Christoph Thomas Scheffler

peintre allemand
Christoph Thomas Scheffler
Profil de Scheffler, dessin à la plume de Georg C. Kilian, d'après un bas-relief d'Ægid Verhelst (1745).
Naissance
Décès
Activités

Christoph Thomas Scheffler, né le à Mainburg et mort le à Augsbourg, est un peintre allemand de l'époque du baroque et du rococo.

Biographie modifier

Christoph Thomas Scheffler est l'un des trois fils du peintre Wolfgang Scheffler. Après son apprentissage à l'atelier de son père, il part le poursuivre en compagnie de son frère, Felix Anton Scheffler, chez Cosmas Damian Asam à Munich. En , il entre à la Compagnie de Jésus comme frère laïc à son collège de Landsberg am Lech. Dès lors le début de sa carrière est lié aux commandes de la compagnie :

Cependant Scheffler décide de devenir peintre à son compte à Dillingen et quitte la Compagnie, le . Il accompagne son frère Felix Anton à Worms pour honorer la commande de Mgr François-Louis de Palatinat-Neubourg, qui est à la fois prince-évêque de Mayence, prince-évêque de Worms et grand-maître de l'ordre Teutonique. Celui-ci leur commande les fresques de l'escalier d'honneur et du grand salon du palais épiscopal. Après avoir rempli leur tâche, les deux frères se rendent en Silésie en 1730 pour décorer l'église Saints-Pierre-et-Paul des croisiers de Neisse. Christoph Thomas Scheffler rentre ensuite à Augsbourg, tandis que son frère poursuit sa carrière en Silésie.

Il ouvre son propre atelier à Augsbourg et épouse Maria Regina Pelle qui lui donnera cinq fils. Il travaille jusqu'en 1740 environ à des églises de Souabe: église d'Unterliezheim (1733), église Sainte-Marguerite d'Augsbourg (1735), église Saint-Laurent-et-Sainte-Élisabeth d'Aulzhausen (1737), église de Todtenweis, église de Witzighausen (1740), église d'Haunstetten.

Scheffler est imprégné du style de Cosmas Damian Asam, auprès de qui il a fait son apprentissage. Il peint de nombreux tableaux d'autel et de paysages de ville. Ses fresques en font l'un des fresquistes baroques les plus significatifs de la Souabe de la première moitié du XVIIIe siècle. Il signait ses œuvres, qui furent pour la plupart d'inspiration religieuse, d'un grand T et d'un grand S. Ses dernières années furent assombries par la progression de la maladie.

Son chef-d'œuvre est sans doute le plafond de l'église Saint-Paulin de Trèves (1743) qui représente la vie de saint Paulin et le martyre de la légion thébaine.

Quelques œuvres modifier

Fresque de l'Assomption de l'église d'Ellwangen

Illustrations modifier

Source modifier

Liens externes modifier