Claes Oldenburg

sculpteur suédo-américain
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Claes Oldenburg, né le à Stockholm et mort le à New York[1], est un sculpteur américain.

Claes Oldenburg
Claes Oldenburg en 2012.
Naissance
Décès
(à 93 ans)
Manhattan
Nom de naissance
Claes Thure Oldenburg
Nationalité
Activité
Sculpteur
Formation
Université Yale
Latin School of Chicago (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Représenté par
Paula Cooper Gallery (en), Margo Leavin Gallery (d), Linda (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partenaire
Lieux de travail
Mouvement
Fratrie
Richard Oldenburg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Coosje van Bruggen (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Maartje Oldenburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
signature de Claes Oldenburg
Signature

Alors que ses premières œuvres s'inscrivent dans le mouvement dit de l'art éphémère, il est surtout connu pour ses créations ultérieures, des installations monumentales, répliques d'objets du quotidien.

Selon lui, l'objet de son art est de créer un sens sans une implication fixe[2]. Il appartient au mouvement artistique du pop art, ce qui se voit par exemple dans son œuvre la bicyclette ensevelie.

Biographie

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La Bottle O' Notes, sculpture située à Middlesbrough.
Match cover, une sculpture installée au Vall d'Hebron à Barcelone avec, en arrière-plan, la réplique du pavillon espagnol de l'Exposition Universelle de Paris de 1937.
Le Plantoir, une œuvre de Claes Oldenburg et de Coosje van Bruggen, installée en 2001 au Museu Serralves au Portugal.
La truelle (Trowel) (1971-1976) par Claes Oldenburg.
La Neumarkt-Galerie à Cologne avec le cornet de glace renversé (Dropped Cone) par Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen.
Le Chiat/Day Building à Venice en Californie, avec une partie en forme de paire de jumelles, par l'architecte Frank Gehry en collaboration avec Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen.
Houseball, sculpture de Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen de 1997, installée Bethlehemkirchplatz à Berlin-Mitte en Allemagne.
Balancing Tools devant le Vitra Design Museum depuis 1984.
La sculpture Apple Core devant l’Israel Museum.
Le tuyau d'arrosage de Claes Oldenburg à Eschholzpark à Fribourg-en-Brisgau.
La Bicyclette ensevelie dans le parc de la Vilette à Paris.
La pioche installée à Cassel.
Les boules de billard géantes (1977) par Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen à Münster en Allemagne.

Claes Oldenburg est né le . Il est suédois d'origine. Il est le fils d'un diplomate suédois[3].

Claes Oldenburg étudie l'art et la littérature et fréquente une école pour apprendre à être réalisateur à Yale entre 1946 et 1950 puis fréquente l'Institut d'art de Chicago[4] de 1952 à 1954. En 1953, il est naturalisé citoyen américain[3]. À la fin des années 1950, il part pour New York.

En 1959, il expose à la Judson Gallery, The Street, une série d'objets en carton et papier mâché inspirés par l'environnement urbain. Ses créations, assez fragiles, s'inscrivent alors dans le mouvement dit de l'art éphémère[4]. À la fin de l’année 1961, l’artiste loue un établissement dans la East Second Street de Manhattan[5] où il inaugure l'installation magasin The Store. En 1962, il y organise des performances. Durant l’été, Oldenburg transforme The Store en un spectacle à la Green Gallery.

Oldenburg réalise son premier monument public en plein air en 1967, Placid Monument Civic.

À partir de 1975, il collabore avec Coosje van Bruggen[6], une historienne d’art, sculptrice et critique néerlandaise, qu’il épouse en 1977[5]. Il réalise avec elle des œuvres monumentales publiques aux États-Unis et en Europe[5], qui vont marquer les esprits. Leur première sculpture publique commune en 1981, nommée Flashlight, est la reproduction agrandie d'une torche électrique noire de onze mètres sur le campus de l'université de Las Vegas.

Œuvres

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Notes et références

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  1. « Le sculpteur pop art américain Claes Oldenburg est mort à 93 ans », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. musée des beaux-arts du Canada, « Claes Oldenburg », sur beaux-arts.ca.
  3. a et b « Claes Oldenburg : entre happening et performance », Aparences,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Philippe Dagen, « Même au musée, Oldenburg reste sacrilège », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. a b et c « Art. Les objets de la vie matérielle agrandis, déformés, revisités pour en révéler la «dimension cachée». Au Guggenheim de New York. Le gros déballage d'Oldenburg », Libération,‎ (lire en ligne)
  6. « The Times Magazine. L'art en couple de Claes Oldenburg », Libération,‎ (lire en ligne)
  7. Free Stamp sur Google Sightseeing

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Alain Monvoisin, Dictionnaire international de la sculpture moderne & contemporaine, Paris, éditions du Regard, 2008, p. 402-404.
  • (nl)Tilman Osterwold, Pop Art, Cologne, Taschen, 2007, p. 193-201.
  • Éric Valentin, Claes Oldenburg, Coosje van Bruggen. Le grotesque contre le sacré, Paris, Gallimard, 2009. (ISBN 978-2-07-078627-5)
  • Éric Valentin, Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen. La sculpture comme subversion de l'architecture, 1981-1997, Dijon, Les presses du réel, 2012. (ISBN 978-2-84066-450-5)

Liens externes

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