Discussion:Opposition à la corrida/Traduction
- Admissibilité
- Neutralité
- Droit d'auteur
- Article de qualité
- Bon article
- Lumière sur
- À faire
- Archives
- Commons
Ceci est la traduction de l'article anglais correspondant.
Cette page n'a plus aucun rôle actif, l'article français étant depuis longtemps finalisé et labellisé (« Bon Article »), avec un contenu très éloigné de l'article anglais.
Cependant, cette page de discussion conserve son intérêt dans la mesure où elle a joué son rôle dans l'interminable débat de neutralisation et d'élaboration de l'article, débat qui s'y réfère pour partie. --— Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 30 novembre 2011 à 17:47 (CET)
Popularité et critique de la corrida
modifierOpinion publique
modifierEn Espagne
modifierUn sondage Gallup de 2002 a constaté que 68,8% des Espagnols ne montraient « aucun intérêt » pour la corrida, alors que 20,6% affichaient « un certain intérêt », et 10,4% « beaucoup d'intérêt ». Le sondage a également constaté des disparités significatives entre générations : alors que 51% des 65 ans et plus indiquaient leur intérêt, 23% des personnes entre 25 et 34 ans en faisaient autant. La popularité de la corrida varie également significativement selon les régions d'Espagne : c'est en Galice et en Catalogne qu'elle est le moins populaire, avec 79% et 81% respectivement qui y indiquent ne pas être intéressés. L'intérêt montré est à son maximum dans les régions du nord, du centre, de l'est et du sud, avec 37% des personnes interrogées qui se déclarent des aficionados et 63% qui disent ne pas y porter intérêt[1].
Reste du monde
modifierSelon un sondage mené par le Sports Marketing Group à Atlanta, aux États-Unis, en 2003, 46,2% des Américains interrogés détestent ou désapprouvent fortement la corrida[2], qui vient en troisième position des sports les plus détestés, après les combats de chiens et le catch[3].
Droits des animaux
modifierLa corrida est critiquée par de nombreuses personnes, telles que les défenseurs des droits des animaux, qui en parlent comme d'un sport sanguinaire, cruel et barbare, au cours duquel le taureau subit un traumatisme violent, avant de mourir par une lente torture[4],[5],[6],[7]. Nombre des membres des associations défendant les droits des animaux ou leur bien-être mènent des actions anti-corrida en Espagne et dans d'autres pays. En Espagne, on se réfère à l'opposition à la corrida sous le nom de antitaurina (opposition « anti-taurine »). Cependant, au moins un commentateur a soutenu que la pratique de la corrida offrait au taureau une vie et une mort « plus noble » que le destin qui lui aurait autrement été réservé par l'industrie alimentaire[8].
Un guide sur la corrida tel que The Bulletpoint Bullfight donne une vision extérieure, anglo-saxonne, de la corrida, sous forme de mise en garde adressée à ceux qui découvrent cette tradition : il prévient que celle-ci « n'est pas pour les personnes sensibles » (not for the squeamish), et avertit les spectateurs de « s'attendre à voir couler le sang » (be prepared for blood). Le guide détaille ensuite l'effusion de sang, longue et abondante, causée par les picadors, la charge du taureau sur un cheval aveuglé et caparaçonné, « parfois drogué, et inconscient de la proximité du taureau », le placement des banderilles par les banderilleros, suivi par la mise à mort par le matador. Le guide souligne que ceci fait partie du déroulement normal d'une corrida et que la mort du taureau n'est que rarement immédiate. Le guide met également en garde les spectateurs des corridas en les avertissant de « devoir s'attendre à assister à divers tentatives ratées de mise à mort avant que l'animal ne tombe » (Be prepared to witness various failed attempts at killing the animal before it lies down)[9].
Financement
modifierCertains critiques ont souligné d'autre part que les corridas étaient financées par de l'argent public[10]. En 2007, l'industrie de l'élevage des taureaux de combat en Espagne a reçu 500 millions d'euros de subventions ; un article de El Progresso est par exemple intitulé « Une partie de nos impôts sert à financer ces pratiques. Chaque Galicien verse en moyenne 42 euros par an pour la tauromachie »[11]. Ces subventions s'élèvent à près de 600 millions d'euros en 2008[12]. Une partie de cet argent provient de fonds européens destinés au financement des troupeaux[13].
Les partisans de la corrida soutiennent que presque chaque tentative culturelle en Europe est en partie financée par de l'argent public, et que peu ne génèrent en contrepartie les recettes fiscales dont la corrida peut se targuer, au travers d'activités économiques telles que l'hôtellerie, la restauration, les assurances, et d'autres industries liées directement ou indirectement au spectacle offert.
Style
modifierAutre courant critique issu des aficionados eux-mêmes, le mépris qu'ils éprouvent envers certaines pratiques modernes, telles que le style bravache de El Cordobés ou les frasques de Jesulin de Ubrique qui fait la une des magazines people en Espagne. Ses prestations destinées au seul public féminin se voient rejetées par les anciens dont beaucoup se souviennent et comparent les toreros d'aujourd'hui avec leurs aînés[14].
Politique
modifierÀ la fin du XIXe siècle et au début du XXe, les intellectuels espagnols Fin-de-siècle de la regeneracionista ont protesté contre ce qu'ils ont appelé « la politique du pan y toros (« pain et taureaux »), en écho au panem et circenses romain, mise en avant, disent-ils, par le pouvoir afin d'endormir le peuple opprimé. Pendant la dictature de Franco, les corridas ont été encouragées par l'État en tant que fiesta nacional représentant l'authenticité espagnole, si bien que la corrida s'est vue assimilée au régime fasciste. C'est pourquoi beaucoup ont pensé qu'elle péricliterait à l'avènement de la démocratie, mais il n'en a rien été. Plus tard, les gouvernements sociaux-démocrates, en particulier, celui de l'actuel premier ministre José Luis Rodríguez Zapatero, en général opposés à la corrida, ont interdit l'entrée des arènes aux mineurs de moins de quatorze ans [réf. nécessaire] et limité ou même supprimé la diffusion des combats par la télévision nationale [réf. nécessaire].
Interdictions dans les médias
modifierLa télévision publique espagnole a annulé la retransmission en direct de corridas, en août 2007, en affirmant que le spectacle proposé était trop violent pour les enfants qui pourraient se trouver à le regarder, et que cette retransmission violait le code de conduite volontaire respecté par toute l'industrie télévisuelle pour chercher à limiter « les passages particulièrement crus ou brutaux ». Cette décision a mis fin à une tradition de plusieurs décennies, puisque la première émission de Televisión Española était la retransmission d'une corrida à Madrid[15]. En octobre 2008, devant le congrès espagnol, Luis Fernández, le président de la chaîne étatique TVE, a confirmé que la chaîne ne retransmettrait plus de corridas en direct, du fait du coût élevé de la production et du rejet de ces émissions par les annonceurs. Cependant, la chaîne continuera à diffuser Tendido Cero, un magazine télévisée consacré aux corridas[16]. Que la télévision nationale espagnole arrête ses émissions, après 50 ans d'histoire, a été considéré comme un grand pas en direction de l'abolition des corrida. Cependant, d'autres chaînes régionales et privées continuent les retransmissions, avec une audience satisfaisante[17].
Une chaîne de télévision portugaise a également interdit la retransmission de corridas en janvier 2008, car elles sont trop violentes pour les mineurs[18]. En mars 2009, Viana do Castelo, une ville du nord du Portugal, est devenue la première du pays à interdire les courses de taureaux. Le maire, Defensor Moura, a mentionné que la torture et le fait d'infliger des souffrances injustifiées étaient des éléments qui avaient mené à l'interdiction. L'arène de la ville sera démantelée pour céder la place à un nouveau centre culturel[19].
Interdiction des corridas
modifierAvant le XXe siècle
modifierLe pape Pie V a promulgué en novembre 1567 une bulle papale intitulée De Salute Gregis[20] interdisant de combattre les taureaux ou n'importe quel autre animal, car la mise en danger volontaire de sa vie mettait en péril l'âme des combattants ; mais elle fut abolie huit ans plus tard par son successeur, le pape Grégoire XIII, sur la requête du roi d'Espagne Philippe II.
Les corridas apparurent en Uruguay en 1776, apportées par l'Espagne ; elles furent aolies par la loi uruguayenne en février 1912. Les corridas furent également introduites en Argentine par l'Espagne, mais après l'indépendance de l'Argentine, cette industrie a énormément perdu de sa popularité, pour être abolie en 1899 par la loi 2786[21].
Pendant la période coloniale, la corrida a également fait son apparition à Cuba, mais elle a rapidement été abolie après l'indépendance du pays en 1901. Sans que jamais la corrida soit parvenue à devenir réellement populaire, la plupart des Cubainsont vu les courses de taureaux comme un spectacle barbare issu de l'ancien monde, sans justification dans la nouvelle république.
Au cours des XVIIIe siècle et XIXe siècle, les corridas en Espagne ont été bannies à plusieurs reprises, par exemple par le roi Philippe V, mais ont toujours été de nouveau autorisés par les gouvernements suivants.
Au XXe siècle et après
modifierSituation générale
modifierLes courses de taureaux sont maintenant interdites dans de nombreux pays, et les gens qui se livrent à de telles activités sont parfois susceptibles d'être jugés et emprisonnés pour cruauté envers les animaux[réf. nécessaire]. Cependant, les formes « non sanguinaires » restent permises, et comptent des adeptes en Californie[22].
En 1991, les îles Canaries sont devenues la première communauté autonome d'Espagne à interdire la corrida[23] lorsqu'ils ont légiféré pour interdire les corridas et les spectacles qui impliquent la cruauté envers les animaux, à l'exception des combats de coqs, qui sont traditionnels dans quelques villes des îles[24].
Cas de la Catalogne
modifierNotes et références
modifier- (es) « Encuesta Gallup: Interés por las corridas de toros », sur Columbia.edu (consulté le )
- The top 10 most-hated sports, sur icrsurvey.com (consulté le 6 octobre 2010)
- (en) « Most hated sports: Going to the dogs », sur nbcsports.msnbc.com, (consulté le )
- (en) League Against Cruel Sports, « What is bullfighting? »
- (en) PETA, « Running of the Bulls Factsheet »
- « ICABS calls on Vodafone to drop bullfighting from ad »
- (en) « The suffering of bullfighting bulls »
- Alexander Fiske-Harrison, A Noble Death (« une mort noble ») Prospect, septembre 2008. consulté le 24 mars 2009.
- The Bulletpoint Bullfight, p. 6, (ISBN 978-1-4116-7400-4)
- (es) No permitas que tus impuestos financien la tortura a los toros: ¡Actúa ya. (« Ne permet pas que tes impôts financent la torture des taureaux. Agis ! ») AnimaNaturalis
- (es) Parte de nuestros impuestos se dedican a financiar estas prácticas. Cada gallego aporta 42 euros al año a la tauromaquia (« Une partie de nos impôts sert à financer ces pratiques. Chaque Galicien verse en moyenne 42 euros par an pour la tauromachie »), 21 juillet 2008, El Progreso
- (es) Los alcaldes antitaurinos cierran el grifo a las corridas (« Les maires opposés à la corrida ferment le robinet »), Público
- « For a Bullfighting-free europe (« Pour une Europe libérée de la corrida ») », sur Bullfightingfreeeurope.org (consulté le )
- James Nolan, Interpretation: techniques and exercises, Multilingual Matters, , p. 268-269
- No more 'ole'? Matadors miffed as Spain removes bullfighting from state TV (« Plus de « Olé » ? Les matadors de mauvais poil après l'interdiction par l'Espagne des corridas sur la télévision publique »), sur bostonherald.com (consulté le 6 octobre 2010)
- (es) TVE no emite corridas de toros por los altos costes y el rechazo de los anunciantes (« La TVE arrête ses émissions sur les taureaux du fait des coûts élevés et du rejet par les annonceurs »), sur 20minutos.es (consulté le 6 octobre 2010)
- AFP/, « Las corridas de toros corren peligro en TVE – Nacional – Nacional », sur Abc.es, (consulté le )
- ASANDA, « ¡PROHÍBEN CORRIDAS DE TOROS PARA NIÑOS! (EN COSTA RICA) :: ASANDA :: Asociación Andaluza para la Defensa de los Animales », sur ASANDA (consulté le )
- « Landmark bullfighting ban », sur News24.com, (consulté le )
- De Salute Gregis, sur all-creatures.org (consulté le 6 octobre 2010)
- Veronica Cerrato, « Desde 1899, Argentina sin Corridas de Toros (« Depuis 1899, l'Argentine sans corrida de taureaux ») », sur Animanaturalis.org (consulté le )
- « Bloodless bullfights animate California's San Joaquin Valley », sur LA Times,
- (en) « Catalonia bans bullfighting in landmark Spain vote », British Broadcasting Corporation, (lire en ligne)
- « Gouvernement des îles Canaries. Loi 8/1991, datée du 30 avril, pour la protection des animaux », sur Gobiernodecanarias.org, (consulté le )
RAPPEL DU TEXTE CORRESPONDANT DE L'ARTICLE ANGLAIS :
Popularity and criticism
modifierPublic opinion
modifierA 2002 Gallup poll found that 68.8% of Spaniards express "no interest" in bullfighting while 20.6% expressed "some interest" and 10.4% "a lot of interest." The poll also found significant generational variety, with 51% of those 65 and older expressing interest, compared with 23% of those between 25 and 34 years of age. Popularity also varies significantly according to regions in Spain with it being least popular in Galicia and Catalonia with 79% and 81% of those polled expressing no interest. Interest is greatest in the zones of the north, centre, east and south, with around 37% declaring themselves fans and 63% having no interest.[1]
According to a poll conducted by the Sports Marketing Group in Atlanta in 2003, 46.2% of Americans polled hated or strongly disliked bull fighting.[2]
Animal rights
modifierBullfighting is criticized by many people, including animal rights activists, referring to it as a cruel or barbaric blood sport, in which the bull suffers severe stress and a slow, torturous death.[3][4][5][6] A number of animal rights or animal welfare activist groups undertake anti-bullfighting actions in Spain and other countries. In Spanish, opposition to bullfighting is referred to as antitaurina. However, at least one commentator has defended the practice as offering a more "noble" a life and death for the bull than it would otherwise have in the commercial farming industry.[7]
Bullfighting guide The Bulletpoint Bullfight warns that bullfighting is "not for the squeamish", advising spectators to "be prepared for blood." The guide details prolonged and profuse bleeding caused by horse-mounted lancers, the charging by the bull of a blindfolded, armored horse who is "sometimes doped up, and unaware of the proximity of the bull", the placing of barbed darts by banderilleros, followed by the matador's fatal sword thrust. The guide stresses that these procedures are a normal part of bullfighting and that death is rarely instantaneous. The guide further warns those attending bullfights to "Be prepared to witness various failed attempts at killing the animal before it lies down."[8]
Funding
modifierIt has also been noted by critics that bullfighting is financed with public money.[9] In 2007, the Spanish fighting bull breeding industry was allocated 500 million euros in grants,[10] and in 2008 almost 600 million.[11] Some of this money comes from European funds to livestock.[12] Bullfighting supporters argue that almost every single cultural endeavour in Europe is partially financed by public money and few of them generate the kind of revenue and taxes in return that bullfighting does through its impact on businesses like hotels, restaurants, insurances and other industries directly or indirectly linked to the spectacle.
Style
modifierAnother current of criticism comes from aficionados themselves, who may despise modern developments such as the defiant style ("antics" for some) of El Cordobés or the lifestyle of Jesulín de Ubrique, a common subject of Spanish gossip magazines. His "female audience"-only corridas were despised by veterans, many of whom reminisce about times past, comparing modern bullfighters with early figures.[réf. nécessaire]
Politics
modifierLate 19th century / early 20th century Fin-de-siècle Spanish regeneracionista intellectuals protested against what they called the policy of pan y toros ("bread and bulls"), an analogue of Roman panem et circenses promoted by politicians to keep the populace content in its oppression. During the Franco dictatorship bullfights were supported by the state as something genuinely Spanish, as the fiesta nacional, so that bullfights became associated with the regime and, for this reason, many thought they would decline after the transition to democracy, but this did not happen. Later social-democratic governments, particularly the current government of José Luis Rodríguez Zapatero, have generally been more opposed to bullfighting, prohibiting children under 14 from attending and limiting or prohibiting the broadcast of bullfights on national TV.
Some in Spain despise bullfighting because of its association with the Spanish nation and the Franco regime.[13] Despite the long history and popularity of bullfighting in Barcelona, in 2010 it was banned in the Catalonia region, although this move has been criticized by some as being motivated by issues of Catalan independentism rather than animal rights, even when the law that banned it was proposed by an animal rights civic platform called "Prou!" ("Enough!" in Catalan)..[14]
The Spanish royal family is divided on the issue, from Queen Sophia who does not hide her dislike for bullfights,[15] to King Juan Carlos who occasionally presides over a bullfight from the royal box as part of his official duties,[16][17][18] to their daughter Princess Elena who is well known for her liking of bullfights and who often accompanies the king in the presiding box or attends privately in the general seating.[19] The King has even stated, that "the day the EU bans bullfighting is the day Spain leaves the EU".[20]
Media prohibitions
modifierState-run Spanish TV cancelled live coverage of bullfights in August 2007, claiming that the coverage was too violent for children who might be watching, and that live coverage violated a voluntary, industry-wide code attempting to limit "sequences that are particularly crude or brutal".[21] In October 2008, in a statement to Congress, Luis Fernández, the President of Spanish State Broadcaster TVE, confirmed that the station will no longer broadcast live bullfights due to the high cost of production and a rejection of the events by advertisers. However the station will continue to broadcast 'Tendido Cero', a bullfighting magazine programme.[22] Having the national Spanish TV stop broadcasting it, after 50 years of history, was considered a big step for its abolition. Nevertheless, other regional and private channels keep broadcasting it with good audiences.[23]
A Portuguese television station also prohibited the broadcasting of bullfights in January 2008, because they are too violent for minors.[24] In March 2009, Viana do Castelo, a city in northern Portugal, became the first city in that country to ban bullfighting. Mayor Defensor Moura cited torture and imposition of unjustifiable suffering as a factor in arriving at the ban. The city's bullfighting arena will be torn down to accommodate a new cultural centre.[25]
Bans
modifierPre-20th century
modifierPope Pius V issued a papal bull titled De Salute Gregis in November 1567 which forbade fighting of bulls and any other beasts as the voluntary risk to life endangered the soul of the combatants, but it was abolished eight years later by his successor, Pope Gregory XIII, at the request of king Philip II.
Bullfighting was introduced in Uruguay in 1776 by Spain and abolished by Uruguayan law in February 1912. Bullfighting was also introduced in Argentina by Spain but after Argentina's independence the event drastically diminished in popularity and was abolished in 1899 under law 2786.[26]
Bullfighting also saw a presence in Cuba during its colonial period but was quickly abolished after its independence in 1901. Never truly succeeding in being too popular, most Cubans saw bullfighting as a primitive barbaric spectacle of old world character that had no reason to continue in the new republic.
During the 18th and 19th centuries bullfighting in Spain was banned at several occasions (for instance by Philip V) but always reinstituted later by other governments.
20th century onwards
modifierBullfighting is now banned in many countries; people taking part in such activity would be liable for terms of imprisonment for animal cruelty. "Bloodless" variations, though, are permitted and have attracted a following in California, and France.[27]
In 1991, the Canary Islands became the first Spanish Autonomous Community to ban bullfighting,[14] when they legislated to ban bullfights and other spectacles that involve cruelty to animals, with the exception of cockfighting, which is traditional in some towns in the Islands.[28] Some supporters of bullfighting and even Lorenzo Olarte Cullen,[29] Canarian head of government at the time, have argued that the fighting bull is not a "domestic animal" and hence the law does not ban bullfighting.[30] The absence of spectacles since 1984 would be due to lack of demand. In the rest of Spain, national laws against cruelty to animals have abolished most blood sports, but specifically exempt bullfighting.
Several cities around the world have symbolically declared themselves to be Anti-Bullfighting Cities. In 2004, the Barcelona city council held a symbolic vote against bullfighting,[31] but bullfighting in Barcelona continued.[32]
Catalonia
modifierOn 18 December 2009, the parliament of Catalonia, one of Spain's seventeen Autonomous Communities, approved by majority the preparation of a law to ban bullfighting in Catalonia, as a response to a popular initiative against bullfighting that gathered more than 180,000 signatures.[33] On 28 July 2010, with the two main parties allowing their members a free vote, the ban was passed 68 to 55, with 9 abstentions. This meant Catalonia became the second Community of Spain (first was Canary Islands in 1991), and the first on the mainland, to ban bullfighting. The ban takes effect in January 2012, and would only affect the one remaining functioning Catalonian bullring, the Plaza de toros Monumental de Barcelona.[14][34] It would not affect the correbous, a traditional game of the Ebro where lit flares are attached to a bull’s horns. The ‘correbous’ however is only seen in the municipalities in the south of Tarragona, and is essentially Catalan. [35]
- « Encuesta Gallup: Interés por las corridas de toros (In Spanish) », Columbia.edu (consulté le )
- « Most hated sports: Going to the dogs », nbcsports.msnbc.com, (consulté le )
- « What is bullfighting? »
- « Running of the Bulls Factsheet »
- « ICABS calls on Vodafone to drop bullfighting from ad »
- « The suffering of bullfighting bulls »
- Fiske-Harrison, Alexander. "A Noble Death" Prospect. September 2008. Retrieved on 2009-03-24
- The Bulletpoint Bullfight, p. 6, (ISBN 978-1-4116-7400-4)
- No permitas que tus impuestos financien la tortura a los toros: ¡Actúa ya. AnimaNaturalis (es)
- Parte de nuestros impuestos se dedican a financiar estas prácticas. Cada gallego aporta 42 euros al año a la tauromaquia 21 July 2008. El Progreso (es)
- Los alcaldes antitaurinos cierran el grifo a las corridas Público (es)
- « For a Bullfighting-free europe », Bullfightingfreeeurope.org (consulté le )
- « Bullfighting ban and the horns of a dilemma for Spain », (consulté le )
- (en) « Catalonia bans bullfighting in landmark Spain vote », British Broadcasting Corporation, (lire en ligne)
- « Queen Sofia of Spain – Phantis », Wiki.phantis.com, (consulté le )
- « Casa de Su Majestad el Rey de España », Casareal.es, (consulté le )
- gerrit schimmelpeninck, « Casa Real », Portaltaurino.com (consulté le )
- « Plaza de Toros de Las Ventas », Las-ventas.com (consulté le )
- « Plaza de Toros de Las Ventas », Asp.las-ventas.com (consulté le )
- « www.spanish-fiestas.com »
- No more 'ole'? Matadors miffed as Spain removes bullfighting from state TV
- « TVE explains the decision not to broadcast bullfighting is a financial one »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- AFP/, « Las corridas de toros corren peligro en TVE – Nacional – Nacional », Abc.es, (consulté le )
- ASANDA, « ¡PROHÍBEN CORRIDAS DE TOROS PARA NIÑOS! (EN COSTA RICA) :: ASANDA :: Asociación Andaluza para la Defensa de los Animales », ASANDA (consulté le )
- « Landmark bullfighting ban », News24.com, (consulté le )
- Veronica Cerrato, « Desde 1899, Argentina sin Corridas de Toros // », Animanaturalis.org (consulté le )
- (en) « Bloodless bullfights animate California's San Joaquin Valley », The Los Angeles Times, (lire en ligne)
- « Canary Islands Government. Law 8/1991, dated April the 30th, for animal protection [[:Modèle:Es icon]] », Gobiernodecanarias.org, (consulté le )
- « La prohibición de la tauromaquia: un capítulo del antiespañolismo catalán », El Mundo, (consulté le )
- « Los toros no están prohibidos en Canarias », Mundotoro, (consulté le )
- « Barcelona Passes Symbolic Vote Against Bullfighting », Buzzle.com (consulté le )
- « idausa.org »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Llum verda a la supressió de les corrides de toros a Catalunya », Avui.cat, (consulté le )
- (en) Raphael Minder, « Spanish Region Bans Bullfighting », nytimes.com, (lire en ligne)
- http://www.typicallyspanish.com/news/publish/article_27265.shtml#ixzz10NKQxwpk