Casimir-Ney
Louis-Casimir Escoffier, dit Casimir-Ney, est un altiste et compositeur français né le à Paris et mort le à Arras.
Nom de naissance | Louis Casimir Escoffier |
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Naissance |
Ancien 6e arrondissement de Paris, République française |
Décès |
(à 75 ans) Arras, France |
Activité principale | Altiste |
Activités annexes | Chambriste, compositeur |
Collaborations | Delphin Alard, Charles Lebouc, Achille Gouffé |
Biographie
modifierLouis Casimir Escoffier naît le (5 ventôse an IX)[1] à Paris[2].
On ne sait rien de sa formation musicale ni de son début de carrière[2]. Il épouse la cantatrice Caroline Nay le [3].
Comme compositeur, il publie sa première œuvre, un trio à cordes dédié à Chrétien Urhan, en 1832[4],[5] . Comme interprète, il devient l'un des artistes à l'alto les plus recherchés de la capitale[4].
Casimir-Ney est l'altiste à partir de 1845 du quatuor à cordes fondé par Delphin Alard (Société Alard-Chevillard de 1845 à 1847, puis Société Alard-Franchomme de 1847 à 1866), participe à la Société de musique classique (entre 1847 et 1849) ainsi qu'aux séances de musique de chambre données par le violoncelliste Charles Lebouc et par le contrebassiste Achille Gouffé[6].
Frédéric Lainé relève que Casimir-Ney est « jusqu'en 1866, date à laquelle il prend une retraite anticipée à la suite d'un affaiblissement de la vue, l'un des artistes les plus prisés de la vie musicale parisienne, partenaire de Saint-Saëns, des violonistes J. Joachim, C. Sivori, H. W. Ernst[6] ».
À compter de 1841, il devient membre de la Société académique des Enfants d'Apollon, société dont il est président en 1853[6].
Comme interprète, il est l'un des premiers à faire carrière en se consacrant exclusivement à l'alto, et non à alterner violon et alto comme souvent[6],[7]. Considéré comme l'héritier d'Urhan en raison de la qualité de son jeu, il est notamment loué par la critique pour « le velouté et la largeur de sa sonorité[6] ».
Comme compositeur, Casimir-Ney est l'auteur de quelques partitions de musique de chambre (un quintette à cordes et un quatuor à cordes), de mélodies, de pièces de musique légère et de salon ainsi que d'un recueil de 24 Préludes pour alto-viola publié à Paris vers 1849, des préludes dédiés à son instrument « qui représentent la plus ambitieuse tentative d'écriture virtuose pour l'alto au XIXe siècle[6] ».
Références
modifier- Archives en ligne de Paris, fichiers de l'état civil reconstitué, cote V3E/N 848, vue 24/101
- Lainé 2003, p. 219.
- Peter Nizam, « Casimir-Ney, Louis », sur Ernestreyer.com, (consulté le )
- Lainé 2003, p. 219-220.
- Cercle de la librairie, « Bibliographie de la France : ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie », sur Gallica, (consulté le )
- Lainé 2003, p. 220.
- « Instruments à cordes – L’alto en France au XIXe siècle », sur Bru Zane Media Base (consulté le )
- « Le Monde artiste : théâtre, musique, beaux-arts, littérature », sur Gallica, (consulté le )
Bibliographie
modifier- Frédéric Lainé, « Casimir-Ney, Louis-Casimir Escoffier, dit », dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, , xviii-1406 (ISBN 2-213-59316-7, BNF 39052242), p. 219-220.
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :