Cathédrale Saint-Ours-et-Saint-Victor de Soleure
La cathédrale Saint-Ours-et-Saint-Victor est un édifice datant de 1762-1773 situé à Soleure en Suisse et dédiée à deux martyrs thébains, les saints Ours et Victor de Soleure.
Cathédrale Saint-Ours-et-Saint-Victor de Soleure | |
La cathédrale Saint-Ours-et-Saint-Victor. | |
Présentation | |
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Nom local | St. Ursenkathedrale |
Culte | Catholicisme |
Type | Cathédrale |
Début de la construction | 1763 |
Fin des travaux | 1773 |
Architecte | Gaetano Matteo Pisoni |
Style dominant | Architecture néoclassique |
Site web | www.kath-solothurn.ch |
Géographie | |
Pays | Suisse |
Ville | Soleure |
Coordonnées | 47° 12′ 30″ nord, 7° 32′ 22″ est |
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Histoire
modifierL'église est implantée sur le site d'un lieu de culte attesté dès 870 et alors déjà consacré à saint Ours. Une communauté de chanoines a pris en charge les pèlerins affluant au Moyen Âge. Dès le XIIIe siècle en tout cas, la collégiale revendique la reine Berthe comme sa fondatrice. Le culte des martyrs thébains y est vigoureusement promu à Soleure, et stimulé par la découverte de nouveaux ossements célébrés notamment en 1473 à l'occasion de la construction de la chapelle Saint-Pierre, et en 1519 lors de la reconstruction du maître-autel de Saint-Ours[1].
L'ancienne église, édifice gothique bien attesté par les sources et par l'iconographie, est très délabrée au milieu du XVIIIe siècle. Elle est démolie en 1761-1768[2].
L'église actuelle, datée 1769 en façade, est un chef-d’œuvre d'architecture classique élevé sur les plans de Gaetano Matteo Pisoni, et achevé sous la direction de son neveu Paolo Antonio Pisoni[3]. Chaire monumentale en marbres multicolores réalisée en 1772 selon les dessins de ce dernier par le marbrier veveysan Jean-François Doret[4].
L'église a été élevée au rang de cathédrale en 1828, lors de l'institution du nouvel évêché de Bâle[5].
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Plan 1856.
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La coupole.
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Vue vers le chœur.
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La chaire.
Bibliographie
modifier- (de) Johann Strubin, « Die Modelle für die St. Ursen-Kathedrale in Solothurn », Art + Architecture en Suisse, no 4, , p. 22.31 (ISSN 1421-086X).
- (de) Johanna Strübin et Christine Zürcher, Die Stadt Solothurn III, Sakralbauten : Die Kunstdenkmäler des Kantons Solothurn, IV, vol. 134, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, coll. « Die Kunstdenkmäler der Schweiz », , 514 p. (ISBN 978-3-03797-289-2), p. 40-157.
Notes et références
modifier- Strübin et Zürcher 2017, p. 40.
- Strübin et Zürcher 2017, p. 51.
- (de) Kunstführer durch die Schweiz, vol. II, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , p. 929-931.
- Paul Bissegger, « Une dynastie d'artisans vaudois: les marbriers Doret (prédécesseurs de la marbrerie Rossier à Vevey) », Revue suisse d’art et d’archéologie, no 2, , p. 97-122.
- Strübin et Zürcher 2017, p. 42.