Discussion:Devdas
- Admissibilité
- Neutralité
- Droit d'auteur
- Article de qualité
- Bon article
- Lumière sur
- À faire
- Archives
- Commons
Devdas .. un film émouvant
modifierDevdas est une adaptation dun des romans les plus lus en inde, il raconte lamour impossible à la sauce bollywoodienne (bollywood est la contraction de Bombay et Hollywood : lun des principaux centres de productions cinématographiques mondiaux) . Juste pour lextravagance des décors et la somptuosité des costumes mérite le coup doeil. Je ne parle pas des choix des meilleurs acteurs comme sharukh khan et le coté presque irréel du film comme par exemple La demeure de Parvati, l'amour d'enfance de Devdas, trop pauvre pour l'épouser, ressemble à un palais de conte de fées avec une façade toute de verre coloré. Les saris richement brodés, les bijoux, les cosmétiques ornent le corps des femmes qui rivalisent de sophistication.
Le bon est partout, jusque dans les prétendus bas-fonds de Calcutta où Devdas se réfugie lorsqu'il a perdu celle qu'il aime . Autant vous avertir tout de suite, la vraisemblance n'est pas le souci principal de ce genre de production. Ici, on vous offre du rêve.
Le ton est donné dès la première scène puisque, à l'annonce du retour de son fils, parti étudier à Londres pendant dix ans, la mère de Devdas révolutionne la maisonnée avec des transports de joie d'une théâtralité impensable dans le cinéma occidental. D'emblée, on est dans l'outrance. Les sentiments se dévoilent face caméra, avec des oeillades et des jeux de sourcils. Les visages s'illuminent de sourires radieux ou bien se plissent de chagrin, de dépit. Les émotions des personnages se lisent dans le jeu très démonstratif des acteurs. Si certains personnages paraissent caricaturaux, la belle-soeur de Devdas par exemple, c'est parce que ce sont moins des acteurs que des modèles.
En effet, Devdas touche presque au mythe. Cette histoire d'amour impossible transpose dans l'Inde du début du XXe siècle l'histoire de Krishna et Radha, les amants éternels. Cependant ce conte mélodramatique n'est pas exempt de temps morts. La mise en place de l'histoire est lente et le film semble donc parfois longuet.
Malgré quelques décadrés irritants et sans intérêt, laspect du film charme l'oeil et fait oublier ces faiblesses. Le cinéma bollywoodien est essentiellement un cinéma qui s'adresse aux sens puisque l'ouïe, elle aussi, est flattée. La musique d'Ismail Darbar souligne chaque tableau, chaque moment de l'histoire et leur donne une couleur, un ton. Les chansons de Nusrat Badr, très harmonieuses, permettent, quant à elles, de faire un point de la situation. En effet, les distractions musicaux, en en plus de leur caractère esthétique, participent véritablement à l'action puisque les protagonistes expriment leur état d'esprit en chantant.
Une chorégraphie très élaborée accompagne ces monologues chantés. Malheureusement pour le spectateur occidental, la danse indienne étant une sorte de danse des signes, une partie du message nous échappe alors. Aishwarya Rai, ex Miss monde reconvertie dans le cinéma, incarne avec beaucoup de grâce Parvati, l'amour d'enfance de Devdas. Elle se distingue lors des scènes de danse non seulement par sa beauté mais aussi par sa maîtrise de la danse indienne.
Paro et Devdas s'aiment depuis l'enfance, mais ce dernier a été envoyé à Londres pour étudier. Lorsqu'ils se retrouvent, ils pensent que toutes ces années de séparation n'ont été qu'une parenthèse. Mais dans l'Inde du début du XXè siècle, l'emprise des castes et des différences sociales est plus puissante que la passion authentique de deux êtres. Pour venger l'affront subi par sa mère, Paro se voit mariée à un riche noble beaucoup plus âgé qu'elle. Devdas, désespéré, sombre dans l'alcool...
Un conseil pour les personnes à larme facile je vous conseille de préparer des kleenex avant de regarder le film......[1]
regroupement ou scission
modifierBonjour, je ne sais pas trop s'il est logique d'avoir regrouper toutes les adaptations du roman sur cette page... niveau catégorisation cela risque d'être un peut bizarre... --GdGourou - °o° - Talk to me 13 février 2008 à 16:31 (CET)