Blason de Paris
Le blason de Paris est un blason faisant appel à la symbolique antique de la navigation sur la Seine pour représenter Paris, la capitale de la France.
Armoiries de Paris | |
Détails | |
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Adoption | |
Timbre | Couronne murale. |
Écu | De gueules à la barque antique équipée d'argent, voguant sur une onde du même ; et au chef d'azur, semé de fleurs de lys d'or, l'écu surmonté d'une couronne murale sommée de quatre tours d'or, contenu de la devise : Fluctuat nec mergitur et accosté de deux branches de sinople (chêne et laurier) croisées en pointe et liées de gueules par un ruban du même auquel sont appendues, en pointe, l'étoile de la Légion d'honneur, à dextre, la croix de la Libération, à senestre, la croix de guerre, toutes trois au naturel. |
Soutiens | Une branche de chêne à dextre et une de laurier à senestre[1] |
Devise | Fluctuat nec mergitur. |
Ordres | Croix de la Légion d'honneur Croix de Guerre – Croix de la Libération |
Précédentes versions | |
Usage | Mairie de Paris |
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Description
modifierSon blasonnement est[2] :
« De gueules à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or »
Le navire représenté figurait déjà en [3] sur le sceau de la puissante corporation des Marchands de l'eau, et remonterait même jusqu'aux nautes de Lutèce, corporation très importante dans la ville durant l'Antiquité gallo-romaine.
La devise de la ville, « Fluctuat nec mergitur » (« Il est battu par les flots, mais ne sombre pas[3] »), est également une référence à ce bateau.
Dans ses ornements extérieurs, il comporte également les décorations que la ville a été autorisée à faire figurer dans ses armoiries[1] : la Légion d'honneur (décrets des et ), la croix de guerre – (citation du et décret du ) et la croix de la Libération (décrets des et ). Il est surmonté d'une couronne murale d'or à cinq tours, et encadré à dextre d'une branche de chêne et à senestre d'une de laurier. La devise est classiquement inscrite sur un listel en dessous.
Histoire
modifierDe Lutèce au Paris royal
modifierUne nef, ou un vaisseau, qui ressemble fortement à la représentation d'un cogue, bien que fluvial, fut jusqu'à la Révolution de [3] le symbole de la corporation des « marchands de l'eau », qui donna ensuite naissance à la municipalité de Paris. On a même pu faire remonter ce symbole aux nautes de Lutèce dès l'époque gallo-romaine, même si sa forme n'a pas toujours été la même.
Sainte Geneviève, patronne de Paris, compte la nef parmi ses attributs. En effet, au milieu du Ve siècle, elle avait organisé avec la corporation des Nautes des convois sur la Seine pour ravitailler Paris depuis Troyes et Meaux[4].
Une première mention d'armoiries de Paris apparaît dès lorsque Philippe Auguste, au moment de son départ pour la Terre sainte, donne pour premières armoiries à la ville de Paris[5] :
« un écu dont le champ était de gueules, à la nef d'argent, au chef d'azur, semé de fleurs de lys d'or »
Le rouge était la couleur de l'oriflamme de Saint Denis, un étendard des rois de France en temps de guerre et qui symbolise le sang du martyr, alors que le bleu adopté par Philippe Auguste est une couleur rare et chère portée par la Vierge Marie[6],[7].
C'est saint Louis qui reconnut pour la première fois officiellement le sceau de Paris. Ce sceau permettait de sceller les actes pris par le prévôt des marchands, désigné par ses pairs pour diriger la cité[8].
Selon d'autres sources, c'est le dauphin du roi de France, Charles V, qui ajouta au blason son chef semé de fleurs de lys, emblème du pouvoir royal, pour indiquer la suprématie de la royauté sur la capitale, après le siège de Paris de qui l'opposa au prévôt des marchands de Paris, Étienne Marcel[9].
Sur les sceaux du XIVe siècle, on trouve la légende « Sigillum mercatorum aquæ Parisius » (Sceau des marchands de l'eau de Paris), toujours en vigueur jusqu'aux premières années du XVe siècle.
La transformation du sceau en véritable blason représentant un vaisseau surmonté d'un chef de fleurs de lys sans nombre est notamment attestée par les lettres patentes délivrées par Louis XVIII le , qui citent elles-mêmes une ordonnance du [10], avec pour description[11] :
« De gueules un vaisseau équipé d'argent, soutenu d'une mer de même, un chief d'azur semé de fleurs de lys d'or sans nombre. Lesdites armoiries, surmontées d'une couronne murale de quatre tours, et accompagnées de deux tiges de lys formant supports »
Paris, capitale républicaine, impériale ou royale
modifierEntretemps, lorsque la Révolution a aboli la noblesse par le décret du , elle a simultanément supprimé tous les emblèmes correspondants. La municipalité de Paris a rapidement obtempéré en décidant la suppression de ses propres armoiries dès novembre de la même année.
Il a fallu attendre le Premier Empire pour que les villes soient à nouveau officiellement autorisées à se doter d'armoiries. Pour Paris, cela s'est concrétisé par les « lettres patentes » accordées à la ville de Paris par Napoléon Ier le , dans lesquelles le chef du blason comporte trois abeilles d'or sur fond de gueules en lieu et place des fleurs de lys. On y voit de plus apparaître une étoile d'argent au-dessus de la nef, et la déesse Isis en proue de la nef.
La Restauration, par les lettres patentes de Louis XVIII de , a ensuite rétabli les armoiries de Paris dans leur forme traditionnelle.
De à , de la Deuxième République au début du Second Empire, le chef d'azur semé de fleurs de lis a été remplacé par un semé d'étoiles. C'est Napoléon III qui a permis le retour du chef fleurdelisé de France.
Paris, ville décorée
modifierPar décret du 9 octobre 1900[12], la ville de Paris est autorisée à faire figurer dans ses armoiries la croix de la Légion d'honneur, en conséquence de quoi ses armoiries sont, par décret du 27 mars 1901 signé par le président Émile Loubet, réglées comme suit[13] :
« De gueules, au navire équipé d'argent, voguant sur des ondes de même au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or ; l'écu timbré d'une couronne murale de quatre tours d'or, surmonté de la devise « Fluctuat nec mergitur » et accolé d'une branches de chêne et d'une de laurier liées d'un ruban de gueules soutenant l'étoile de la Légion d'honneur. »
Après la citation à l’ordre de l’armée du par Georges Clemenceau[14], valant attribution à Paris de la croix de guerre –, un décret du donne la nouvelle description officielle des armoiries de Paris[15] :
« De gueules à la barque antique (équipée) d'argent, voguant sur une onde du même, au chef d'azur semé de fleur de lys d'or ; l'écu surmonté d'une couronne murale sommée de quatre tours d'or, soutenue de la devise Fluctuat nec mergitur et accosté de deux branches de sinople (chêne et laurier) croisées en pointe et liées de gueules, par un ruban du même auquel sont appendues, à dextre, l'étoile de la Légion d'honneur, à senestre, la Croix de guerre, toutes deux au naturel. »
Une représentation conforme à ce décret est dessinée en 1924[2] par Antoine Constant Dilly (1882-1966), ancien élève de l'École Boulle à Paris, dessinateur, décorateur électricien, secrétaire général adjoint du Comité régional des Arts Appliqués de Paris[16].
Une version des armoiries de Paris dessinée et gravée par Jules Piel (1882-1978), également conforme au blasonnement de 1924 avec ses deux décorations, est utilisée pour un timbre-poste brun-rouge en vente du au [17],[18],[19],[20]. Ce timbre est réédité en série limitée par La Poste en 2024 en couleur bleue, vendu inséré dans une affiche jaune des mêmes armoiries[21],[22].
En 1942, un dessin des armoiries de Paris fut réalisé par le dessinateur héraldiste Robert Louis (1902-1965) dans le cadre des travaux de la Commission d'héraldique urbaine de la Seine instituée par arrêté du 18 février 1942, dont il est membre[2],[23]. Le décret du « déterminant les armoiries des communes du département de la Seine » approuve ces travaux mais donne en son article 1 le blasonnement de toutes les communes de la Seine sauf de celle de Paris[23],[2]. L'article 2 précise que : « Les dessins des armoiries, tels qu'ils sont annexés à l'exemplaire original du présent arrêté, font autorité. Toute représentation qui en sera faite devra être rigoureusement conforme à ces dessins ».
Dernière modification des armes de Paris, le décret du , signé par le président de la République, Vincent Auriol[24]. Ce décret incorpore, aux armoiries de la ville, la croix de la Libération, décernée par le général de Gaulle, le [25]. Les nouvelles armoiries sont ainsi réglées :
« De gueules, à la barque antique équipée d'argent, voguant sur une onde du même ; et au chef d'azur, semé de fleurs de lys d'or, l'écu surmonté d'une couronne murale sommée de quatre tours d'or, [s]outenue de la devise : Fluctuat nec mergitur et accosté de deux branches de sinople (chêne et laurier) croisées en pointe et liées de gueules par un ruban du même auquel sont appendues, en pointe, l'étoile de la Légion d'honneur, à dextre, la Croix de la Libération, à senestre, la Croix de guerre, toutes trois au naturel. »
La blasonnement des armes de est donc reconduit, seule la croix de la Libération est rajoutée.
Antoine Constant Dilly et Robert Louis réalisent une mise à jour de leur dessin respectif des armoiries de la ville de Paris afin d'intégrer la croix de la Libération[26],[2]. Robert Louis estime que sur le blason dessiné par Dilly : « Les fleurs de lis sont transformées en piques de grilles. La nef semble sombrer. La figuration des ondes est interrompue sans raison, vers la pointe. »[2]. Il précise que les armes de son dessin sont « établies selon les usages de l'art et de la science héraldiques » et qu'elles s'énoncent comme suit :
« Blason : De gueules à la nef équipée d'argent voguant sur des ondes du même, mouvant de la pointe ; au chef d'azur, semé de fleurs de lis d'or.
Ornements extérieurs : l'écu timbré d'une couronne murale d'or à cinq tours crénelées et soutenu par deux branches : de chêne (à dextre) et de laurier (à senestre) au naturel, croisées en pointe en sautoir, retenant un listel de parchemin chargé de la devise en lettre romaines de sable "Fluctuat nec mergitur" . Les décorations au naturel, sont appendues à la pointe de l'écu. – au centre : la Légion d'honneur (décret du 9 octobre 1900) – à dextre : la Croix de la Libération (décret du 24 mars 1945) – à senestre : la Croix de Guerre 1914-18 (décret du 28 juillet 1919). »
Le décret de 1949 est cependant le dernier texte officiel définissant les armoiries de la ville de Paris[27].
Le dessin de Robert Louis est utilisé en particulier en pour le timbre postal 0,30 franc Blason de Paris et, dans sa version grandes armoiries, par la Mairie de Paris pour la carte de paiement du stationnement Paris carte[28].
Galerie au fil du temps
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Sceau des marchands de l'eau de Paris en (SIGIL[LVM ME]RCATORVM AQVE PARISIVS), moulage du XIXe siècle[29].
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Sceau de (contre-sceau) appendu à une vente faite devant le prévôt des marchands. « Un vaisseau avec ses deux châteaux, son mât, sa voile et ses agrès, voguant à gauche. La voile est au chef de trois fleurs de lys et est accostée dans le champ de deux autres »[30].
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Enluminure du blason de Paris ().
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Armes de la ville de Paris en .
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Enluminure du blason de Paris (XVIe siècle).
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Blason de Paris sous le Premier Empire (–).
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Représentation du blason de Paris en 1844.
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Blason de Paris sous la IIe République.
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Armoiries de la ville de Paris selon décret du .
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Blason actuel de Paris, dessin de 1942 (éléments présents dès ).
Utilisation actuelle
modifier- On le trouve, en diverses versions de son dessin, sur de nombreux équipements publics parisiens, parmi lesquels l'hôtel de ville, les mairies d'arrondissement, les gares parisiennes, les ponts, les écoles et collèges parisiens, les petites « fontaines à boire de la Ville de Paris » dites fontaines Wallace, les colonnes Morris, les bancs Davioud et autres mobiliers urbains parisiens.
- Dans sa version la plus complète, selon le dessin de 1942 de Robert Louis, il a un temps illustré la carte parisienne de paiement du stationnement appelée Paris carte[28].
- Il est aussi repris de manière stylisée dans le logo de la Mairie de Paris, que l'on trouve sur de nombreux affichages municipaux, sur divers véhicules de la ville, sur les boitiers muraux de l'éclairage public, etc.
- Aujourd'hui, la préfecture de police de Paris utilise un blason largement inspiré de celui de la ville de Paris.
- La garde républicaine arbore également sur le bandeau frontal de son casque de cavalerie ce blason.
- Il a été également représenté, suivant le dessin de 1942 de Robert Louis, sur un timbre postal émis en , le 0,30 franc Blason de Paris.
Selon les représentations, on peut remarquer que le navire comporte un seul, deux ou trois mâts, et qu'il est représenté avec ou sans rames. La couronne murale qui le surmonte ne comporte souvent que trois ou quatre tours.
Inspiration
modifier- Albert Uderzo s'en est inspiré en pour dessiner le blason du Tartre-Gaudran, une petite commune aux confins de l'Île-de-France.
- Le blason a également été utilisé pour le logo des Jeux olympiques d'été de qui se sont déroulés à Paris.
Propositions de modifications
modifier- En raison des services rendus par les pigeons voyageurs durant le siège de Paris en , l'homme politique Edgar Quinet aurait suggéré qu'un pigeon soit symbolisé dans les armoiries de Paris en haut du mât de la nef[31],[3].
Couleurs de Paris
modifierLes couleurs traditionnelles de la ville de Paris sont, de longue date, le rouge et le bleu. Leur apparition officielle remonte à l'année , quand Étienne Marcel, prévôt des marchands, alors en conflit avec le dauphin, futur Charles V, fit revêtir à ses partisans des chaperons mi-rouges, mi-bleus[32]. On peut par exemple les voir sur la tenue domicile des joueurs du Paris Saint-Germain.
Galerie de photos
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Façade pavoisée de l'hôtel de ville de Paris
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Blason de Paris sculpté sur l'école de la rue de la Providence, Paris 13e.
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Autre blason, avec rames, sur l'école de la rue Damesme, Paris 13e.
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Blason de l'époque Louis-Philippe, avec étoiles au lieu des traditionnelles fleurs de lys.
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Blason assez différent sculpté en fronton de la piscine de la Butte-aux-Cailles, Paris 13e.
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Blason situé au-dessus de la grille d'entrée de l'école Estienne, boulevard Auguste-Blanqui, Paris 13e.
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Blason ornant le viaduc d'Austerlitz, ligne 5 du métro, sur la Seine.
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Blason de la gare d'Austerlitz, sur la verrière d'entrée nord de la ligne 5 du métro.
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Blason de Paris gravé sur un banc public.
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Blason de Paris ornant la plaque de nom du square Marie-Curie, Paris 13e.
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Logo moderne de Paris sur un boitier mural d'éclairage public.
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Blason sur une colonne Morris moderne.
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Blason, 12, rue de la Banque, Paris 2e.
Arrondissements de Paris
modifierEntre et , une « Commission héraldique de la Seine » siégea à l'Hôtel de ville. Dialoguant avec les maires d'arrondissement, l'héraldiste Robert Louis dessina vingt blasons inspirés de l'histoire, de la géographie et du patrimoine des arrondissements parisiens. Comme le note le journaliste Simon Arbellot, un temps proche du gouvernement de Philippe Pétain, le régime de Vichy vit d'un bon œil cette démarche de traditionalisme iconographique. Le Guide des touristes gastronomes de est la première publication à révéler ces armoiries officieuses au grand public[33].
Blason | Écartelé : au 1er d'azur au clocher de Saint Germain l'Auxerrois d'argent accosté de deux rosaces d'or, au 2e de gueules à la colonne de Vendôme d'argent accostée de deux couronnes de laurier d'or, au 3e de gueules à la Bourse du Commerce d'argent, au 4e d'azur à l'Arc de triomphe du Carrousel d'argent[34]. |
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Détails | Non officiel |
Blason | D'azur à la fasce d'or frettée de gueules accompagnée en chef d'un rais d'escarboucle d'or et en pointe de trois besants du même ordonnés 2 et 1. |
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Détails | L'escarboucle fait référence à l'orfèvrerie de la rue de la Paix ; le fretté, à la confection textile du Sentier ; et les besants renvoient, eux, à la Bourse. Non officiel |
Blason | D'or à la fasce de gueules chargée d'un parchemin d'argent, accosté de deux macles d'or, accompagnée en chef d'une mitre de gueules accostée de deux roues dentelées de sable et en pointe d'une croix pattée au pied fiché de gueules. |
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Détails | La charte et les macles renvoient aux Archives nationales (hôtels de Rohan et Soubise) ; la mitre, à l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs ; les engrenages, aux Arts et Métiers et la croix pattée, au quartier du Temple. Non officiel |
Blason | D'azur semé de fleurs de lis d'or à la croix d'argent ; sur le tout, de gueules à la nef d'argent voguant sur une mer du même. |
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Détails | Deux éléments iconographiques font ici référence à l'île de la Cité : l'azur et les fleurs de lis renvoient au palais de la Cité et aux rois de France, tandis que la croix d'argent fait écho à la cathédrale Notre-Dame de Paris. L'écusson proche des armoiries parisiennes, au centre, évoque quant à lui l'Hôtel de ville. Non officiel |
Blason | D'azur au livre ouvert tenu par une main d'argent sortant d'une nuée du même mouvant du chef, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en flancs et une en pointe ; à la bordure de gueules chargée de huit coquilles d'or. |
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Détails | Ce blason s'inspire des armoiries de la Sorbonne. Les coquilles font, elles, référence aux patrons de l'arrondissement, saint Jacques et saint Michel. Non officiel |
Blason | Écartelé : au 1er d'azur à l'écu de sable chargé de trois besants d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, au 2e d'or au tourteau d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or, soutenu de cinq tourteaux de gueules ordonnés 2, 2 et 1, au 3e d'or au faisceau de sable, lié, enrubanné et enflammé de gueules, au 4e d'azur à la croix patriarcale recroisetée d'argent accostée de deux lettres capitales S affrontées d'or. |
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Détails | Le premier quartier fait référence aux armoiries de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, tandis que les tourteaux du deuxième quartier renvoient aux armes des Médicis (le palais du Luxembourg ayant été commandé par Marie de Médicis). Le troisième quartier évoque l'Institut. Enfin, le quatrième quartier fait allusion à l'église Saint-Sulpice. Non officiel |
Blason | De gueules à deux épées hautes d'argent passées en sautoir, accompagnées en chef et en flanc de trois abeilles d'or et en pointe d'un coupeau d'argent ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. |
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Détails | Alors que les fleurs de lis renvoient au peuplement aisé et aristocratique du boulevard Saint-Germain, les abeilles font référence, par leur symbolique impériale, aux Invalides. Les épées en sautoir évoquent, elles, l'École militaire. Le coupeau évoque le quartier du Gros-Caillou. Non officiel |
Blason | D'azur au chevron écimé d'argent, chargé de six arbres de gueules, sommé d'une aigle de l'Empire d'or, accompagné en chef de deux roses d'argent, et en pointe d'une flamme d'or mouvant de la pointe surmontée d'une épée abaissée du même. |
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Détails | Les arbres rappellent les Champs-Élysées, tandis que les roses font allusion au commerce de luxe qu'héberge traditionnellement l'avenue. L'aigle impérial rappelle l'Arc de triomphe. La flamme et l'épée font référence, elles, à la flamme du Tombe du Soldat inconnu. Non officiel |
Blason | Coupé : au 1er d'azur à la crosse contournée d'or, accostée de deux lettres onciales M d'argent, chacune surmontée d'une fleur de lis d'or, au 2e de gueules à la lyre d'or. |
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Détails | La crosse et les deux M rappellent la suzeraineté de l'abbaye de Montmartre, aujourd'hui détruite, qui s'étendait approximativement sur le site actuel de la place des Abbesses. La lyre d'or, elle, évoque l'opéra Garnier. Non officiel |
Blason | D'azur au sautoir du champ bordé d'un filet d'argent, cantonné au 1er d'un soleil, aux 2e et 3e d'une fleur de lis, au 4e d'une rosace (roue ?), le tout d'or ; sur le tout, de gueules à saint Laurent issant d'argent tenant un gril de sable. |
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Détails | Le sautoir et la roue rappellent que l'arrondissement compte des gares de grande envergure (gare du Nord et gare de l'Est). Les fleurs de lis et le soleil évoquent les portes Saint-Denis et Saint-Martin ; saint Laurent, enfin, renvoie à l'enclos Saint-Laurent. Le gril que tient le saint correspond à sa représentation héraldique traditionnelle, le gril étant supposément l'instrument de son martyre. Non officiel |
Blason | De gueules au chevron d'or chargé de cinq clous de sable, accompagné de trois marguerites tigées et feuillées d'argent boutonnées d'or ; au chef d'azur chargé d'une montgolfière d'argent accostée de deux rocs d'échiquiers d'or. |
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Détails | Les marguerites font allusion à Sainte-Marguerite ; les rocs d'échiquier, au quartier de la Roquette ; les clous, à l'industrie du bois et la montgolfière, aux premières expériences aéronautiques menées par les frères Montgolfier et le physicien Pilâtre de Rozier. Le premier vol habité partit du jardin de la Folie-Titon, aujourd'hui détruite. Non officiel |
Blason | De gueules au lion d'argent, à la bordure d'or chargée de sept arbres de sinople ; au chef brochant d'azur, chargé d'une fleur de lis d'or accostée de deux grappes de raisin du même. |
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Détails | Le lion fait référence à la Gare de Lyon ; les arbres, à ceux du faubourg Saint-Antoine, et les grappes, aux entrepôts de Bercy, anciens sites de stockage le long de la Seine réservés aux négociants en vin. Non officiel |
Blason | D'azur à la fleur de lis d'or enfermée dans une cordelette du même formant la lettre G ; au chef cousu de gueules chargé d'une mitre d’or accostée de deux roues d'engrenage du même. |
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Détails | Non officiel |
Blason | D'argent à la croix de gueules, sur le tout d'azur aux trois fleurs de lys d'or et au bâton péri en bande de gueules brochant, bordé d'azur aux huit étoiles d'argent[35]. |
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Détails | Non officiel |
Blason | De gueules à la bande d'or chargée de trois roues dentées de sable, accompagnée en chef d'un flambeau d'argent enflammé d'or et en pointe d'un microscope d'argent. |
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Détails | Non officiel |
Blason | Coupé : au 1er parti au I de gueules au château de la Muette d'argent, ajouré du champ, accompagné en chef d'une fleur de lis d'or accostée de deux croisettes du même, au II d'argent à trois chevaux galopant de sable, bridés et sellés d'or, au 2e d'azur à trois arbres arrachés d'or. |
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Détails | Officiel |
Blason | D'or à la grenade de sable enflammée de gueules, surmontée de deux chevrons alésés de sable rangés en fasce, à la bordure engrêlée de gueules ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or surmontées d'un lambel d'argent, le chef brochant sur la bordure. |
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Détails | Non officiel |
Blason | De gueules au cep de vigne d'or ; mantelé croiseté d'or chargé de deux moulins à vent de sable : au chef d'azur chargé de la lettre onciale M d'argent accostée de deux fleurs de lis d'or. |
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Détails | Non officiel |
Blason | De gueules au mont de trois coupeaux d'or sommé d'un kiosque d'argent ; au chef du même chargé d'une croix de Malte de sinople accostée de deux rencontres de vaches de sable. |
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Détails | Non officiel |
Blason | De gueules au chevron d'argent chargé de cinq pals ondés d'azur, accompagné en chef à dextre d'une fleur de lilas d'argent tigée et feuillée d'or et à senestre d'une grappe de raisin d'or tigée et feuillée d'argent, et en pointe d'une tour du même, maçonnée de sable, mouvant de la pointe et sommée d'un télégraphe de Chappe d'argent. |
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Détails | Non officiel |
Références
modifier- Thierry Halay, Paris et ses quartiers, Paris/Montréal, L'Harmattan, coll. « Histoire de Paris », , 287 p. (ISBN 2-7384-6691-5), « Armoiries de la Ville de Paris », p. 8 [lire en ligne].
- Plaquette Symboles de Paris. Évocation d'histoire par Robert Louis (1902-1965). Imprimerie Imbert, Saint-Étienne (procédé typo-émail). Une version est reproduite en ligne sur la page « Histoire des armoiries de la ville de Paris » du site armoiriesdeparis.fr par Jacques Cuny.
- « « Fluctuat nec mergitur », l'histoire de la devise de Paris », sur paris.fr, Ville de Paris.
- Michel Sot, « Geneviève au secours de Paris », L'Histoire, no 469, , p. 24–25 (lire en ligne).
- Nicolas Viton de Saint-Allais, L'art de vérifier les dates des faits historiques..., vol. 5, Paris, C.-F. Patris, (BNF 30249583), p. 537 [lire en ligne].
- « Quelle est l'origine du blason de Paris ? », sur pariszigzag.fr (consulté le ).
- Bernard Richard, Petite histoire du drapeau français, Paris, CNRS Éditions, , 156 p. (ISBN 978-2-271-09445-2, 978-2-271-09446-9 et 978-2-271-09447-6), p. 66 [lire en ligne].
- Seine parisienne, Paris, Éditions du Pavillon de l'eau, .[source insuffisante]
- Fernand Bournon, Paris : Histoire, monuments, administration, environs de Paris, Paris, Armand Colin, , 384 p. (BNF 30147812), « Les Armoiries de Paris », p. 292 [lire en ligne].
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, éditions de Minuit, , 1583 p. (ISBN 2-7073-1054-9), p. 46.
- François Rittiez, L'Hôtel de ville et la bourgeoisie de Paris : Origines, mœurs, coutumes, institutions municipales depuis les temps les plus reculés jusqu'à , Paris, Durand, , 408 p. (BNF 31221775), p. 64–65 [lire en ligne].
- Décret du « autorisant la ville de Paris à faire figurer dans ses armoiries la croix de la Légion d'honneur », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 277 de la 19e année, , p. 3139. Le rapport en préambule du décret stipule : « La ville de Paris, depuis plus d'un siècle, a montré que ses habitants savaient défendre avec un égal dévouement nos frontières et nos libertés. Ses enfants se sont montrés en 1870-1871 les dignes émules de leurs ancêtres de 1792 et de 1814. Le Gouvernement estime qu'il est nécessaire de perpétuer ces souvenirs par un témoignage éclatant de la reconnaissance nationale. ».
- Décret du réglant les armories de la ville de Paris, Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 97 de la 20e année, , p. 1347.
- citation à l’ordre de l’armée du par Georges Clemenceau, Journal officiel de la République française, no 209, de la 51e année, , p. 8124 : « LA VILLE DE PARIS : Capitale magnifiquement digne de la France. Animée d'une foi patriotique qui ne s'est jamais démentie, a supporté avec une vaillance aussi ferme que souriante de nombreux bombardements par avions et par pièces à longue portée. A, de 1914 à 1918, ajouté des titres impérissables à sa gloire séculaire. ».
- Décret du modifiant les armories de la ville de Paris, Journal officiel de la République française, no 47, , p. 1698.
- Dessin des armes de Paris, conformes au décret du 14 février 1924, signé « AC Dilly » et conservé dans les réserves du musée du Petit Palais (fiche sur le site des musées de la ville de Paris)
- Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 333 de la 60e année, , p. 1100 (sur Gallica)
- Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 150 de la 61e année, , p. 796 (sur Gallica)
- Timbre de 1941 « Armoiries des villes de France (Première série) - Armoiries de Paris » sur le site Phil Ouest - Les timbres de France.
- timbre POSTE-1941-56 sur l'Encyclopédie du timbre en ligne.
- Le Monde du 24 mai 2024.
- Paris PHILEX 2024 - Affiche des armoiries de Paris sur le site Phil Ouest - Les timbres de France.
- Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 159 de la 61e année, , p. 851 (sur Gallica)
- Décret du portant définition des armories de la ville de Paris, Journal officiel de la République française, no 207, , p. 8802.
- Décret du par le général de Gaulle, Journal officiel de la République française, no 75, de la 77e année, , p. 1695 décrétant que « la Croix de la libération est décernée à la ville de Paris pour le motif suivant » : « Capitale fidèle à elle-même et à la France, a manifesté, sous l'occupation et l'oppression ennemies, et en dépit des voix d'abandon et de trahison, sa résolution inébranlable de combattre et de vaincre. Par son courage en présence de l'envahisseur et par l'énergie indomptable avec laquelle elle supporta les plus cruelles épreuves, a mérité de rester l'exemple pour la nation tout entière. Le 19 août, conjuguant ses efforts avec ceux des armées alliées et françaises, s'est dressée pour chasser l'ennemi par une série de glorieux combats commencés au cœur de la cité et rapidement étendus en tous les points de la ville. Malgré de lourdes pertes subies par les Forces françaises de l'intérieur levées dans son sein, s'est libérée par son propre effort puis, unie à l'avant-garde de l'Armée française venue à son secours, a, le 25 août, réduit l'Allemand dans ses derniers retranchements et l'a fait capituler. ».
- [Page « Fluctuat nec mergitur », l'histoire de la devise de Paris], sur le site de la mairie de Paris, montrant le dessin des armoiries de Paris, avec ses trois décorations, signé « AC Dilly ».
- Declerck 2007, p. 103.
- Photo sur le site Heraldry of the world.
- Archives nationales (Paris). Douët-d'Arcq, L. Collection de sceaux. Paris : H. Plon (), no 5582.
- Archives nationales (Paris). Douët-d'Arcq, L. Collection de sceaux. Paris : H. Plon (), no 5585.
- Historama, no 159, , p. 61.
- Juliette Faure, L'arsenal de Paris : Histoire et chroniques, Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, coll. « Histoire de Paris », , 298 p. (ISBN 2-7475-1616-4), p. 35 [lire en ligne].
- Simon Arbellot, « Les blasons de nos quartiers », Revue des Deux Mondes, , p. 529–533 (JSTOR 44586434, lire en ligne).
- « Paris », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- Guide pratique du 14e –, p. 17.[source insuffisante]
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Marc Declerck, Les armoiries de Paris : Histoire, documents, Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire de Paris », , 126 p. (ISBN 978-2-296-02547-9, lire en ligne).