Centre hospitalier du Rouvray

Histoire
Fondation	1849
Type	Organisation de santé, hôpital psychiatrique
Forme juridique	Établissement d'hospitalisation
Domaine d'activité	Activités hospitalières
Siège	Sotteville-lès-Rouen
Pays	France
Coordonnées	49° 25′ 14″ N, 1° 05′ 32″ E
Site web	www.ch-lerouvray.fr
SIREN	267602175
OpenCorporates	fr/267602175

Le Centre hospitalier du Rouvray est un établissement hospitalier situé sur les communes de Sotteville-lès-Rouen et Saint-Étienne-du-Rouvray.

Historique

Établi à partir de 1822 à Saint-Yon dans le quartier Saint-Clément de Rouen, il est le premier asile d'aliénés en France^[1]. En 1845, l'établissement accueille plus de 600 malades^[2]. À la demande du médecin-chef Parchappe, le conseil général de la Seine-Inférieure décide en 1849 de l'achat d'un nouveau site de 37 hectares au lieu-dit Les Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen. Les bâtiments de Quatre-Mares (1850-1854) sont dus à l'architecte Henri Charles Grégoire tandis que ceux de Saint-Yon (1875-1879) sont dus à Louis-François Desmarest. En 1864, l'asile accueille 1541 malades^[3]. L'éditeur Eugène Forcade y est interné en 1868. Achille Foville fils (1831-1887) est le médecin-chef de l'établissement de 1872 à 1880.

En 1920, les asiles d'aliénés de Quatre-Mares^[4] et de Saint-Yon^[5], respectivement pour hommes et pour femmes, fusionnent sous le nom de « maison de santé départementale », devenue centre hospitalier du Rouvray^[6].

Le syndicaliste Jules Durand y meurt en 1926. Antonin Artaud y est interné six mois en 1937 à son retour d'Irlande.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hôpital est bombardé le 28 avril 1943^[7], dans la nuit du 18 au 19 avril 1944 et pendant la semaine rouge.

Lucien Bonnafé y a exercé jusqu'en 1958.

Le musée Art et Déchirure, implanté au Centre hospitalier du Rouvray, expose une collection d'art singulier rassemblée durant les divers festivals Art et déchirure qui se sont déroulés depuis trente ans^[8].

Notes et références

↑ « De l’asile Saint-Yon au CH Rouvray, Rouen célèbre les 200 ans du 1er hôpital psychiatrique de France », Paris-Normandie,‎ 9 octobre 2022 (lire en ligne)
↑ Journal de Rouen, 26 août 1845, p. 2 [lire en ligne] .
↑ Journal de Rouen, 4 septembre 1864, p. 2 [lire en ligne].
↑ BNF 10763174.
↑ BNF 10762637.
↑ Rapport d'observations définitives sur la gestion du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de Saint-Étienne-du-Rouvray, chambre régionale des comptes de Haute-Normandie, 10 août 2011, 22 p. (lire en ligne).
↑ Gontran Pailhès (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, Henri Defontaine, 1949, 309 p. (lire en ligne), p. 157.
↑ Site du musée Art et Déchirure.

Voir aussi

Bibliographie

Amédée Fraigneau, Rouen bizarre, Rouen, Schneider frères, 1888, p. 141-170.
Guy Pessiot, Histoire de l'agglomération rouennaise : La Rive Gauche, Éditions PTC, 1990, 288 p. (ISBN 978-2-906258-21-1, lire en ligne), p. 260-261.
Guy Pessiot, Les Communes de l’agglomération de Rouen, vol. 2, éditions des Falaises, 2007, 512 p. (ISBN 978-2-84811-063-9), p. 472-473

Articles connexes

Liens externes

Site officiel
Ressource relative à la santé :
- Fichier national des établissements sanitaires et sociaux
Ressource relative aux organisations :
- SIREN
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI

[1] « De l’asile Saint-Yon au CH Rouvray, Rouen célèbre les 200 ans du 1er hôpital psychiatrique de France », Paris-Normandie,‎ 9 octobre 2022 (lire en ligne)

[2] Journal de Rouen, 26 août 1845, p. 2 [lire en ligne] .

[3] Journal de Rouen, 4 septembre 1864, p. 2 [lire en ligne].

[4] BNF 10763174.

[5] BNF 10762637.

[6] Rapport d'observations définitives sur la gestion du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de Saint-Étienne-du-Rouvray, chambre régionale des comptes de Haute-Normandie, 10 août 2011, 22 p. (lire en ligne).

[7] Gontran Pailhès (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, Henri Defontaine, 1949, 309 p. (lire en ligne), p. 157.

[8] Site du musée Art et Déchirure.

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