Bataille de Philippi

bataille de la guerre de Sécession

La bataille de Philippi (aussi connue sous le nom de Philippi Races, « Courses de Philippi »), se déroula le , dans le comté de Barbour, lors de la guerre de Sécession. Traitée ultérieurement (en particulier par Ambrose Bierce dans ses souvenirs de guerre) comme une escarmouche de faible importance, la bataille de Philippi (3 000 unionistes contre 800 confédérés, une trentaine de morts environ…) fut le premier affrontement organisé de la guerre de Sécession.

Bataille de Philippi Races
Description de l'image Lander ride at Battle of Philippi Races.png.
Informations générales
Date
Lieu Comté de Barbour, Virginie-Occidentale
Issue Victoire de l'Union
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Commandants
Thomas A. Morris George A. Porterfield
Forces en présence
3 000 800
Pertes
4 26

Guerre de Sécession

Batailles

Campagne de Virginie-Occidentale

Coordonnées 39° 09′ 07″ nord, 80° 02′ 23″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de Philippi Races
Géolocalisation sur la carte : Virginie-Occidentale
(Voir situation sur carte : Virginie-Occidentale)
Bataille de Philippi Races

Les troupes de l'Union, commandées par le brigadier général Thomas A. Morris, partent de Garfton vers Philippi. L'attaque est dirigée par le colonel Benjamin F. Kelley[1].

Le colonel Porterfield, commandant les troupes confédérées, apprend l'avancée des troupes de l'Union vers Philippi et se prépare à se retirer lorsque la pluie se met à tomber. En raison de l'intensité de la pluie, il attend pensant qu'elle arrêterait aussi la progression fédérale. Mais, à l'aube, deux canons fédéraux se font entendre et les troupes fédérales continuent leur progression vers le sud[2]. Au début de l'engagement, le colonel Kelley est sévèrement blessé à la poitrine. Le colonel Ebezener Dumont, du 7th Indiana Infantry, prend alors le commandement des troupes fédérales[1]. Alors que les troupes confédérées s'enfuient, les troupes de l'Union les poursuivent jusqu'à l'épuisement.

La bataille de Philippi vit les débuts prometteurs du jeune général George McClellan ; l'exploit équestre du colonel unioniste Frederick W. Lander qui descendit au galop une pente abrupte (voir illustration), et la débandade des confédérés (d'où le nom de « Courses de Philippi ») ; et les 2 premières amputations de membres pratiquées en urgence sur le terrain. Le Dr James Robinson, du régiment de volontaire de l'Ohio, pratique l'amputation d'une jambe d'un soldat confédéré, James Edward Hanger, lors d'une intervention de 45 minutes sans anesthésiant[2].

Lien externe

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Références

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  1. a et b (en) David J. Eicher, The Longest Night : A Military History of the Civil War, Simon and Schuster, , 992 p. (ISBN 978-0-7432-1846-7, présentation en ligne).
  2. a et b (en) Debra Smith, Young Heroes of the Confederacy, Pelican Publishing Company, Inc., , 128 p. (ISBN 978-1-4556-1684-8, présentation en ligne).