Autoportraits de Gustave Courbet
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Les autoportraits de Gustave Courbet sont une des parties les plus significatives de l'œuvre de l'artiste ornanais. Dans le cours de sa carrière artistique, Gustave Courbet s'est représenté souvent en se mettant en scène, particulièrement dans ses œuvres de jeunesse d'inspiration romantique (le Sculpteur, l'Homme blessé...). Le point culminant de cette production d'autoportraits est L'Atelier du peintre où l'artiste se représente au centre d'une vaste composition allégorique, entouré de personnages et de proches.
Les premiers autoportraits
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Autoportrait de Gustave Courbet à l'âge de quatorze ans — fragment de tête barbue (vers 1833), musée Carnavalet.
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Portrait de Courbet par lui-même (1840), localisation inconnue (F 10 - 1977).
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Petit Autoportrait au chien noir (1842), musée de Pontarlier.
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Autoportrait dit Courbet au chien noir (1842-1844), Petit Palais.
L'artiste en personnage romantique
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Les Joueurs de dames (1844), collection Adolpho Hauser.
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Homme rendu fou par la peur (1844), musée national de l'art, de l'architecture et du design de Norvège
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Le Sculpteur (1845), localisation inconnue.
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Le Désespéré (1843-1845), Conseil Investissement Art BNP Paribas.
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Jeune Homme assis (dessin, 1847), loc. inconnue.
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L'Homme blessé (1844-1854), musée d'Orsay.
Affirmation de l'artiste
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Le Violoncelliste (1847), Nationalmuseum.
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L'Homme à la pipe (vers 1849), musée Fabre.
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Autoportrait (dessin, 1852), British Museum.
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Portrait d'homme dit Portrait de l'artiste par lui-même (1850-1853), Ny Carlsberg Glyptotek.
Courbet se met en scène
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Autoportrait dit au col rayé (1854), musée Fabre.
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La Rencontre, ou Bonjour Monsieur Courbet (1854), musée Fabre.
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L'Atelier du peintre (1855), musée du Louvre.
Derniers autoportraits
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Petit Autoportrait (1865-1866), musée des Beaux-Arts de San Francisco.
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Autoportrait (dessin, 1871), musée du Louvre.
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Autoportrait à Sainte-Pélagie (vers 1872), musée Courbet.
Notes et références
modifier- « La Truite », sur musee-orsay.fr (consulté le ) : « On peut sans doute voir dans l'image de ce poisson piégé, vaincu mais encore vivant, une représentation du peintre lui-même, toujours en proie à ses justiciers. Brisé par les épreuves qu'il vient traverser »
- Michèle Haddad, Gustave Courbet: peinture et histoire 2007 p. 19
Bibliographie
modifier- Marie Thérèse Lemoyne de Forges, Autoportraits de Courbet (Catalogue d'exposition), Paris, Éditions des Musées nationaux, (OCLC 872215895).
- Laurence Des Cars (conservateur au musée d'Orsay), Dominique de Font-Réauls (conservateur au musée d'Orsay), Gary Tinterow (directeur du département d'art moderne et contemporain du Metropolitan Museum of Art) et Michel Hilaire (directeur du musée Fabre), Gustave Courbet : Exposition Paris, New York, Montpellier 2007-2008, Paris, Réunion des musées nationaux, , 477 p. (ISBN 978-2-7118-5297-0).
- Jorge Coli, L'Atelier de Courbet, Paris, Hazan, , 143 p. (ISBN 978-2-7541-0160-8), « L'atelier, c'est moi », p. 20-35.
- Stéphane Guégan, Laurence Madeline et Thomas Schlesser, L'Autoportrait dans l'histoire de l'art, Issy-les-Moulineaux, Beaux Arts éditions, , 255 p. (ISBN 978-2-84278-689-2), « Gustave Courbet, le nombril du monde », p. 102-113.
- Ségolène Le Men, « Les « incipit » de Courbet et l’autoportrait », dans Fabrice Flahutez, Itzhak Goldberg, Panayota Volti, Visage et portrait, visage ou portrait, Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest, (ISBN 2821826796, DOI 10.4000/books.pupo.936, lire en ligne), p. 157-174.