Concile d'Autun
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Le concile d'Autun est une réunion de trente-deux évêques tenue en septembre 1077 dans cette ville à l'initiative du légat du pape Hugues de Die.
| Concile d'Autun | ||||||||||
| Informations générales | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Convoqué par | Hugues de Die | |||||||||
| Début | 10 septembre 1077 | |||||||||
| Fin | 17 septembre 1077 | |||||||||
| Lieu | Autun | |||||||||
| Liste des conciles | ||||||||||
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Dates modifier
Le concile commence au plus tard le et se conclut le 17 ou peu après[1].
Actes modifier
Le but du concile est principalement l'élection de l'archevêque de Lyon pour succéder à Humbert II. Celui qui est choisi est l'archidiacre de Langres, Gébuin[2],[3].
Lors du concile d’Autun, au nom du pape Grégoire VII, le roi Philippe 1er roi des Francs, coupable de bigamie et d’inceste est excommunié : il a répudié Berthe de Hollande, et épousé sa cousine Bertrade de Montfort. Frappé d’anathème par l’Eglise, le roi ne participera pas à la Première Croisade.
Outre les évêques, est présent Saint Bruno, fondateur des Chartreux[4].
Les archevêques de Reims, Sens, Bourges et Besançon, respectivement Manassès Ier de Gournay, Richer II, Richard II de Bourges et Hugues II de Montfaucon sont absents de ce concile, ce qui entraîne la colère d'Hugues de Die, qui demande leur déposition[2]. Le premier de ceux-ci, Manassès Ier, parent du roi de France Philippe Ier, est de plus accusé d'être indigne de sa charge[4].
Notes et références modifier
- Simon Peter Ernst et Édouard Lavalleye, Histoire du Limbourg : suivie de celle des Comtés de Daelhem et de Fauquemont, des annales de l'Abbaye de Rolduc, vol. 2, Liège, Collardin, (lire en ligne), p. 136.
- Villard 1991, p. 423.
- Bruno Galland, « Le rôle politique d'un chapitre cathédral : l'exercice de la juridiction séculière à Lyon, XIIe – XIVe siècle », Revue d'histoire de l'église de France, Letouzey et Ané, t. 75, no 195, , p. 274 (ISSN 0048-7988, lire en ligne, consulté le )(BNF 32856860).
- Yves Gourdel, Dictionnaire de spiritualité, t. 2, Paris, Éditions Beauchesne, (présentation en ligne), « Chartreux », p. 705.
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Article connexe modifier
Bibliographie modifier
- [Villard 1991] François Villard, « Primatie des Gaules et réforme grégorienne », Bibliothèque de l'École des chartes, no 149, , p. 421-434 (ISSN 0373-6237, lire en ligne).
