Daigo-ji
Le Daigo-ji (醍醐寺, Daigo-ji ) est un temple bouddhiste de l'école Shingon dans le quartier Fushimi-ku, à Kyoto, au Japon. Il fait partie des monuments historiques de l'ancienne Kyoto classés au patrimoine mondial de l'humanité. L'image principale du temple (honzon) représente Yakushi.
Daigo-ji | |
La pagode à cinq étages est un Trésor national du Japon. | |
Présentation | |
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Nom local | 醍醐寺 |
Culte | Bouddhisme |
Type | Temple |
Début de la construction | 874 |
Protection | Patrimoine mondial (1994) |
Site web | www.daigoji.or.jp |
Géographie | |
Pays | Japon |
Ville | Kyoto |
Coordonnées | 34° 57′ 05″ nord, 135° 49′ 15″ est |
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Histoire
modifierLe Daigo-ji a été fondé en 874, au début de la période Heian, par Rigen-Daishi (Shōbō).
Le 22e jour du 9e mois de la 8e année de l'ère Enchō (930), l'empereur Daigo tombe malade puis abdique[1]. Une semaine plus tard, il se fait moine et prend le nom bouddhiste Ho-Kongo. Il décède peu après, à l'âge de 46 ans[2]. Il est enterré dans l'enceinte de Daigo-ji, ce qui explique pourquoi le nom posthume de cet empereur est devenu Daigo-Tenno[3].
Trésors nationaux
modifierPlusieurs bâtiments, y compris le kondo (hall principal) et la pagode à cinq étages, sont classés Trésors nationaux du Japon.
Le Daigo-ji possède dix-huit trésors nationaux désignés spécifiquement (bâtiments et œuvres d'art) et plusieurs dizaines d'œuvres classées « œuvres culturelles importantes ».
En 1994, il est inscrit avec d'autres monuments historiques de l'ancienne Kyoto sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
La pagode à cinq étages du Daigo-ji a été construite en 951 et est le plus vieil édifice de Kyoto encore subsistant. Elle est l'un des rares bâtiments à avoir survécu à la guerre d'Ōnin dans les années 1400.
Jardin
modifierPlus de sept siècles après la fondation du temple, Toyotomi Hideyoshi a tenu une importante fête des fleurs de cerisiers en 1598 au sous-temple Sanbō-in.
Les couleurs vives de feuilles d'érable attirent de nombreux touristes et visiteurs en automne. Le mausolée de l'empereur Suzaku, connu sous le nom de « Daigo no misasagi » est situé à proximité de Daigo-ji.
Évènements
modifierLe , le Juntei Kannon-dō, un bâtiment situé au sommet de la colline à l'est du temple, a été détruit dans un incendie. Il faisait partie de l'ensemble Daigo Kami. Kami Daigo est le onzième des trente-trois temples du pèlerinage de Kansai Kannon. Le bâtiment date de 1968[4].
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Daigo-ji » (voir la liste des auteurs).
- Delmer Brown et al., Gukanshō, 1979, p. 293.
- Isaac Titsingh, Annales des empereurs du Japon, 1834, p. 134 ; Brown, p. 292.
- Titsingh, p. 134.
- « NHKニュース京都醍醐寺の観音堂が全焼, consulté le 24 août 2008 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Delmer Brown et Ichiro Ishida (dir.) (Jien, 1221), Gukanshō: The Future and the Past: a translation and study of the “Gukanshō”, an interpretive history of Japan written in 1219, translated from the Japanese and edited by Delmer M. Brown & Ichirō Ishida, Berkeley, University of California Press, 1979 (ISBN 0-520-03460-0).
- Richard Arthur Brabazon Ponsonby-Fane, Kyoto: The Old Capital of Japan, 794-1869, Kyoto, The Ponsonby Memorial Society, 1956.
- Isaac Titsingh, [Siyun-sai Rin-siyo/Hayashi Gahō, 1652], Nipon o daï itsi ran ; ou Annales des empereurs du Japon, Paris, Oriental Translation Society of Great Britain and Ireland, 1834.
- H. Paul Varley (dir.) (Kitabatake Chikafusa, 1359), Jinnō Shōtōki (A Chronicle of Gods and Sovereigns: Jinnō Shōtōki of Kitabatake Chikafusa), traduit par H. Paul Varley, New York, Columbia University Press, 1980 (ISBN 0-231-04940-4).