Chauvac-Laux-Montaux
Chauvac-Laux-Montaux est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chauvac-Laux-Montaux | |||||
Donjon à Chauvac | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Sébastien Roustan 2020-2026 |
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Code postal | 26510 | ||||
Code commune | 26091 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chauvaquiers, Chauvaquières | ||||
Population municipale |
43 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 19′ 20″ nord, 5° 31′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 632 m Max. 1 446 m |
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Superficie | 24,24 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Rémuzat (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située à 33 km au sud-ouest de Serres et à 50 km à l'est de Nyons.
Saint-André-de-Rosans Hautes-Alpes |
Saint-André-de-Rosans Hautes-Alpes |
Sorbiers Hautes-Alpes |
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Roussieux | N | Villebois-les-Pins | ||
O Chauvac-Laux-Montaux E | ||||
S | ||||
Roussieux Montauban-sur-l'Ouvèze |
Montauban-sur-l'Ouvèze | Laborel |
Relief et géologie
modifierLe nord et le sud de la commune sont escarpés, allant de 800 à 1 400 mètres.
Sites particuliers :
- Vallée de l'Armalause[1].
- Col du Reychasset (Laux-Montaux)[2].
Hydrographie
modifierLa commune est arrosée par[3] :
- la rivière l'Armalause qui y prend sa source (ancienne commune de Laux-Montaux[2]) ;
- le Ruisseau de Ramette, affluent de l'Armalause ;
- le Ruisseau de Chenevières, affluent du Ruisseau de Ramette ;
- le Ruisseau de Baron (réunion des deux ruisseaux suivants), affluent de l'Armalause ;
- le Ruisseau des Tuisses, affluent du Ruisseau de Baron ;
- le Ruisseau de Caillette, affluent du Ruisseau de Baron.
- le Ruisseau de Ramette, affluent de l'Armalause ;
Elle est aussi arrosée par plusieurs torrents (dont ceux du Chancelier et des Gravières)[3].
La source de l'Eygues est située au nord-est de la commune[3] (ancienne commune de Laux-Montaux[2]).
Le Chauvac est un ruisseau qui a sa source sur la commune de Roussieux, traverse celles de Chauvac et de Laux-Montaux, et se jette dans l'Eygues après dix kilomètres de parcours. En 1891, il avait une largeur moyenne de huit mètres, une pente de 372 mètres, un débit ordinaire de 0,60 m3 et extraordinaire de six mètres cubes[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 022 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Rosans à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Voies de communication et transports
modifierLes trois hameaux sont accessibles par la route départementale RD 316.
Le col du Reychasset permet de rejoindre Villebois-les-Pins.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Chauvac-Laux-Montaux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2 %), cultures permanentes (3,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierChauvac et Laux-Montaux ont fusionné en 2002. La commune est aujourd'hui composée de trois zones d'habitation : Le Laux, Chauvac et le Plan (le long de la vallée de l'Armalause, dans le sens est-ouest). Montaux est un ancien hameau isolé au fond d'un vallon, non accessible par la route.
Hameaux et lieux-dits
modifierEn 1891, la ferme les Adrets est attestée sur la commune de Chauvac[16].
En 1891, la ferme l'Agut est attestée sur la commune de Chauvac[17].
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierChauvac
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :
- 1232 : castrum de Chovaco (inventaire des dauphins, 224).
- 1284 : castrum de Chausaco(Valbonnais, II, 118).
- 1314 : castrum de Chauviaco (inventaire des dauphins, 54).
- 1343 : castrum de Chouvaco (choix de docum., 86).
- 1361 : castrum Chauvasii (choix de docum., 157).
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Chauvaco (pouillé de Gap).
- 1891 : Chauvac, commune du canton de Rémusat.
2002 (1er janvier)[réf. nécessaire] : Chauvac-Laux-Montaux est née de la fusion des deux communes (auparavant indépendantes) de Chauvac et de Laux-Montaux.
Laux-Montaux
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[19] :
- 1767 : Le Lauds (archives de la Drôme, B 1632).
- 1788 : Laux-Montaud (Alman. du Dauphiné).
- 1891 : Laux-Montaux, commune du canton de Rémuzat.
Étymologies
modifier- Chauvac
- Laux
- Montaux
Histoire
modifierChauvac
modifierDu Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[18] :
- Au point de vue féodal, Chauvac est une terre des barons de Montauban.
- 1304 : elle passe (par héritage) aux dauphins.
- 1317 : échangée contre Montbrison avec les Caderousse.
- 1349 : passe (par mariage) aux Bésignan.
- La terre passe aux Agoult.
- 1368 : elle est vendue aux Mévouillon.
- 1522 : vendue aux Ferrus.
- Passe (par mariage) aux Achard, derniers seigneurs.
Ruiné et dépeuplé au XVe siècle, Chauvac est repeuplé en 1502 par les soins du seigneur[18].
Avant 1790, Chanvac était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap. Son église, dédiée à saint Pierre, et ses dîmes appartenaient au prieur de Saint-André-de-Rosans, qui présentait à la cure[18].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune est comprise dans le canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Rémuzat[18].
Laux-Montaux
modifierDu Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie de Laux[19] :
- XVe siècle : ce n'est qu'un pâturage dépendant de la terre des Montferrand (encore propriétaires en 1413).
- Passe (par héritage) aux Peyre.
- 1580 : passe aux Manent.
- Début XVIIe siècle : les Manent deviennent propriétaires de la terre de Montaud. Ils s'intitulent seigneurs de Laux-Montaux jusque vers 1766.
- Passe (par mariage) aux La Morte.
- Passe (par mariage) aux Chastelard, derniers seigneurs.
La seigneurie de Montaud :
- Début XVIIe siècle : acquise par les Manent (cf. supra).
Avant 1790, Laux-Montaux était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis. Elle faisait partie de la paroisse de Chauvac (voir ce nom)[19].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, les terres de Laux et Montaux sont comprises dans la municipalité de Chauvac. Elles en sont séparées en l'an VIII (1799-1800) pour former la commune distincte de Laux-Montaux (canton de Rémuzat)[19].
Chauvac-Laux-Montaux
modifierLe , les deux communes de Chauvac et de Laux-Montaux fusionnent pour donner celle de Chauvac-Laux-Montaux[12].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 43 habitants[Note 1], en évolution de −2,27 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierSanté
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Chauvac (en 1992) : fête patronale le 22 juillet ; fête communale le dimanche suivant le 11 novembre[1].
- Laux-Montaux (en 1992) : fête le 23 avril[2].
Loisirs
modifier- Randonnées.
- Pêche et chasse[1].
Sports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : bois et prairies, pâturages (ovins), arbres fruitiers, lavande, tilleul, apiculture (miel)[1],[2].
Tourisme
modifier- Site du village dans un paysage tourmenté encadré de hautes montagnes[1].
Revenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierChauvac
modifier- Vieille tour perchée[1].
- Serre de Châtelas, donjon rectangulaire dominant l'ancien castrum médiéval de Chauvac[réf. nécessaire].
- Église Saint-Pierre de Chauvac-Laux-Montaux, rurale remaniée[1].
- Deux oratoires[1].
- Chapelle Saint-Georges, du XIIIe siècle, dans le hameau de Laux[25].
Laux-Montaux
modifierPatrimoine culturel
modifier- Laux-Montaux (en 1992) : artisanat d'art[2].
Patrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Jean-Pierre Mourre, né en 1796 à Chauvac, ancien maire de la commune, arrière-grand-père de Pierre Montel (député du Rhône, résistant, candidat aux élections présidentielle de 1953 (10 % des voix) et dont trois fils sont morts dans les camps de concentration en 1943-1944)[réf. nécessaire].
Héraldique, logotype et devise
modifierChauvac-Laux-Montaux possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Chauvac-Laux-Montaux sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Chauvac.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Laux-Montaux.
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 83 (ruisseau Chauvac).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chauvac-Laux-Montaux et Rosans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rosans », sur la commune de Rosans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rosans », sur la commune de Rosans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Les Adrets).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (L'Agut).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 83 (Chauvac).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 191 (Laux-Montaux).
- « Annuaire des Communes de la Drôme », sur Association des Maires et Présidents de… (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- chapelle Saint Georges