1947.
  • Les voix du sang, Grasset, 1955.
  • L'homme fidèle, Grasset, 1963.
  • Le baron de paille, Gallimard, (BNF 33191292)

Critique et divers

  • Poèmes d'Aminte (odes et élégies), Garnier frères, 1922.
  • Le français, langue morte ?, Plon, 1923.
  • Les soirées du grammaire club [avec Jacques Boulenger], Plon, 1924.
  • J.-K. Huysmans, son œuvre, La Nouvelle Revue Critique, 1924.
  • Le retour d'Amazan ou une histoire de la littérature française, E. Chamontin, 1925.
  • Les portes de l'enfer, Bloud et Gay, 1925.
  • Opinions littéraires, Bloud et Gay, 1925.
  • Georges Duhamel ou l'intelligence du cœur, Rasmussen, 1925.
  • Essai sur Abel Hermant, Le livre, 1926.
  • Du siècle romantique, La Nouvelle Revue Critique, 1927.
  • Le Limousin pittoresque, illustr. de Pierre Lissac, Émile-Paul frères, 1929.
  • Le Parnasse, Les œuvres représentatives, 1929.
  • Blason de la Pologne, Emile-Paul Frères, 1929.
  • Kisling, Emile-Paul Frères, 1929.
  • Supplément aux caractères ou mœurs de ce siècle de La Bruyère, éd. du Trianon, 1930.
  • Lettres parisiennes sur les divertissements et l'amour, G. Crès, 1930.
  • Frères d'armes, Les étincelles (premier vol. de la coll. Témoignage de combattants français), 1930.
  • Galerie de ce temps, La Nouvelle Revue Critique, 1931.
  • Discours prononcé à l'Académie Française par M. le Vicomte Henri de Bornier pour lé réception de M. Emile Zola et recueilli par..., éd. du Trianon, 1930.
  • Chantiers d'Europe, éd. Excelcior, 1933.
  • Feu Minouchet, L'Image, N°56, 7 Avril 1933, P.19 [lire en ligne]
  • Anthologie non classique des anciens poètes grecs, R.-A. Corrêa, 1934.
  • L'avenir de la science [avec Louis de Broglie, Raymond Charmet, Pierre Devaux, Daniel Rops, le R.P. Antonin-Dalmace Sertillanges], Plon (coll. Présences), 1941.
  • Moralistes de ce temps, Amiot-Dumont, 1948.
  • L'Envers du décor, 1940-1944, éd. de la Clé d'or, 1948 (notes sur la période).
  • Essai sur les trahisons, Calmann-Lévy, 1951 (préface de Raymond Aron).
  • Clotilde de Vaux ou La déesse morte, Albin Michel, 1957. Femme qui inspira à Auguste Comte la « Religion de l'Humanité ». Si le positivisme n'était que la doctrine d'une secte philosophique, nous n'aurions, en effet, que peu de goût à le choisir ici pour propos. Mais c'est un roman, très véritable, qui donna chair et sang à ce système, et qui en fit une religion. (p. 12).
  • Christianisme et lettres modernes (1715 - 1880), Arthème Fayard (coll. "je sais - je crois"), 1958.
  • Moralistes de ce temps, Amiot-Dumont éd., 1958 (études sur des auteurs tels que Maurice Maeterlinck, Julien Benda, Louis Lavelle, Henry de Montherlant, André Gide, Louis Dimier, Georges Bernanos).
  • Entours de la foi, Grasset, 1966.

Études de la langue

  • Querelles de langage, Stock, 1929.
  • Libre histoire de la langue française, Stock, 1954.
  • Procès de langage, Stock, 1962.

Participation à des hommages

  • Hommage à Eugène Dabit, Gallimard, 1939.
  • Hommage à René Benjamin, éd. Lanauve de Tartas, 1949.

Décorations

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Distinction

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  • Prix littéraire de la Fondation américaine pour la pensée et l'art français 1920[18].

Notes et références

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  1. Who's who in France XXe siècle, éd. J. Lafitte, 2001, biographie p. 1888.
  2. Base Leonore du fonds de la Légion d'honneur aux archives nationales, LH/2240/61
  3. Ibid., LH/2240/57
  4. Ibid., LH/2240/60
  5. équivalent du grade de lieutenant-colonel
  6. Ibid., LH/2240/58
  7. D'après André Chervel, Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950
  8. Paxton (Robert O.), Corpet (Olivier), Paulhan (Claire), Archives de la vie littéraire sous l’Occupation, Tallandier, 2011, p. 402 à 406
  9. Dominique Fernandez, Ramon, Grasset, 2009, p. 28
  10. Base Leonore, 19800035/888/4042
  11. Ginette Guitard-Auviste, Jacques Chardonne, Albin Michel, 2000, p. 193
  12. Lettre de Chardonne à Thérive du 15 février 1957
  13. Lettre de Chardonne à Michel Déon du 18 septembre 1962
  14. Ginette Guitard-Auviste, Jacques Chardonne, Albin Michel, 2000, pp. 193 et 194
  15. Désirat, Hordé, La langue française au XXe siècle, Bordas 1976, p.82
  16. BOISDEFFRE (Pierre de), Une histoire vivante de la littérature d’aujourd’hui (1939-1964), Librairie académique Perrin, 1964 (5e éd.), et Histoire de la littérature de langue française des années 1930 aux années 1980, Librairie académique Perrin, 1985
  17. Gonzague Truc, Histoire de la littérature catholique contemporaine, Castermann, 1961 p. 173 à 175
  18. « Le prix de la Fondation américaine », La Revue critique des idées et des livres,‎ , p. 347 (lire en ligne)

Liens externes

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