Discussion:Autoportrait à l'oreille bandée et à la pipe

Dernier commentaire : il y a 12 ans par Kirtap dans le sujet Renommage
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

A recycler modifier

Cet article ne respecte pas les conventions de style de wp, et semble etre le fruit de recherche et de travaux personnel . Les commentaires ne respectent pas la Neutralité de point de vue exemple En regardant cet autoportrait, nous recevons un double héritage, un témoignage humain d’un homme en souffrance mais sachant nous toucher en dévoilant son monde intérieur et un chef-d’œuvre artistique où le peintre a su jouer harmonieusement de l’usage, de la maîtrise et de la signification des couleurs.. J'ai déja supprimé la biographie de van Gogh qui faisait doublon avec celle du peintre et qui n'entre pas dans le propos de l'article dont le sujet est le tableau . Kirtap mémé sage 10 octobre 2007 à 16:31 (CEST)Répondre

Renommage modifier

Bonjour,

Comme je l'avais annoncé ici, j'aimerais enrichir les articles concernant les peintures de Van Gogh. Je pense leur donner une structure uniforme pour l'homogénité et adopter les renommages utilisés dans la référence suivante : Leo Jansen, Hans Luijten et Nienke Bakker, Les Lettres, vol. 1-6, Actes Sud / Van Gogh Museum / Huygens Institute, , 2148 p. (ISBN 978-2-7427-8586-5)

Dans cet ouvrage, le nom qui est donné à cette peinture est Autoportrait à l'oreille bandée et à la pipe. Je pense renommer cette page donc ainsi. Merci de me dire ce que vous en pensez. Baub (d) 28 mai 2011 à 20:06 (CEST)Répondre

Je suis plutôt réticent, visiblement cette dénomination du tableau est inusitée, en dehors de la référence que tu cite, on ne la trouve que dans un autre ouvrage [1]. Or wp, s'appuie sur le principe de moindre surprise, qui fait qu'une œuvre est désignée sous son titre le plus courant et le plus répandu, par exemple pour les tableau accroochés à Orsay ce devrait être les titres que donnent le musée, qui sont les titres officiels de la rmn. J'ai l'impression que le titre donné dans l'ouvrage de Leo Jansen, Hans Luijten et Nienke Bakker est une traduction. Or il faudrait trouver le titre tel qu'il est donné dans des catalogues raisonnés français . Kirtapmémé sage 29 mai 2011 à 03:19 (CEST)Répondre

Autoportrait, pas vraiment modifier

Il faut impérativement renommer ce tableau autrement, d'abord parce que deux "Portrait de Van Gogh à l'oreille bandée" existent, ensuite parce que celui-là n'est pas authentique. Le seul que Vincent ait peint est celui du Courtaud Gallery à Londres. Peint pour Theo avant le 17 janvier 1889 il a servi de modèle à ce tableau qui ne devrait pas porter d'autre nom que celui de son créateur, le peintre Emile Schuffenecker, lui a donné "l'Homme à la pipe" quand il l'a présenté et lorsqu'il l'a vendu en 1902. Bien sûr, si Wikipedia veut suivre les faussaires et leurs dupes au nom de l'ignorance partagée et neutre, il ne faut rien changer. Sinon, c'est facile à comprendre et à voir. Schuffenecker est le premier artiste à entendre, de Gauguin qui se réfugie chez lui, le drame de l'oreille coupée et d'Emile Bernard, qui revient de l'enterrement, le suicide de Vincent. Artiste médiocre, mais bon pasticheur et copiste mais aussi collectionneur, il est le premier à acheter deux Vincent à Theo van Gogh deux mois après la mort de son frère. Il participe à diverses initiatives avec Emile Bernard, dont la réalisation, fin mars 1891, d'un certain nombre de photos d'oeuvres qui doivent partir aux Pays-Bas chez Johanna van Gogh-Bonger la veuve de Theo. Il peut alors observer à sa guise le portrait à l'oreille bandée peint pour Theo. Fort de son souvenir et de la photographie en noir et blanc qu'il récupère, il va d'abord réaliser un pastel, comme il le faisait d'ordinaire pour préparer ses propres neuves peintes. Ce pastel qu'il conserve caché sa vie durant apparaîtra à la rétrospective posthume qui lui est consacrée en 1935. En 1974 il sera acquis par le Rijksmuseum Vincent van Gogh d'Amsterdam. Ensuite il recopiera son pastel pour réaliser l'huile que nous connaissons sous le nom de "l'homme à la pipe (portrait de lui-même) si on s'en tient au premier catalogue raisonné établi par Jacob Bart de la Faille en 1928 numéro F 529. les autres titres genre Bandaged head/ear, pipe ou pas, sont absurdes. Il a été exposé pour la première fois en 1893, puis en 1901 à Paris et à Berlin et a été vendu par Schuffenecker à Gustave Fayet en 1902 sous le nom de "l'homme à la pipe". Schuffenecker se gardait bien de dire qu'il s'agissait d'un Van Gogh, allant jusqu'à écrire, pour moquer son acheteur "c'est quelque chose de moi-même dont je me sépare". Il n'y a aucune espèce d'ambiguïté dans la revendication mal voilée. "Quelque chose de moi-même" est équivalent (à l'insistance du m^me près) de la formule de Vincent, souhaitant envoyer une de ses oeuvres aux Pays-Bas : " quelque chose de moi ". voir Lettres 615 et 812. La provenance dont ce tableau a été nanti (retour d'Arles en 1896 (vente des époux Ginoux via Henri Laget à Ambroise Vollard qui revend à Schuffencker est évidemment falsifiée. En 1893, trois ans plut tôt Schuffencker (avant qu'un quelconque Vincent ne remonte d'Arles et avant que Vollard ne touche son premier Van Gogh) l'a exposé chez Le Barc de Bouteville. Les éléments expliquant tout cela en détail figurent dans deux livres "Schuffencker's Sunflowers and Other van Gogh Forgeries" Hanspeter Born et Benoit Landais 2014, dans "Quatre faux van Gogh d'Arles parlent", de Benoit Landais, dans divers articles dont le 2016 spring issue du "Journal of Art Crime" de Noah Charney. Les sceptiques se procureront une photo détaillée du pastel de Schuffenecker actuellement disponible ici : https://www.vangoghmuseum.nl/en/emile-schuffenecker ils iront voir la bouche sur l'image haute définition, découvriront que la bouche, d'abord dessinée fermée, est celle reprise de l'Autoportrait de la Courtauld Gallery La pipe est empruntée à une nature morte (peinte par Vincent au même moment que l'Autoportrait du Courtaud), celle avec assiette oignons, pipe, blague, bouteille d'absinthe, annuaire de la santé, lettre, bougie, cire à cacheter, planche à dessin etc… La pipe ayant été ajoutée au cours de la réalisation du pastel (et d'ailleurs placée trop haut) ce pastel est bien le modèle du soi-disant "Autoportrait à l'oreille bandée et à la pipe" Il n'est pas, contrairement à ce qu'affirment avec un bel aplomb les victimes des mystifications de Schuffenecker, une copie d'hommage, peinte par un admirateur. Ceux qui préfèrent s'en remettre aux images et aux résumé ,trouveront deux petites vidéos explicatives (avec une version anglaise) et une fiche à cette adresse. http://vincentsite.com/tableau/0529/ Bon courage aux curieux. Benoit Landais

Revenir à la page « Autoportrait à l'oreille bandée et à la pipe ».