Aureliano Milani

peintre et graveur italien
Aureliano Milani
Il Mercato.
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Bologne (jusqu'en ), Rome (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Parentèle
Giulio Cesare Milani (oncle paternel)

Aureliano Milani, né en 1675 à Bologne et enterré le dans la même ville, est un peintre, dessinateur et graveur baroque italien du XVIIe et XVIIIe siècles actif principalement à Bologne.

Biographie modifier

Débuts de vie modifier

Aureliano Milani naît dans une famille pauvre à Bologne en 1675. Il apprend la peinture avec son oncle Giulio Cesare Milani, puis avec les peintres Lorenzo Pasinelli et Cesare Gennari, lui permettant de développer un style personnel. Peu à peu, il s'éloigne du style du baroque tardif pour rejoindre celui des éminents Carracci. Il étudia beaucoup de leurs œuvres, autant celles dans maison de son mécène, le comte Alessandro Fava, que dans le Palais Magnani de Bologne. Il reproduit à l'huile La Resurrezione d'Annibale Carracci et reproduit quelques dessins de l'œuvre[1].

Son père et lui sont confiés la tâche de la redécoration de la façade du couvent des Servites par Giambattista Bernardi, un autre de ses mécènes. Selon son père, c'est là que Milani peint ses premières vraies œuvres, un Massacre de Saint Ursule, puis une Résurrection, dans le même style qu'Annibale Carracci. Il y peint aussi à fresque le dortoir du couvent de la Sainte Annonciation à la Basilique Santa Maria dei Servi[1].

Il acquiert par la suite une certaine renommée et le Duc de Parme, François Farnèse, lui commande même quelques tableaux. C'est aussi à cette époque qu'il lit les histoires de Virgile, et avait été frappé par l'épisode du duel entre Énée et Turnus, thème qui sera repris plus tard dans plusieurs de ses peintures[1].

Cacciata dal Paradiso.

Milani à Rome modifier

À 24 ans, Milani a déjà fondé une famille et a plusieurs enfants. Pour subvenir à leurs besoins, il s'installe en 1718 à Rome et y reste quelques années. À Rome, le cardinal Camillo Paolucci lui confie la réalisation de fresques pour la Cathédrale San Pancrazio d'Albano. Il peint les retables de l'Église Santi Bartolomeo e Alessandro dei Bergamaschi, pour la Basilique Santi Giovanni e Paolo et dans l'abside de l'Église Santa Maria Maddalena. On peut aussi retrouver ses retables dans l'Église San Marcello al Corso, dans la chapelle de Pérégrin Laziosi. Il peint aussi à la fresque la galerie du Palazzo Doria-Pamphili (en)[1].

Il dessinait beaucoup, principalement à la craie noire avec appuis au crayon blanc. Il était aussi graveur sur cuivre. Il meurt à Bologne en 1749, et est enterré le 20 septembre[1].

Œuvres modifier

Liste non-exhaustive de ses œuvres :

  • Saint Jean Baptiste, Église Santi Bartolomeo e Alessandro dei Bergamaschi, Rome ;
  • Saint Jérôme et le bienheureux Napoleone Ghisilieri ;
  • La Deposizione e La cattura di Cristo, dans l'église paroissiale de Concordia sulla Secchia.

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Treccani 2010.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • (it) Renato Roli. Pittura Bolognese 1650-1800 dal Cignani ai Gandolfi, Alfa Edizioni, Bologne, 1977, (ASIN B002MVKRIU) ;
  • (it) Giancarlo Sestieri. Repertorio della Pittura Romana della fine del Seicento e del Settecento, Éditions Umberto Allemandi (it), Turin, 1994, (ISBN 978-8842204657) ;
  • (it) Stefano Pierguidi, « MILANI, Aureliano », dans Enciclopedia Treccani, vol. 74 : Dizionario Biografico degli Italiani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne) ;
  • (it) Guido Galetto. Analisi degli affreschi di Aureliano Milani nella Galleria degli Specchi di Palazzo Doria Pamphilj a Roma dans Bollettino Telematico dell’Arte, Numéro 875, 18 août 2019, (ISSN 1127-4883).

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