Coscile

rivière italienne en Calabre

La rivière Coscile
le Sibari
Illustration
Icône décorative. Coscile sur OpenStreetMap & Icône décorative. Coscile sur OpenStreetMap[note 1]
Caractéristiques
Longueur 50 km [1]
Bassin 1 005 km2 [1]
Bassin collecteur fleuve Crati
Débit moyen 14 m3/s (Cassano all'Ionio.) [2]
Régime méridional
Cours
Source à 1 km du Monte Scaletra (1 299 m)
· Localisation au lieu-dit Morano Calabro
· Coordonnées 39° 50′ 51″ N, 16° 08′ 22″ E
Confluence fleuve Crati
· Localisation à Sybaris (commune de Cassano all'Ionio.)
· Coordonnées 39° 42′ 10″ N, 16° 27′ 39″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau de l'Italie Italie
Province Cosenza
Régions traversées Calabre

Sources : OpenStreetMap

Coscile ou Sibari est une rivière de la Calabre qui prend sa source dans le massif du Pollino à 1 700 m d'altitude, affluent de gauche du fleuve Crati.

Description modifier

La rivière qui est longue d'environ 50 km[1] possède un vaste bassin d'environ 1 005 km2[1] qui recueille les eaux des sources au pied du mont Pollino et de la serra Dolcedorme, par l'intermédiaire de ses affluents Esaro, Tiro et Garga [3]. Son cours qui a une orientation initiale sud-est, rejoint la plaine de Sibari. La rivière Esaro est son principal affluent et lui permet de pratiquement tripler son débit. Le Coscile se jette dans le fleuve Crati à proximité des restes archéologiques de Sybaris dans la commune de Cassano all'Ionio[note 1].

Le Coscile est traversé en plusieurs endroits par l'autoroute A2 Naples - Reggio Calabria dans la portion qui descend du col de Campotenese (altitude 1 000 m), frazione de Morano Calabro vers Castrovillari.

À proximité de Spezzano Albanese il est aussi traversé par la ligne ferroviaire Cosenza - Sibari[3].

Son cours comporte trois barrages hydro - électriques gérés par l'ENEL.

Hydrologie modifier

Grâce à l'apport de son principal affluent l'Esaro, le Coscile est par son débit moyen annuel de 14 m3/s le troisième cours d'eau de Calabre[2].

Le régime du fleuve est un régime méridional avec des crues en hiver et des périodes basses en été sans toutefois descendre sous les 5 m3/s d'eau apportés en moyenne au mois d'août au Crati[1]

Histoire modifier

Le géographe grec Strabon a affirmé que les colons grecs ont appelé le fleuve Sybaris d'après le nom du printemps à Bura en Achaïe[4]. Il allègue également que son eau est rare à cause des chevaux qui la boivent, c'est pourquoi tous les troupeaux sont tenus à l'écart[5]. À l'époque de Sybaris le Coscile n'était pas un affluent du Crati et son cours qui passait probablement au nord de Sybaris, se jetait directement dans le golfe de Tarente[6].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. a et b le fiume Coscile est pour l'instant en deux morceaux de chemin dans OPenstreetMap Icône décorative. Coscile sur OpenStreetMap & Icône décorative. Coscile sur OpenStreetMap : est-ce qu'un contributeur OpenStreetMap veut bien en faire une relation ?

Références modifier

  1. a b c d et e (it) « Bacino del Coscile », sur Camilab.unical.it (consulté le )
  2. a et b (it) « Fiumara Allaro Dati bacino idrografico », sur Regione.calabria.it, p. 42-43
  3. a et b (it) V. Cappelli, ra Sibari e il Pollino. La percezione del paesaggio negli ultimi duesecoli ..., Rubettino (lire en ligne), p. 75-77
  4. Strabo, Geographica 8.7.5
  5. Strabo, Geographica 6.1.13; Pseudo-Aristote, De mirabilibus auscultationibus 169
  6. Jean-Daniel Stanley et Maria Pia Bernasconi, « Sybaris-Thuri-Copia trilogy: three delta coastal sites become land-locked », Méditerranée, no 112,‎ (lire en ligne)

Voir aussi modifier

wikilien alternatif2

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