Discussion:Australie

Dernier commentaire : il y a 1 an par Touam dans le sujet Neutralité du génocide
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Date de l'independence... modifier

Le 26 Janvier 1901? Non! C'était le 1 Janvier 1901...la date de fédération des 6 colonies Britanniques pour former un nouveau pays sous une nouvelle Constitution de l'Australie. --120.151.152.117 (d) 21 octobre 2012 à 13:17 (CEST)Répondre

Continent? modifier

l'autralie est un continent et non une île!!

voir---->[1]

l'autralie devrai sortir de la catégorie île!


(si la catégorie Île avait un accent sur le I ça serait mieux!)

Île ou continent : les avis sont partagés. À ce sujet, un célèbre dictionnaire encyclopédique français écrit : l'Australie peut être considérée soit comme le plus petit continent, soit comme la plus grande île du monde. Ma'ame Michu 25 juin 2004 à 03:16 (CEST)Répondre

L'Australie n'est pas un continent, mais une île faisant partie du continent ayant pour nom l'Océanie.

Concernant les chiffres modifier

J'ai mis à jour de nombreux chiffres concernant la population, ces chiffres viennent du Year Book Australia 2006 qui donne de nombreuses informations sur l'Australie. Ce livre est disponible à l'adresse suivante http://www.abs.gov.au/AUSSTATS/abs@.nsf/DetailsPage/1301.02006?OpenDocument.

Bonjour, il me semble que la densité de population est de 0,3 hab/km2 et non pas 3 hab/km2 (division surface/population).

Et encore les chiffres modifier

Je lis: Postes de radio : 250,5 millions

Pour 20 millions d'habitants? Cela fait plus de DOUZE postes de radio par habitant! Il y a une erreur, là.

Quant à la densité de la population elle est bien de 3 hab/km2 (grosso modo) et non pas 0,3 vu que le continent fait 7.000.000 de km2. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 61.68.163.144 (discuter)

Voyons, faisons une petite estimation rapide, 20 Mio hab / 7 Mio km2 = 2,86 hab/km2 soit environ 3 hab/km2. Où est le problème ? LynnUS (d) 26 novembre 2008 à 08:41 (CET)Répondre

Géographie et climat modifier

J'ai rajouté un paragraphe traitant plus specifiquement de la géographie physique et du climat, ce qui manquait dans cet article. Je me suis servi de celui existant dans la version anglophone. Par la meme occasion, j'ai séparé la partie traitant des états et territoires de la fédération dans un paragraphe séparé. Ca n'avait pas grand chose à voir avec la géographie physique. Ca n'est surement pas encore parfait, mais ca me semble plus clair de cette manière. --Sam67fr 7 septembre 2006 à 17:17 (CEST) quelle sont les resourcs de l'australie? merciRépondre

Topographie modifier

Bonjour,

J'ai ajouté un Modèle numérique de terrain (MNT) de l'Australie. Je suis conscient qu'il n'est pas vraiment à la bonne place, mais je ne voulais pas refaire toute la mise en page, n'ayant jamais participé à cet article... Libre à vous de le déplacer. [ Jide ] 3 novembre 2006 à 01:57 (CET)Répondre

South Australia = Australie du Sud ou Australie Méridionale ? modifier

Bonjour, En lisant cet article, et les articles liés aux États, je me pose la question suivante : pourquoi traduit-on "South Australia" par "Australie Méridionale" ? On dit bien Afrique du Sud, Dakota du Sud, Caroline du Sud et Nouvelles Galles du Sud pour les noms d'États. South se traduit par "du Sud" et non par "Méridional", qui peut être la traduction de "Southern". Les anglais font ainsi la différence entre ces deux mots. Ne devrait-on pas renommer sur Wikipedia "Australie Méridionale" en "Australie du Sud" ? De plus, le territoire du Nord étant Northern Territory, il s'agit de l'adjectif, donc on devrait dire "Territoire Septentrional". La traduction de Western Australia me semble correcte en Australie Occidentale. Mais peut-être qu'il s'agit de conventions officielles... Qu'en pensez-vous ?--Broensted 11 février 2007 à 07:20 (CET)Répondre

La question est interessante. Mais même les autorités australiennes ne sont pas claires quant à l'utilisation de "méridionale" ou de "du sud". Par exemple, le site internet de l'Ambassade d'Australie en France parle d'Australie Méridionale [1] alors que les sites de l'office du tourisme d'Australie et de la South Australia tourism commission parlent eux d'Australie du Sud [2][3]. D'un point de vue purement esthétique, je préfère Méridionale, mais cela n'engage que moi.
  1. Ambassade d'Australie en France http://www.france.embassy.gov.au/parifrancais/australia.html
  2. Office du tourisme d'Australie http://www.australia.com/places_to_go/Explore_by_maps/south_australia/Prod_Map_STD1.aust?L=fr&C=FR&Ca=EU_Guide2005&Cd=FR_ComFR
  3. South Australia tourism commission http://southaustralia.fr/home.asp
  4. --Sam67fr 26 avril 2007 à 21:24 (CEST)Répondre
    Oui, c'il est intéressant. En tant que quelqu'un de l'état, je l'ai toujours su en français comme Australie du Sud. Il est seulement dans Wikipedia que j'ai appris d'Australie Méridionale.--cj | talk 1 mai 2007 à 17:12 (CEST)Répondre
    J'ai vu quelques cartes et globes en français qui écrivent «Méridionale», mais aucun qui écrit «du Sud». Mais pourvu que c'est clair, ce n'est vraiment pas important. JiKri 2 mai 2007 à 05:13 (CEST)Répondre


    Principauté modifier

    Que pensez-vous d'indiquer que l'ile d'autralie est divisé en 2 entité : l'état australien et l'état de la principauté de hutt river?Ygdrasil 14 mai 2008 à 18:34 (CEST)

    As-tu des sources a indiquer à l'intention, entre autres, de ceux comme moi qui suivent cet article cible de nombreuses modification indésirables en tout genres... --CQui bla 14 mai 2008 à 22:22 (CEST)Répondre

    censure et anglophilie modifier

    une seule phrase c'est un peu court pour le génocides et l'anglicisation forcée et acculturaton des aborigènes non?! j'imagine qu'il s'agit d'une traduction de l'article anglais. la wikipedia anglaise qui pour quelques raisons (pure coincidence) presente systematiquement la colonisation anglaise sous un aspect positif et la francaise sous un negatif (cf. l'article sur malte avec les colons francais conspués et les anglais acclamés, bien que des miliers d'anglo-maltais se soient exilés en algerie francaise, ou bien les allégations d'apartheid, pur mensonge et desinformation, sur l'article de la french algeria)? à ce propos les européens n'ont pas "découvert" l'australie, d'autres avaient enlevé la couverture avant... Madame Grinderche (d) 3 avril 2010 à 15:41 (CEST)Répondre


    Si vos connaissances vous permettent de compléter cet article, tous les lecteurs de Wikipedia en seraient ravis. Il est simplement rappelé que les articles doivent présenter une certaine objectivité et que toutes les affirmations doivent être référencées
    En espérant pouvoir vous lire... Berichard (d) 3 avril 2010 à 18:43 (CEST)Répondre

    Gavin Menzies modifier

    Selon les hypothèses de Gavin Menzies, une flotte chinoise importante, commandée par Zheng He, aurait abordé les côtes australiennes au début du XVe siècle.

    Gavin Menzies n'est pas une source crédible. Supprimez, si vous plaît. 203.158.37.168 (d) 5 septembre 2010 à 07:38 (CEST)Répondre

    Terra australis incognita modifier

    A ce que je sache, les chinois n'ont jamais fait de tour du monde maritime avant Magellan-El Cano, même s'ils étaient bien partis pour. L'amiral He Zheng s'est arrêté sur la côte orientale de l'Afrique. Merci de corriger.

    Titres modifier

    Juste pour prévenir que je me suis permis quelques modifications au niveau des titres, notamment en réunissant sous de grands thèmes (e. g. : le gouvernement, les subdivisions territoriales fédérales, et la politique étrangère sont des éléments du politique). Cordialement TreehillYou talkin' to me? - C.V. 30 décembre 2011 à 15:18 (CET)Répondre

    Carte modifier

    Dans une optique d'harmonisation, ne devrait-il pas y avoir les territoires revendiqués (= le Territoire antarctique australien) qui apparaissent sur la carte de l'infobox (en vert clair par opposition aux territoires « contrôlés » en vert foncé), de façon similaire à ce qui se fait pour l'Argentine, le Chili, la Rép. pop. de Chine, la Rép. de Chine (Taïwan) [sauf si modification depuis], ... ? SenseiAC (d) 8 juin 2012 à 05:29 (CEST)Répondre

    ✔️ Mightymights (d) 20 décembre 2012 à 22:44 (CET)Répondre
    Et pourquoi pas pour la France ? Je trouve ça ridicule personnellement, pour tous les pays sus cités. --89.156.216.137 (discuter) 13 décembre 2020 à 15:50 (CET)Répondre

    C'est bien modifier

    Cet article nous a beaucoup aidé pour notre devoir d'anglais de 1° Scientifique. Merci!!!!

    Quelle est la capitale de l'Australie? modifier

    je ne sais pas si la capitale de L'AUSTRALIE est Sidney ou cambera?

    Avez vous la reponse et pouvez vous m'informé.

    cordinialement,

    Bonjour,
    La capitale de l'Australie est bien Camberra, la page avait été vandalisé un peu plus tôt dans la journée... La version précédente est maintenant rétablie.
    Je vous souhaite une bonne continuation — 0x010C ~discuter~ 11 mars 2016 à 22:44 (CET)Répondre

    Australie vs Groenland modifier

    Bonjour. Je suis très surpris que sur le Wikipédia français, l'Australie soit considérée comme la plus grande île du monde alors qu'il semble communément admis qu'il s'agit d'un continent. Le Wikipédia anglais suit d'ailleurs cet usage majoritaire sans la moindre compromission, puisque le classement de chaque grande île apparaît dans l'intro des articles concernés (Bornéo, Nouvelle-Guinée, etc...) en considérant le Groenland comme la plus grande, la Nouvelle-Guinée en 2, Bornéo en 3, etc... Y a-t-il une raison valable pour ne pas suivre l'usage majoritaire (adopté par tous les autres Wikipédia de grande diffusion : anglais, allemand, chinois, japonais, espagnol pour ne citer qu'eux) ? Cordialement. Vulpachjinu (discuter) 8 août 2016 à 16:06 (CEST)Répondre

    circumnavigation chinoise modifier

    "La circumnavigation planétaire était le fait des Chinois dès le XIIIe siècle et connue des voyageurs et commerçants arabes et européens"

    C'est une affirmation qui n'a jamais reçu de confirmation étayée, ni de témoignages probants.

    La reconnaissance de l’Australie vue par Jules Verne, "Les Enfants du capitaine Grant", Hetzel, 1868, modifier

    Il y a deux cent cinquante-huit ans, mes amis, l’Australie était encore inconnue. On soupçonnait bien l’existence d’un grand continent austral ; deux cartes conservées dans la bibliothèque de votre Musée britannique, mon cher Glenarvan, et datées de 1550, mentionnent une terre au sud de l’Asie, qu’elles appellent la Grande Java des Portugais. Mais ces cartes ne sont pas suffisamment authentiques. J’arrive donc au xviie siècle, en 1606. Cette année-là, un navigateur espagnol, Quiros, découvrit une terre qu’il nomma Australia de Espiritu Santo. Quelques auteurs ont prétendu qu’il s’agissait du groupe des Nouvelles Hébrides, et non de l’Australie. Je ne discuterai pas la question. Compte ce Quiros, Robert, et passons à un autre.
    

    — Un, dit Robert. — Dans la même année, Luiz Vaz de Torres, qui commandait en second la flotte de Quiros, poursuivit plus au sud la reconnaissance des nouvelles terres. Mais c’est au Hollandais Théodoric Hertoge que revient l’honneur de la grande découverte. Il atterrit à la côte occidentale de l’Australie par 25° de latitude, et lui donna le nom d’Eendracht, que portait son navire. Après lui, les navigateurs se multiplient. En 1618, Zeachen reconnaît sur la côte septentrionale les terres d’Arnheim et de Diemen. En 1619, Jean Edels prolonge et baptise de son propre nom une portion de la côte ouest. En 1622, Leuwin descend jusqu’au cap devenu son homonyme. En 1627, de Nuitz et de Witt, l’un à l’ouest, l’autre au sud, complètent les découvertes de leurs prédécesseurs, et sont suivis par le commandant Carpenter, qui pénètre avec ses vaisseaux dans cette vaste échancrure encore nommée golfe de Carpentarie. Enfin, en 1642, le célèbre marin Tasman contourne l’île de Van-Diemen, qu’il croit rattachée au continent, et lui donne le nom du gouverneur général de Batavia, nom que la postérité, plus juste, a changé pour celui de Tasmanie. Alors le continent australien était tourné ; on savait que l’océan Indien et le Pacifique l’entouraient de leurs eaux, et, en 1665, le nom de Nouvelle-Hollande qu’elle ne devait pas garder était imposé à cette grande île australe, précisément à l’époque où le rôle des navigateurs hollandais allait finir. À quel nombre sommes-nous ? — À dix, répondit Robert. — Bien, reprit Paganel, je fais une croix, et je passe aux Anglais. En 1686, un chef de boucaniers, un frère de la Côte, un des plus célèbres flibustiers des mers du sud, Williams Dampier, après de nombreuses aventures mêlées de plaisirs et de misères, arriva sur le navire le Cygnet au rivage nord-ouest de la Nouvelle-Hollande par 16° 50′ de latitude ; il communiqua avec les naturels, et fit de leurs mœurs, de leur pauvreté, de leur intelligence, une description très-complète. Il revint en 1699, à la baie même où Hertoge avait débarqué, non plus en flibustier, mais en commandant du Roebuck, un bâtiment de la marine royale. Jusqu’ici, cependant, la découverte de la Nouvelle-Hollande n’avait eu d’autre intérêt que celui d’un fait géographique. On ne pensait guère à la coloniser, et pendant trois quarts de siècle, de 1699 à 1770, aucun navigateur n’y vint aborder. Mais alors apparut le plus illustre des marins du monde entier, le capitaine Cook, et le nouveau continent ne tarda pas à s’ouvrir aux émigrations européennes. Pendant ses trois voyages célèbres, James Cook accosta les terres de la Nouvelle-Hollande, et pour la première fois le 31 mars 1770. Après avoir heureusement observé à Otahiti le passage de Vénus sur le soleil[2], Cook lança son petit navire l’Endeavour dans l’ouest de l’océan Pacifique. Ayant reconnu la Nouvelle-Zélande, il arriva dans une baie de la côte ouest de l’Australie, et il la trouva si riche en plantes nouvelles qu’il lui donna le nom de Baie botanique. C’est le Botany-Bay actuel. Ses relations avec des naturels à demi abrutis furent peu intéressantes. Il remonta vers le nord, et par 16° de latitude, près du cap Tribulation, l’Endeavour toucha sur un fond de corail, à huit lieues de la côte. Le danger de couler bas était imminent. Vivres et canons furent jetés à la mer ; mais dans la nuit suivante la marée remit à flot le navire allégé, et s’il ne coula pas, c’est qu’un morceau de corail, engagé dans l’ouverture, aveugla suffisamment sa voie d’eau. Cook put conduire son bâtiment à une petite crique où se jetait une rivière qui fut nommée Endeavour. Là, pendant trois mois que durèrent leurs réparations, les Anglais essayèrent d’établir des communications utiles avec les indigènes ; mais ils y réussirent peu, et remirent à la voile. L’Endeavour continua sa route vers le nord. Cook voulait savoir si un détroit existait entre la Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Hollande ; après de nouveaux dangers, après avoir sacrifié vingt fois son navire, il aperçut la mer qui s’ouvrait largement dans le sud-ouest. Le détroit existait. Il fut franchi. Cook descendit dans une petite île, et, prenant possession au nom de l’Angleterre de la longue étendue de côtes qu’il avait reconnues, il leur donna le nom très-britannique de Nouvelle-Galles du Sud. Trois ans plus tard, le hardi marin commandait l’Aventure et la Résolution ; le capitaine Furneaux alla sur l’Aventure reconnaître les côtes de la terre de Van-Diemen, et revint en supposant qu’elle faisait partie de la Nouvelle-Hollande. Ce ne fut qu’en 1777, lors de son troisième voyage, que Cook mouilla avec ses vaisseaux la Résolution et la Découverte dans la baie de l’Aventure sur la terre de Van-Diemen, et c’est de là qu’il partit pour aller, quelques mois plus tard, mourir aux îles Sandwich. — C’était un grand homme, dit Glenarvan.— Le plus illustre marin qui ait jamais existé. Ce fut Banks, son compagnon, qui suggéra au gouvernement anglais la pensée de fonder une colonie à Botany-Bay. Après lui, s’élancent des navigateurs de toutes les nations. Dans la dernière lettre reçue de la Pérouse, écrite de Botany-Bay et datée du 7 février 1787, l’infortuné marin annonce son intention de visiter le golfe de Carpentarie et toute la côte de la Nouvelle-Hollande jusqu’à la terre de Van-Diemen. Il part, et ne revient plus. En 1788, le capitaine Philipp établit à Port-Jackson la première colonie anglaise. En 1791, Vancouver relève un périple considérable de côtes méridionales du nouveau continent. En 1792, d’Entrecasteaux, expédié à la recherche de la Pérouse, fait le tour de la Nouvelle-Hollande, à l’ouest et au sud, découvrant des îles inconnues sur sa route. En 1795 et 1797, Flinders et Bass, deux jeunes gens, poursuivent courageusement dans une barque longue de huit pieds la reconnaissance des côtes du sud, et en 1797, Bass passe entre la terre de Van-Diemen et la Nouvelle-Hollande, par le détroit qui porte son nom. Cette même année, Vlaming, le découvreur de l’île Amsterdam, reconnaissait sur les rivages orientaux la rivière Swan-River, où s’ébattaient des cygnes noirs de la plus belle espèce. Quant à Flinders, il reprit en 1801 ses curieuses explorations, et par 138° 58′ de longitude et 35° 40′ de latitude, il se rencontra dans Encounter-Bay avec le Géographe et le Naturaliste, deux navires français que commandaient les capitaines Baudin et Hamelin. — Ah ! le capitaine Baudin ? dit le major. — Oui ! Pourquoi cette exclamation ? demanda Paganel. — Oh ! rien. Continuez, mon cher Paganel. — Je continue donc en ajoutant aux noms de ces navigateurs celui du capitaine King, qui, de 1817 à 1822, compléta la reconnaissance des côtes intertropicales de la Nouvelle-Hollande. — Cela fait vingt-quatre noms, dit Robert. — Bon, répondit Paganel, j’ai déjà la moitié de la carabine du major. Et maintenant que j’en ai fini avec les marins, passons aux voyageurs. — Très-bien, monsieur Paganel, dit lady Helena. Il faut avouer que vous avez une mémoire étonnante. — Ce qui est fort singulier, ajouta Glenarvan, chez un homme si… — Si distrait, se hâta de dire Paganel. Oh ! je n’ai que la mémoire des dates et des faits. Voilà tout. — Vingt-quatre, répéta Robert. — Eh bien, vingt-cinq, le lieutenant Daws. C’était en 1789, un an après l’établissement de la colonie à Port-Jackson. On avait fait le tour du nouveau continent ; mais ce qu’il renfermait, personne n’eût pu le dire. Une longue rangée de montagnes parallèles au rivage oriental semblait interdire tout accès à l’intérieur. Le lieutenant Daws, après neuf journées de marche, dut rebrousser chemin et revenir à Port-Jackson. Pendant la même année, le capitaine Tench essaya de franchir cette haute chaîne, et ne put y parvenir. Ces deux insuccès détournèrent pendant trois ans les voyageurs de reprendre cette tâche difficile. En 1792, le colonel Paterson, un hardi explorateur africain cependant, échoua dans la même tentative. L’année suivante, un simple quartier-maître de la marine anglaise, le courageux Hawkins, dépassa de vingt milles la ligne que ses devanciers n’avaient pu franchir. Pendant dix-huit ans, je n’ai que deux noms à citer, ceux du célèbre marin Bass et de M. Bareiller, un ingénieur de la colonie, qui ne furent pas plus heureux que leurs prédécesseurs, et j’arrive à l’année 1813, où un passage fut enfin découvert à l’ouest de Sydney. Le gouverneur Macquarie s’y hasarda en 1815, et la ville de Bathurst fut fondée au delà des montagnes Bleues. À partir de ce moment, Throsby en 1819, Oxley qui traversa trois cents milles de pays, Howel et Hune dont le point de départ fut précisément Twofold-Bay, où passe le trente-septième parallèle, et le capitaine Sturt, qui, en 1829 et 1830, reconnut les cours du Darling et du Murray, enrichirent la géographie de faits nouveaux et aidèrent au développement des colonies. — Trente-six, dit Robert. — Parfait ! J’ai de l’avance, répondit Paganel. Je cite pour mémoire Eyre et Leichardt, qui parcoururent une portion du pays en 1840 et 1841 ; Sturt, en 1845 ; les frères Grégory et Helpmann, en 1846, dans l’Australie occidentale ; Kennedy, en 1847, sur le fleuve Victoria, et, en 1848, dans l’Australie du nord ; Grégory, en 1852 ; Austin, en 1854 ; les Grégory, de 1855 à 1858, dans le nord-ouest du continent ; Babbage, du lac Torrens au lac Eyre, et j’arrive enfin à un voyageur célèbre dans les fastes australiens, à Stuart, qui traça trois fois ses audacieux itinéraires à travers le continent. Sa première expédition à l’intérieur est de 1860. Plus tard, si vous le voulez, je vous raconterai comment l’Australie fut quatre fois traversée du sud au nord. Aujourd’hui, je me borne à achever cette longue nomenclature, et de 1860 à 1862, j’ajouterai aux noms de tant de hardis pionniers de la science ceux des frères Dempster, de Clarkson et Harper, ceux de Burke et Wills, ceux de Neilson, de Walker, Landsborough, Mackinlay, Howit… — Cinquante-six ! s’écria Robert. — Bon ! major, reprit Paganel, je vais vous faire bonne mesure, car je ne vous ai cité ni Duperrey, ni Bougainville, ni Fitz-Roy, ni de Wickam, ni Stokes… — Assez, fit le major, accablé sous le nombre. — Ni Pérou, ni Quoy, reprit Paganel, lancé comme un express, ni Bennett, ni Cuningham, ni Nutchell, ni Tiers… — Grâce ! — Ni Dixon, ni Strelesky, ni Reid, ni Wilkes, ni Mitchell… — Arrêtez, Paganel, dit Glenarvan, qui riait de bon cœur, n’accablez pas l’infortuné Mac Nabbs. Soyez généreux ! Il s’avoue vaincu. — Bien. Savez-vous, Paganel, pourquoi l’Australie n’appartient pas à la France ? — Mais, il me semble… — Ou, tout au moins, quelle raison en donnent les Anglais ? — Non, major, répondit Paganel d’un air vexé. — C’est tout simplement parce que le capitaine Baudin, qui n’était pourtant pas timide, eut tellement peur en 1802 du croassement des grenouilles australiennes, qu’il leva l’ancre au plus vite et s’enfuit pour ne jamais revenir. — Quoi ! s’écria le savant, dit-on cela en Angleterre ? Mais c’est une mauvaise plaisanterie ! — Très mauvaise, je l’avoue, répondit le major, mais elle est historique dans le Royaume-Uni. Jean11170 (discuter) 16 juillet 2017 à 23:52 (CEST)Répondre

    External links modified modifier

    Hello fellow editors,

    I have just modified 2 external links on Australie. Please take a moment to review my edit. If you have any questions, or need the bot to ignore the links, or the page altogether, please visit this simple FaQ for additional information. I made the following changes:

    Please refer to the FaQ for information on correcting errors with the bot.

    Cheers.—InternetArchiveBot (Rapportez une erreur) 13 septembre 2017 à 15:37 (CEST)Répondre

    William roi d'Australie... modifier

    Après un échange il semble que William est maintenant roi d'Australie. (voir discussion Tazmanie). — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 31.35.45.86 (discuter), le 7 mars 2019 à 01:09 (CET)Répondre

    Divisions administratives ? modifier

    Bonjour. À propos d'autre chose j'ai parcouru l'article à la recherche de quelque chose sur les États, et je n'ai rien trouvé sur l'organisation administrative de l'Australie, ni dans le RI (pourtant plantureux), ni dans les sections. Excusez-moi si j'ai lu trop vite, mais sauf erreur on parle d'abord de « l'État » (= l'Australie) puis, en passant, de tel ou tel État sans qu'on nous ait jamais dit de quoi il s'agissait, tout juste y a-t-il une carte des États. — Ariel (discuter) 23 avril 2019 à 09:19 (CEST)Répondre

    problème infobox modifier

    La présence d'une note dans le champ "Superficie totale" fait que l'on lit " (classé 61e) " là où il faudrait lire "(classé 6e)". Firefox 85.0, macOS 10.13.6. --2A01:E0A:D5:F450:1DA6:B7FC:AEBB:57B (discuter) 31 janvier 2021 à 07:24 (CET)Répondre

    Neutralité du génocide modifier

    Bonjour,

    Une IP vient récemment de modifier un texte sur le génocide des aborigènes, pour dire "selon un tel une telle", au lieu d'affirmer un avis plus général sur ce génocide, pour des raisons de neutralité.

    Plus précisemment, la phrase "La colonisation de l'Australie est si meurtrière qu'elle est souvent considéré comme un génocide" a été remplacée par "Selon l'historienne Kristyn Harman, la réduction drastique du nombre d'aborigènes de Tasmanie lors de la colonisation constitue un génocide." La référence est Explainer: the evidence for the Tasmanian genocide.

    Je ne suis pas d'accord avec cette modification.

    D'abord, bien que je ne connaisse pas l'anglais, cette historienne semble expliquer que le génocide n'a pas eu lieu "selon elle", mais qu'il existe et qu'il est incontestable. De nombreuses autres personnes ont appelé ces faits "génocide", et Génocide des peuples autochtones#La colonisation de l'Australie et de la Tasmanie en donne une liste, sans doute petite. Donc la modification, quand bien même elle invoque la neutralité, n'est fidèle ni à la source ni à une acceptation générale. Que l'on soit d'accord ou pas avec le qualificatif de génocide, ça n'est pas une seule personne qui défendrait cette thèse, comme son inverse. La précédente formule ("souvent considérée comme un génocide") me parait meilleure.

    Ensuite, je sais bien que mettre des "selon" partout est considérée comme une bonne pratique, mais ça n'est pas du tout mon opinion. Il faut donner une cohérence, un liant, des explications à l'apparition des "selon", pourquoi on met tel "selon" et pas tel autre, etc. Il ne faut pas les mettre les uns à la suite des autres, mais expliquer les raisons des différentes hypothèses, les unes par rapport aux autres. Et il faut, bien évidemment, que le "selon" soit suivi d'une thèse personnelle !... Que l'on soit d'accord ou pas avec son existence, le génocide des aborigènes n'en est pas une, car elle est largement discutée et défendue aujourd'hui.

    Qu'en pensez-vous ? Touam (discuter) 10 novembre 2022 à 10:06 (CET)Répondre

    A mon sens au regard des sources disponibles sur la question le génocide n'est pas le point de vue d'une seule personne. La rédaction précédente est plus conforme.--Lefringant (discuter) 10 novembre 2022 à 10:17 (CET)Répondre
    Devant une telle unanimité, j'ai annulé le "selon" : voir ici. Merci ! Touam (discuter) 12 novembre 2022 à 21:17 (CET)Répondre
    Bonjour Touam (d · c · b). Je signale ici exactement le même type de modification, j'ai reverté une première fois, la modif est réinsérée avec un discours en commentaire de diff sur le politiquement correct, le biais gauchiste, la nuance et l'équilibre.--Lefringant (discuter) 23 novembre 2022 à 19:56 (CET)Répondre
    @Lefringant Qu'est-ce qu'un "biais gauchiste" ? peux-tu apporter une source qui corrobore ce fait ? Dire "selon X" alors que le fait est largement reconnu par les historiens et spécialistes, c'est minorer le consensus et faire croire qu'il y a un débat là où il n'y en a pas. Skimel (discuter) 23 novembre 2022 à 21:29 (CET)Répondre
    a priori de ce que je crois comprendre du message de diff de l'utilisateur, dire qu'il y a consensus relève du politiquement correct et du biais gauchiste. Lefringant (discuter) 23 novembre 2022 à 21:48 (CET)Répondre
    En l'absence d'explication et de discussion ici j'ai de nouveau annulé cet ajout fait par IJCG (d · c · b). Dans l'attente de l'y lire ici.--Lefringant (discuter) 8 décembre 2022 à 10:10 (CET)Répondre
    La réponse est simple : l'article en question ne parlait QUE des peuples aborigènes de Tasmanie, pas du reste de l'Australie. De plus, c'est extrêmement orienté à gauche idéologiquement de dire que la colonisation de l'Australie fut très violente. Non. A entendre certains militants, ce serait un massacre généralisé et un Auschwitz à ciel ouvert, ce qui est grand n'importe quoi en plus d’être radicalement faux. Lisez ne serait-ce que les historiens Robert Lacour-Gayet et Arthur W. Jose, la colonisation fut au contraire très tranquille. Il y a eu plusieurs cas de violences entre les colons britanniques et certains peuples aborigènes, mais en aucun cas un massacre et une extermination généralisée, ni une guerre frontale comme avec les peuples maoris en Nouvelle-Zélande. Wikipédia n'a pas être un défouloir pour les militants et les pseudo-historiens de gauche et d'extrême-gauche wokes, décoloniaux, indigénistes, postmodernes ou que sais-je encore, mais une encyclopédie apportant une vision nuancée et équilibrée des choses. Il n'y a rien d'incongru à rééquilibrer les sources en apportant d'autres points de vue d’historiens, car la discipline historique n'est pas une pensée unique. Amicalement --IJCG.
    Bonjour. Merci pour participer à la discussion. Un peu dommage de commencer par cette floppée d'accusations ; vue la quantité, l'une d'elle est probablement juste !... Je ne lirai pas "ne serait-ce que", comme vous dites, les historiens dont vous parlez. Je vous ai moi-même donné plus haut une section qui présente encore plus d'historiens dans le sens inverse, je ne les ai pas lus non plus, j'imagine que vous ne les lirez pas, c'est très bien comme ça. Il est toutefois fort étonnant que Robert Lacour-Gayet et Arthur Jose présentent la colonisation comme une opération "très tranquille", à n'en pas douter il s'agit là d'une opinion minoritaire. Pour en:Robert Lacour-Gayet j'aurais tendance à penser qu'il y a peut-être quelque chose à creuser chez lui, il faudrait voir. Parle-t-il des peuples autochtones ? Pour ce qui est de en:Arthur Jose il faudrait voir aussi, mais cet auteur me parait trop ancien pour avoir participé aux études historiques sur un éventuel génocide, même dans son propre pays. À ma connaissance, les études là dessus n'ont commencé qu'après la seconde guerre mondiale, et plus tard encore pour les peuples premiers. Surtout, il me semble que le contenu actuel de l'article est déjà nuancé, ne réservant le qualificatif de génocide qu'à la séparation des enfants et des parents. Il y a là volonté explicite de faire disparaitre une culture et des populations. Mais, par exemple pour les maladies, il n'y a pas de qualificatif de génocide, ou alors j'ai mal lu. Il y a certes un avis d'ordre général, associant colonisation et génocide, qui me parait crédible, mais qu'il faudrait plus préciser : si les colons, dans leur majorité, niaient l'existence de personnes dignes d'un droit similaire au leur dans les pays qu'ils colonisaient, les prisonniers importés de force d'Angleterre en Australie à Port Jackson n'avaient certes pas l'intention de tuer tous les autochtones. --Touam (discuter) 10 décembre 2022 à 10:14 (CET)Répondre
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