Pseudoboletus parasiticus
Bolet parasite
Règne | Fungi |
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Division | Basidiomycota |
Sous-division | Agaricomycotina |
Classe | Agaricomycetes |
Sous-classe | Agaricomycetidae |
Ordre | Boletales |
Famille | Boletaceae |
Genre | Pseudoboletus |
Pseudoboletus parasiticus, le Bolet parasite, anciennement Xerocomus parasiticus, est une espèce de champignons basidiomycètes du genre Pseudoboletus dans la famille des Boletacées. C'est un parasite des sclérodermes.
Taxonomie modifier
Nom binomial accepté modifier
Pseudoboletus parasiticus (Bull.) Šutara 1991[1]
Synonymes modifier
Description du sporophore modifier
- Chapeau 2 à 6 cm, hémisphérique puis convexe et tardivement aplani en vieillissant, ochracé à brun olivâtre ; marge concolore, enroulée au début.
- Tubes amples, jaune citrin à jaune d'or, se tachant de brun par endroits, décurrents et lamelliformes au sommet du stipe ; sporée brun olivâtre.
- Pied 3 à 7 cm, souvent fusiforme, courbé à la base, ocre clair marqué de fibrilles longitudinales.
- Chair épaisse, ferme, jaune citrin pâle, rougeâtre à la base du pied ; odeur faible, saveur douce.
Écologie modifier
Espèce acidophile comme son hôte, le bolet parasite pousse d'août à octobre accolé aux sclérodermes et notamment au plus courant d'entre eux, Scleroderma citrinum. Solitaire ou en groupes pouvant atteindre la dizaine d'individus autour de la même "victime", il se développe à partir de la base du scléroderme, au niveau des cordons mycéliens et l'accompagne dans sa croissance, en en contournant le flanc courbé avant de se redresser.
Il ne tue pas son hôte mais retarde la maturation des spores.
Variétés et formes modifier
Comestibilité modifier
Le bolet parasite est comestible mais, de par sa petite taille et son manque de saveur, il est sans intérêt[5].
Espèces proches et confusions possibles modifier
Ne serait-ce son habitat, le bolet parasite pourrait se confondre avec d'autres boletacées qui comme lui ont été autrefois classées dans les Xerocomus telles que Imleria badia ou Xerocomellus chrysenteron, mais la présence du scléroderme ne permet aucune méprise.
Il existe, dans des genres éloignés, d'autres champignons parasites de champignons, par exemple Asterophora parasitica sur certaines russulacées.
Galerie modifier
Sources modifier
- André Marchand : Champignons su Nord et du Midi, tome III/IV, Hachette 1975, (ISBN 84-399-3605-2)
- Jakob Schlitter et Fred Waldvogel : Champignons, tome II/II, Editions Silva 1972
Notes et références modifier
- Šutara, Pseudoboletus, nový rod rádu Boletales, in Ceská Mykol. 45(1–2):1–9, 1991
- Bull. in: Herb. Fr. 10:tab. 451, fig. 1, 1790
- Murrill, in: Mycologia 1(4):148, 1909
- Alain Estades, Gilbert Lannoy, Bulletin Mycologique et Botanique Dauphiné-Savoie : Les bolets européens, , 79 p.
- On ne mangera pas plus le scléroderme, de goût désagréable et potentiellement toxique.
Liens externes modifier
- (en) Référence Index Fungorum : Pseudoboletus parasiticus
- (fr) Référence Société mycologique de France : bibliographie sur Pseudoboletus parasiticus
- (fr) Référence INPN : Pseudoboletus parasiticus (Bull. : Fr.) Šutara (TAXREF)
- (fr) Référence Société mycologique de France : bibliographie sur Xerocomus parasiticus