Organisations unies pour l'indépendance du Québec

organisme qui vise à promouvoir l'indépendance du Québec

Les Organisations unies pour l'indépendance du Québec (OUI Québec), auparavant Conseil de la souveraineté du Québec (CSQ) jusqu'en , est un organisme qui vise à promouvoir l'indépendance du Québec.

Organisations unies pour l'indépendance du Québec
Logo de l'organisation
Situation
Création 2002
Ancien nom Conseil de la souveraineté du Québec
Dirigeant Camille Goyette-Gingras
Représentant jeune Alex Valiquette
Autre nom OUI Québec

Site web ouiquebec.org

Histoire

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Un premier organisme appelé « Conseil de la souveraineté du Québec » a été fondé peu avant la tenue du référendum de 1995 sur l'indépendance du Québec[1] par l'ex-ministre péquiste Yves Duhaime et une autre militante souverainiste, Louise Laurin, dans le but de faire la promotion de l'option indépendantiste. Doté de fonds totalisant 4 millions $ par le gouvernement Parizeau, il avait surtout mené des campagnes publicitaires dans les mois précédant le référendum, et était devenu inactif après celui-ci[2].

En 2002, le Premier ministre Bernard Landry relance le Conseil, confiant sa présidence à l'ex-syndicaliste Gérald Larose. Le Conseil de la souveraineté vise à promouvoir la souveraineté du Québec à travers les moyens de l'information. Lorsque le Parti québécois est battu par les libéraux de Jean Charest en avril 2003, le conseil a perdu son financement gouvernemental et a dû chercher ses fonds au sein du PQ. La question de la neutralité politique de l'État avait été mise en cause lors des débats sur le conseil[3].

Il y avait alors 125 membres dans le conseil général. Le conseil d'administration était composé de onze membres, recevant des recommandations de la part d'un comité d'experts. Plusieurs membres influents du mouvement souverainiste étaient alors impliqués dans le conseil: Vivian Barbot, Joseph Facal, Maria Mourani, François Parenteau, Hélène Pedneault, Jacques Parizeau, Gilles Rhéaume et Monique Richard. Certaines personnalités comme Josée Legault et Yves Michaud ont été exclues du conseil en raison de divergences personnelles.

En 2005, le conseil salue le développement de l'Union des forces progressistes (UFP). En 2006, le conseil a suscité un autre débat en publiant un manuel qui conseillait d'enseigner les mérites de la souveraineté de l'école maternelle jusqu'à l'université. En 2013, sous la présidence de Gilbert Paquette, le Conseil se restructure pour devenir une organisation regroupant plusieurs organismes en faveur de l'indépendance du Québec[4].

Lors du Rassemblement citoyen pour l'indépendance du Québec de , le changement de nom de l'organisation pour Organisations unies pour l'indépendance du Québec a été annoncé[5].

Présidents

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Organisations membres

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Mouvements sociaux

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Tables régionales

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  • Bas-Saint-Laurent
  • Saguenay-Lac-Saint-Jean
  • Capitale-Nationale–Centre-du-Québec
  • Mauricie
  • Estrie
  • Outaouais
  • Abitibi
  • Laval
  • Lanaudière
  • Laurentides
  • Richelieu-Yamaska
  • Suroît

Comités thématiques

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  • Jeunes et indépendance
  • Environnement et indépendance
  • Réseau des citoyennes pour l’indépendance (RéCI)
  • Communautés culturelles et indépendance
  • Autochtones et indépendance

Références

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  1. Amélie Desmarais, « Référendum de 1995 : les gens d'ici se souviennent », sur Radio-Canada, (consulté le )
  2. Jean-Jacques Samson, « La « patente » à Larose », Le Soleil, (consulté le ), A 16.
  3. (en) Sovereigntists split on tactics, leadership of PQ, Kitchener Record, 4 octobre 2004, C11.
  4. « La suite des États généraux », sur L'Aut'Journal, (consulté le ).
  5. La Presse canadienne, « Le Conseil de la souveraineté du Québec change de nom », La Presse, (consulté le ).
  6. « Équipe », sur OUI Québec (consulté le )

Lien externe

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