Discussion:Deep Space 1

162 jours sur 8 mois, qu'est-ce à dire ?

Bonjour bonjour,

@ Jbar Le 17 août, le moteur a fonctionné de manière continue durant 162 jours sur une période de 8 mois. signifie qu'on a enregistré le 17 août que le moteur avait fonctionné pendant une durée de 162 jours répartis sur une période de 8 mois. Le fonctionnement continu signifie qu'il ne s'agit pas de simples impulsions mais de plages de fonctionnement de durée assez voire très longues. Pline doit avoir des lumières (au xénon ? ) sur la question.

Cordialement, et Hop ! Kikuyu3 ^{Sous l'Arbre à palabres} 3 septembre 2018 à 23:49 (CEST)

@ Kikuyu3 Jbar : Oui effectivement, le moteur a fonctionné durant 162/180 (soit 90%) du temps : c'est la spécificité des moteurs ioniques : poussée infime, mais fonctionnement sur de très longues durées. Le rendement est excellent (poussée obtenue avec une quantité d'ergols donnée), mais cette caractéristique entraine de fortes contraintes sur les manœuvres possibles. Par exemple l'insertion en orbite autour d'une planète à forte gravité, qui requiert une réduction de vitesse brutale, est impossible avec ce type de propulsion.--Pline (discuter) 4 septembre 2018 à 08:29 (CEST)

Je me permets de renotifier Jbar, au cas où la notif de Pline (merci au passage) n'a pas fonctionné, les notifs devant aller de pair avec une signature en même temps. Cordialement, et Hop ! Kikuyu3 ^{Sous l'Arbre à palabres} 4 septembre 2018 à 09:10 (CEST)

Merci beaucoup Pline, c'est déjà plus clair comme cela. Pourquoi 90% ? Est-ce fixe/variable, dépend du moteur, reprogrammable ? --Jbar (discuter) 18 décembre 2018 à 11:18 (CET)

@ Kikuyu3 Jbar C'est une problèmatique de mécanique spatiale (qui me passe largement au-dessus de la tête). Quelques éléments ... Pour atteindre un objectif donné dans l'espace (valeur du vecteur vitesse, position), il faut appliquer des poussées continues sur une durée et avec une intensité donnée (la poussée des moteurs ioniques est modulable). Sur une orbite elliptique l'efficacité de la propulsion n'est pas la même lorsqu'on applique une poussée à tel ou tel endroit de l'espace. Entre également en ligne de compte la distance entre la sonde spatiale et le Soleil qui modifie la quantité de watts produits et introduit éventuellement une contrainte sur la poussée obtenue en certains points de la trajectoire (la poussée max ne peut être atteinte). Des calculs très complexes déterminent comment optimiser le carburant consommé en appliquant des poussées sur certains segments de la trajectoire et en s'abstenant à d'autres moments. --Pline (discuter) 18 décembre 2018 à 12:38 (CET)

Merci Pline et Jbar. Personnellement, je crois avoir dépassé ma limite d'(in)compétence (<smile>). Juste un détail cependant : dans ces notions extrêmement complexes (au moins pour moi <re-smile>), 162 jours sur 8 mois (je présume des mois terriens à 30 jours), ce ne serait pas plutôt 66 % de temps de fonctionnement, non ? Ce qui, je suppose, n'influe probablement guère sur le reste du raisonnement ? Pour le reste, il y a quelques années, j'avais reçu un accueil extrêmement bienveillant de l'ONERA, lorsque je les avais sollicité par mail sur une question en lien avec l'article Programme de physique avancée des propulseurs. Comme cette entreprise est engagée sur ce type de propulseurs, si quelqu'un veut creuser la question avec eux, je vous recommande de ne pas hésiter. Cordialement, et Hop ! Kikuyu3 ^{Sous l'Arbre à palabres} 18 décembre 2018 à 15:26 (CET) Pour notif ratée, recommencée. Kikuyu3 ^{Sous l'Arbre à palabres} 18 décembre 2018 à 15:30 (CET)

@ Kikuyu3 Jbar Merci pour ta proposition. Grosse coquille sur le pourcentage ... Un article (en anglais) [1] fournissant quelques détails sur l'utilisation de la propulsion électrique de la mission européenne BepiColombo. L'article est rédigé par Elsa Montagnon une française en charge du pilotage de la sonde spatiale au centre de contrôle de l'agence spatiale européenne, l'ESOC, situé en Allemagne. --Pline (discuter) 19 décembre 2018 à 09:12 (CET)