Roquebrune-Cap-Martin
Roquebrune-Cap-Martin (italien : Roccabruna-Capo Martino ; mentonasque : Rocabrüna ; monégasque : Rocabrüna-Cavu Marti̍n) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Roquebrune-Cap-Martin est également connue sous les nom et abréviation de Roquebrune ou RCM.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est limitrophe de la principauté de Monaco, le vieux village est située à 2 km[1], et à 6 km de Menton et de Beausoleil.
Géologie et relief
modifierRoquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Le vieux village est repérable par son donjon, situé à 225 m d'altitude, dans un cirque montagneux que domine le mont Agel.
Hydrographie et les eaux souterraines
modifierLa commune dispose de six forages, quatre sources et un puits[2].
Roquebrune-Cap-Martin dispose de la station d'épuration d'une capacité de 32 000 équivalent-habitants[3],[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 804 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 1,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Peille », sur la commune de Peille à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 935,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,3 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,9 | 0,7 | 3,1 | 5,3 | 9,2 | 13,1 | 15,7 | 15,9 | 11,9 | 8,4 | 4,5 | 1,9 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 3,7 | 6,3 | 8,7 | 12,8 | 16,8 | 19,5 | 19,6 | 15,3 | 11,5 | 7,2 | 4,6 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,6 | 6,8 | 9,6 | 12,1 | 16,3 | 20,5 | 23,2 | 23,3 | 18,7 | 14,5 | 10 | 7,3 | 14,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−7,9 31.01.1999 |
−10,3 27.02.18 |
−9,6 01.03.05 |
−4,9 08.04.03 |
−0,1 05.05.19 |
4,7 01.06.06 |
7,8 12.07.00 |
8,6 31.08.12 |
3,1 18.09.1994 |
−1,5 28.10.12 |
−7,4 23.11.1988 |
−9 29.12.1996 |
−10,3 2018 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,8 19.01.07 |
19,8 03.02.20 |
23,4 25.03.1989 |
23,6 10.04.11 |
27,1 24.05.09 |
35 28.06.19 |
30,8 25.07.19 |
32,9 24.08.23 |
27,5 06.09.1988 |
24 01.10.23 |
21,9 10.11.15 |
18,8 13.12.1994 |
35 2019 |
Précipitations (mm) | 87,9 | 61,6 | 63,2 | 85,5 | 58 | 36,9 | 19,4 | 25,5 | 90,5 | 137,2 | 158,6 | 110,7 | 935 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,6 0,9 87,9 | 6,8 0,7 61,6 | 9,6 3,1 63,2 | 12,1 5,3 85,5 | 16,3 9,2 58 | 20,5 13,1 36,9 | 23,2 15,7 19,4 | 23,3 15,9 25,5 | 18,7 11,9 90,5 | 14,5 8,4 137,2 | 10 4,5 158,6 | 7,3 1,9 110,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Roquebrune-Cap-Martin est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), forêts (18,9 %), eaux maritimes (0,7 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Roquebrune-Cap-Martin et le cap Martin.
Planification de l'aménagement
modifierLa commune dispose d'un plan local d'urbanisme[15].
Entre le village perché et la ville s'étendent les nombreuses résidences au long des départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98). Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8.
De plus, l'ensemble de Roquebrune constitue le seul spécimen, existant en France, des châteaux dits carolingiens, embryons de ceux élevés deux siècles plus tard et qui marquèrent l'apogée de la féodalité. Il y a l'ancien et le nouveau village, tous deux séparés par la rue principale. On y voit la différence d'architecture des maisons due au décalage de temps entre leur construction ;
- la ville, au sein de laquelle on peut encore distinguer :
- le Cap Martin, où se situent la Mairie et le bureau de Poste principal, le Parc des Oliviers, très grand parc offert par un ancien maire de la ville, nombreux hôtels et résidences privées.
- Carnolès (à l'est), où se situent écoles, collège, lycée religieux et une grande partie de la population ; à sa limite avec Menton, avenue Florette, le torrent de Gorbio a aussi son embouchure, avec la nouvelle station d'épuration et la piscine municipale.
- Saint-Roman (à l'ouest), limitrophe de Monaco, où se trouvent les terrains de tennis du Monte Carlo Country Club, l'Old Beach Hotel.
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifierRoquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Le village est desservi par les départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98).
Transports en commun
modifierDes navettes par autocars assurent la liaison entre l’aéroport de Nice et Roquebrune Cap Martin tous les jours de l’année.
Lignes SNCF
modifier- Gare de Nice-Ville, et gare de Menton desservies par les grandes lignes.
- Gare de Cap-Martin-Roquebrune, et gare de Carnolès desservies par TER.
- Ancien tramway sur la ligne de Menton[16]
Transports aériens
modifier- Aéroport de Nice-Côte d'Azur (Nice)
Ports
modifier- Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- Port Lympia (port de Nice),
- Port Hercule (Port de Monaco).
Risques naturels et technologiques
modifierSismicité
modifierCommune située en zone de sismicité moyenne[17].
Toponymie
modifierLe nom d'origine du village est en mentonasque Ròcabruna [ˌrɔ.ka.ˈbry.na] ou [ˌru.ka.ˈbry.na], ce qui signifie « Roche Brune », en référence à la couleur brune des roches que l'on peut observer dans le vieux village. Ce nom est successivement italianisé puis francisé en Roccabruna et Roquebrune respectivement. En 1890, le nom de la commune est modifié en Cabbé-Roquebrune[18]. En 1913, la commune change à nouveau de nom et devient Roquebrune-Cap-Martin[19].
Histoire
modifierLa fondation de Roquebrune remonte à 970 par le comte de Vintimille, Conrad Ier, notamment pour renforcer la protection de sa frontière occidentale, sur la seule route (d'origine romaine, la via Julia Augusta) alors existante.
Moyen Âge
modifierLa forteresse comprend alors tout le village. En 1355, les Vento vendent Roquebrune et Menton qui deviennent possession de la famille des Grimaldi[20],[21] pour cinq siècles, durant lesquels la puissance militaire du donjon est augmentée. Roquebrune n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.
Période contemporaine
modifierEn 1793, Roquebrune devient française, puis redevient monégasque en 1814 avant de s’ériger en ville libre en 1848 avec Menton sous la protection du roi de Sardaigne. Pour le remercier de son aide à l'unification italienne, le roi Victor-Emmanuel II cède à la France le comté de Nice. C'est donc en 1860, que les habitants consultés par plébiscite sont rattachés à la France. En 1861, Roquebrune et Menton deviennent véritablement françaises, le gouvernement de Napoléon III payant à la principauté de Monaco quatre millions de francs-or en échange de la cession à la France des villes de Menton et Roquebrune sur lesquelles elle détenait des droits.
La construction d'une route plus proche du littoral traversant son territoire est un projet de Napoléon Bonaparte, réalisé en 1804, qui a contribué à son rattachement économique au reste de la Côte d'Azur (l'actuelle Moyenne Corniche). Le Cap-Martin, où se trouve une église, faiblement habité mais cité dès le XIe siècle (loco dicitur u Capo de Sanct Martin vers 1303), fait partie de la seigneurie.
À partir du milieu du XIXe siècle, avec la construction de la ligne de chemin de fer Marseille-Vintimille, cette partie de la côte devient également un pôle d'attraction ou une résidence secondaire pour les personnalités connues. Élisabeth de Wittelsbach a passé plusieurs mois des dernières années de sa vie, de 1894 à 1897, à l'hôtel du Cap-Martin. Eugénie, veuve de Napoléon III, y possédait une villa. Au XXe siècle, Le Corbusier y construit un cabanon, selon une conception architecturale minimaliste. Il s'est noyé dans la mer le 27 août 1965 et a été enterré dans le cimetière local. Coco Chanel a acheté la villa La Pausa, dans laquelle Winston Churchill fut, parmi d'autres, un invité régulier. Aujourd'hui, entre autres, la famille royale belge est propriétaire d'une villa au Cap-Martin.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifier- Élection municipale de 2008 : 63,29 % pour Patrick Césari (UMP), maire sortant, 21,45 % pour Jean-Marie Hill (DVD), 8,91 % pour Francis Leborgne (PS), 6,35 % pour Dov Mimouni (Centriste), 60,59 % de participation.
- Élection municipale de 2014 : 66,98 % pour Patrick Césari (UMP), maire sortant, 23,10 % pour Marie-Christine Franc de Ferrière (SE), 9,90 % pour Francis Leborgne (PS-PCF-EELV), 54,75 % de participation.
- Élection municipale de 2020 : 52,11 % pour Patrick Césari (LR), maire sortant, 32,98 % pour Anthony Malvault (SE), 14,90 % pour Marie-Christine Franc de Ferrière (DVC), 42,02 % de participation.
Intercommunalité
modifierCommune membre de la Communauté d'agglomération de la Riviera française.
Liste des maires
modifierUne élection municipale partielle eut lieu en 1969, à la suite du décès de Louis Lottier, amenant à l'élection de Jean Gioan.
Finances communales
modifierEn 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :
- total des produits de fonctionnement : 26 865 000 €, soit 2 095 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 23 870 000 €, soit 1 861 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 4 190 000 €, soit 327 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 10 544 000 €, soit 822 € par habitant ;
- endettement : 15 521 000 €, soit 1 210 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 15,34 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,15 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 13,98 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 200 €[27].
Jumelages
modifierÉquipements et services publics
modifierEnseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[28] :
- Écoles maternelles et primaires,
- Collège,
- Lycée.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[29] :
- Médecins,
- Pharmacies,
- Hôpitaux à Gorbio, Menton.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 12 371 habitants[Note 6], en évolution de −2,43 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,3 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 5 560 hommes pour 6 811 femmes, soit un taux de 55,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,74 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Depuis près de 500 ans a lieu, dans l'après-midi du 5 août, une procession représentant en six tableaux les principales scènes de la Passion (à la suite d'un vœu prononcé en 1467 durant une épidémie de peste), elle se déroule entre l'église et la chapelle de la Pausa (Paix). Cette journée est d'ailleurs le plus souvent fériée, dans les services de la commune (administrations et mairie) notamment.
Dans la nuit du Vendredi saint a lieu la Procession du Christ-Mort, représentant la mise au tombeau, instituée autrefois par la Confrérie des Pénitents Blancs, aujourd'hui disparue. Un cortège composé d'une soixantaine de personnages - centurions et légionnaires romains, disciples transportant la statue du Christ, saintes femmes - parcours les rues de l'agglomération ornées de motifs lumineux rappelant les symboles de la Passion et éclairées par une multitude de lumignons formés de coquillages et de coquilles d'escargot. - Le Masters de Monte-Carlo, qui se joue chaque année au mois d'avril au Monte-Carlo Country Club depuis 1897.
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse : Notre-Dame des Rencontres[33], Diocèse de Nice.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifierLe programme prévu au plan local d'urbanisme a mis l'accent[34] :
- sur la nécessité de « révéler le patrimoine témoin du passé agricole » en protégeant et réhabilitant les restanques ;
- en favorisant les activités sylvo-pastorales[35].
Le Domaine D'Agerbol[36], ferme agricole : Les jardins biologiques, plantes ornementales, aromatiques et officinales[37],[38].
Tourisme
modifierLa commune, station balnéaire climatique[39], bénéficie d'espaces naturels de qualité et de la proximité de Menton, Monaco, etc. On y trouve, pour se loger :
- Des hôtels,
- Des chambres d'hôtes.
Commerces et artisanat
modifier- Commerces de proximité :
- Boulangerie-pâtisserie,
- Boucherie.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierÉdifices civils
modifier- * La Grotte du Vallonnet[40].
- Le Mausolée de Lumone[41] est un monument funéraire romain dit de la villa Lumone situé sur l’antique via Julia Augusta, aujourd’hui départementale 52. Il est probablement construit au Ier siècle de notre ère. (41 avenue Paul-Doumer).
- Le Grand Hôtel du Cap-Martin, construit en 1890 par Hans-Georg Tersling sur un terrain acheté par un anglais Calvin White. Cet hôtel hébergea des hôtes de marque, tels que l'empereur François-Joseph et son épouse Élisabeth d'Autriche. L'ex-impératrice Eugénie de Montijo y hébergea aussi ses invités pendant la construction de la villa Cyrnos[42].
- La Villa Cyrnos, construite en 1892 pour l'ex-impératrice Eugénie par Hans-Georg Tersling
- La Villa Aréthuse-Trianon, construite en 1893 pour Mme de Montgomery par le même Tiersling, est sa troisième oeuvre sur la commune
- La villa Torre Clementina est érigée en 1904 le long du sentier du littoral. Ses jardins remarquables sont créés par l'artiste italien Raffaele Mainella (it)[43].
- La Villa Cypris, construite en 1904 au Cap Martin pour Madame Douine, née Cyprienne Dubernet.
- La Villa Pompadour[44],
- La Villa Casa del Mare, construite en 1904 par Hans-Georg Tersling entre la gare et la plage du Buse. Elle est de style Louis XVI proche de celui du palais Carnolès[45]. Le commanditaire, Osborne O'Hagan y a régulièrement organisé des concerts réunissant plus de deux cents invités, pour écouter notamment le pianiste Walter Morse Rummel. Y a vécu l'actrice italienne Silvana Mangano dans les années 1950[46]. En 1986, Mobutu Sese Seko, le président de la République démocratique du Congo, rebaptisée Zaïre, en devient le propriétaire et y séjourne régulièrement lors de ses vacances. La propriété a ensuite été acquise par un milliardaire russe[47].
- La Villa E-1027, première création architecturale d'Eileen Gray construite en 1924 sur le bord de mer de la commune.
- La Villa La Pausa de Coco Chanel, construite dans les années 1930.
- Le Site corbuséen est un ensemble d’essai architectural situé en aval de la Villa d'Eileen Gray. Il est aménagé en trois temps : Le bal musette dit l'Étoile de mer construit par T. Rebutato en 1949, sur lequel s’accole, en 1952, le cabanon de Le Corbusier qui sert de modèle à cinq unités de camping entre 1954 et 1957.
Monuments commémoratifs
modifier- Monument aux morts[48],[49], par Simon Bussy et L.P. Sezille[50].
- Monument de l'Impératrice d'Autriche Elisabeth.
Édifices militaires
modifier- Le château médiéval est une fortification édifiée à la fin du Xe siècle. Son donjon est le plus ancien de France.
- Les ouvrages de Cap-Martin, de-la-Croupe-du-Réservoir et de Roquebrune sont des fortifications construites durant l'entre-deux-guerres, formant l'extrémité méridionale de la ligne Maginot.
Édifices religieux
modifier- Église Sainte-Marguerite[51], construite au XIIe siècle et restaurée à plusieurs reprises, notamment au XIXe siècle. Depuis l'église, chaque année, se déroule la traditionnelle fête de la Passion[52].
- Église Saint-Joseph, avenue Foch à Carnolès.
- Église Saint-Martin-du-Cap, avenue Doumer (moderne) au Cap Martin.
- Ruines du monastère Saint-Martin au Cap Martin.
- Tombeau romain[53].
- Chapelles[54] :
- Chapelle de la Pausa, chemin de Menton, construite au XVe siècle à la suite d'un vœu des habitants au moment de l'épidémie de peste en 1467. Fresques intérieures. Le nom vient probablement de pause, car elle est située au pied du raidillon qui conduit au village et au château de Roquebrune. À l'origine, elle était dédiée à Notre-Dame-des-Neiges[45].
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage (XIXe siècle), avenue Notre-Dame-de-Bon-Voyage.
- Chapelle Saint-Roch, chemin de Menton.
- Chapelle Saint-Roman, avenue de France.
- Chapelle Saint-Pancrace, au cimetière.
- Chapelle, promenade Robert Schuman.
- Chapelle, avenue Virginie Hériot.
Patrimoine naturel
modifier- L'Olivier millénaire est considéré comme l'un des plus vieux du monde[55],Il ne se présente pas comme un individu, mais comme un ensemble de rejets de grande taille dont les racines absorbent peu à peu les cailloux du mur sur lequel il pousse. Il atteint une circonférence de 16 m et une hauteur de 13 m. Selon le professeur Robert Bourdu, spécialiste français des arbres remarquables, il a plus de 2 000 ans.
- Le Parc des oliviers est une ancienne oliveraie dont les anciens propriétaires ont fait don à la commune. De nombreux arbres sont plus que centenaires[56].
-
Affiche publicitaire.
-
L'olivier millénaire au village.
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L'église Sainte-Marguerite au village.
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Le vieux village, vue de la nationale 7.
-
Le vieux village, le Cap Martin et la Baie de Roquebrune. -
Le cabanon Le Corbusier.
-
Promenade Le Corbusier[57].
Langue
modifierLe roquebrunasque est une variété du mentonasque.
Personnalités liées à la commune
modifier- Élisabeth de Wittelsbach (1837-1898), impératrice d'Autriche[58], universellement connue sous le surnom de Sissi, séjourna à Cap Martin en 1896-1897.
- William Butler Yeats (1865-1939), poète irlandais, y est mort.
- Alexandre Mikhaïlovitch de Russie (1866-1933) est enterré à Roquebrune. Son épouse Xenia Alexandrovna de Russie (sœur du dernier tsar de Russie Nicolas II, décédée à Londres en 1960) repose auprès de lui.
- Louis d'Illiers, écrivain et historien, y résida et y est mort[59].
- Simon Bussy (1870-1954), peintre et pastelliste français, et son épouse Dorothy Bussy (1865-1960), romancière, acquièrent la villa La Souco en 1903 et y réside jusqu'en 1937. Il y reçoit régulièrement des personnalités aussi diverses qu'André Gide, Roger Martin du Gard, Jean Vanden Eeckhoudt, Zoum Walter, Lytton Strachey, Gabriel Hanotaux ou Paul Valéry. L'alpiniste George Leigh Mallory y séjourne aussi au cours de l'hiver 1909-1910. Le monument aux morts néo-classique de Roquebrune-Cap-Martin est une œuvre de Simon Bussy, la mosaïque y représentant Zoum Walter en Mater dolorosa.
- Le Corbusier (1887-1965), architecte suisse puis français, est mort et enterré à Roquebrune-Cap-Martin.
- André Malraux (1901-1976) et Josette Clotis (1910-1944), s'installent à la Villa La Souco de janvier 1941 à l'automne 1942, avec un passage à la Villa Les Camélias à Cap d'Ail à la mi 1941.
- Suzanne Leppien (1907-1982), photographe, tisserande et traductrice franco-hongroise, a vécu à Roquebrune-Cap-Martin de 1945 à son décès.
- Jean Leppien (1910-1991), peintre d'origine allemande, époux de Suzanne Leppien, a vécu à Roquebrune-Cap-Martin
- Romain Gary (1914-1980), écrivain 2 fois prix Goncourt et sa femme Lesley Blanch, journaliste, possédaient une maison, Impasse Scarouget dans le vieux village.
- Jacques Brel (1929-1978) y possédait un cabanon sur la plage du Golfe bleu à Cabbé (de 1960 à 1970). Il y a composé durant ses multiples séjours, entre autres La Fanette, Le Plat Pays et Amsterdam. La ville, afin de rendre hommage à cette présence, a fait installer un buste en bronze commandé au sculpteur Cyril de La Patellière.
- Ferdinand Kulmer (1925-1998), artiste peintre né au Cap Martin.
- Mobutu Sese Seko (1930-1997), Président du Zaïre. Il posséda la villa Del Mare[60] de Roquebrune-Cap-Martin, qui avait été transformée en annexe de son palais zaïrois.
- Max Guazzini (né en 1947), avocat y est né.
- Gilles Panizzi (né en 1965), pilote de rallye français.
- Charlotte Pirroni (née en 1993), Miss Côte d'Azur 2014 et deuxième dauphine au concours Miss France 2015.
Héraldique
modifierBlason | De gueules à la tour posée sur un mont issant d’une mer mouvant de la pointe, le tout d’or au chef du même, au franc-quartier fuselé d’argent et de gueules[61]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française) comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Site de l'Insee
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Menton-Monaco (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Roquebrune-Cap-Martin ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Roquebrune-Cap-Martin (06104) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
- Autres sources
- Itinéraires
- L'eau dans la commune
- Station de traitement des eaux usées
- Station d'épuration de la commune
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Roquebrune-Cap-Martin et Peille », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Peille », sur la commune de Peille - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Peille », sur la commune de Peille - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)
- Tramway sur la ligne de Menton
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- "N°23092. Décret portant que la commune de Roquebrune (Alpes-Maritimes) portera à l'avenir le nom de Cabbé-Roquebrune." “15 Décembre 1890”. Bulletin des lois n°1379, 24 décembre 1890. p. 1795
- "N°5377. Décret autorisant la commune de Cabbé-Roquebrune (Alpes-Maritimes) à porter à l'avenir le nom de Roquebrune-Cap-Martin." “Du 5 Avril 1913”. Bulletin des lois n°103, 24 avril 1913. p. 716
- « Château des Grimaldi », notice no PA00080819, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Château des Grimaldi
- Les maires de Roquebrune-Cap-Martin, sur le site Geneawiki
- Thierry Jan, « Dictionnaire des élus du Comté de Nice », sur le site du Sourgentin [1]
- Rachel Dordor, « L'ancien maire de Roquebrune-Cap Martin Jean Peregrini est décédé : Jean (Baptiste) Peregrini s'est éteint à l’âge de 95 ans. Né à Roquebrune-Cap-Martin le 25 août 1925. », Nice-Matin, (lire en ligne).
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) (consulté le 20 juin 2008).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- https://www.journaldesfemmes.com/maman/ecole/roquebrune-cap-martin/ville-06104
- Professionnels et établissements de santé
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- [2]
- Bilan de la concertation et approbation du PLU
- Défrichement et utilisation des parcelles défrichées
- « Le domaine d’Agerbol a toujours été surnommé le grenier de Monaco et de Roquebrune-Cap- Martin »
- Le Domaine D'Agerbol
- La ferme agricole
- [3]
- « Grotte du Vallonet », notice no PA00080821, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Mausolée de la villa Lumone sur le site de la via Julia Augusta
- Hugues de la Touche, Impératrices sur la Riviera, naissance d'un art de vivre, Paris, Thalia Éditions, , 228 p. (ISBN 978-2-35278-032-8, BNF 41399978)
- Raffaele Mainella
- La villa Pompadour
- Roquebrune Cap-Martin, mémoire d'une cité méditerranéenne, éditions du Cherche-midi
- edwardquinn.com
- « Mobutu ou le deuil d'un incroyable patrimoine », sur Nice-Matin, (consulté le ).
- Monument aux morts
- Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
- Monuments aux morts de la guerre de 1914-1918 en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Église Sainte-Marguerite
- Architecture religieuse
- « Tombeau romain », notice no PA00080823, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Les édifices religieux, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
- Inventaire des arbres remarquables en région Provence Alpes Côte d’Azur
- Parc du Cap Martin
- longeant les grandes propriétés privées au Cap Martin
- Monument de l'Impératrice d'Autriche Elisabeth
- « Louis, Charles Patas d'Illiers », base Léonore, ministère français de la Culture.
- « Mobutu ou le deuil d'un incroyable patrimoine », sur archives.nicematin.com (consulté le ).
- Dominique Cureau, « Mentonnais : Roquebrune-Cap-Martin », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, IV, 1961, p. 384.
- Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, VI, 1963, p. 364-366.
- collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Menton : pp. 562-567 : Roquebrune-Cap-Martin
- Henri Moris, « Réunion de Menton à la France, en 1793 et en 1861. - Menton et Roquebrune villes libres 1848-1861 », Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, t. XVI, , p. 77-158 (lire en ligne)
- Archeo Alpini Maritimi : villages, Roquebrune Cap Martin 06190 : * abris sous roches; * chapelle de Saint Quentin; * enceinte de la coupiere; * meurtrieres à redans; * mur romain; * via julia pont du Ramingao; * via julia la Turbie Vintimille; * grand chemin de Monaco à Roquebrune Cap Martin
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Roquebrune, p. 988
- Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Roquebrune-Cap-Martin, p. 73
Articles connexes
modifier- Liste des communes des Alpes-Maritimes
- Roquebrune-Cap-Martin Basket
- Liste des anciennes communes des Alpes-Maritimes
- Cap Martin
- Monaco Run
Liens externes
modifier- Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- La villa E.1027 d'Eileen Gray et le site Corbuséen, Par Christine Cordina-Baix, conservateur en chef du patrimoine,
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles et ouvrage civil
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes