Discussion:Ferdinand de Saussure

Dernier commentaire : il y a 13 ans par Pierre-Alain Gouanvic dans le sujet nominalisme?
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(Sujet non indiqué)

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trop court, cet article, y'a même pas une biblio sérieuse...

Pas de problème, si tu as une liste de la biblio de F. de Saussure, tu peux l'ajouter. Oblic blabla 12 mai 2006 à 13:36 (CEST)Répondre

linguistics

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what is onomatopeia

Plouf, paf, boum, tadam, badaboum, chbling...

la particule

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L'article fait référence à "de Saussure"... C'est une erreur, sans le prénom il convient de dire simplement "Saussure".

Suppression du lien externe vers le collège de Saussure

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Le lien externe vers le collège de Saussure renvoie à un établissement d'enseignement ainsi nommé en honneur à Horace-Bénédict de Saussure. Le lien n'étant pas pertinent, je le supprime.

Parneix 28 septembre 2007 à 17:34 (CEST)Répondre

Usage du terme "structure"

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Concernant cette proposition : «Nommé pourtant (après sa mort) « père du structuralisme », il n'a jamais, à aucun moment, et c'est notable, utilisé le terme de "structure" : il n'a jamais parlé d'autre chose que de "système". Elle est contredite par ce qu'en dit François Dosse dans le premier tome de «Histoire du structuralisme» (1991, La Découverte, p. 12) : Dosse suggère plutôt que le terme structure est employé à trois reprises dans le «Cours de linguistique général». Je propose une modification qui tienne compte de cette précision, et de cette référence.

Parneix 28 septembre 2007 à 17:44 (CEST)Répondre


article à remanier profondément

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Je viens de modifier légèrement avec quelques ajouts essentiels la bibliographie encore bien incomplète... mais je considère cet article comme très tendancieux et profondément structuraliste au mauvais sens du terme (oui, jamais le mot structure toujours confondu avec système chez Saussure, par exemple); de plus, il ne fait aucune allusion aux "anagrammes" qui ont pourtant historiquement soulevé de nombreux débats au cours des années 70... Il faudra profondément le remodeler pour qu'apparaisse un tout autre Saussure qui ici est conforme à une doxa scolaire confondante. Cela demande effectivement un gros travail collectif qui montrerait aussi que Saussure est multiple et en même temps "possédé" (non au sens pathologique mais affect et concept s'y confondent) par ce qu'il appelle la vie et la théorie du langage (voilà deux entrées qu'il faudrait absolument introduire)... On y reviendra. Serge Martin, maître de conférences en langue et littérature françaises, Caen

nominalisme?

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Après avoir évoqué le caractère arbitraire du lien entre le signifiant (image acoustique) et le signifié (concept) l'article conclut à une épistémologie de type "nominaliste". Cela me semble incorrect car la question du nominalisme et du réalisme porte sur le rapport entre le concept et la chose (question ontologique et non linguistique), et non entre le concept et le mot! -- non signé

Il est regrettable que ce passage ne soit pas sourcé, mais heureusement il n'a pas été enlevé avec désinvolture comme c'est la tradition chez certains wikipédiens. Question intéressante : je vais me contenter de citer :
Certes Saussure ne conserve pas le nominalisme naturaliste d’Ockham, mais il n’en rejette pas pour autant une approche nominaliste du signe et de ce qu’il signifie, dans son souci très philosophique d’articuler l’épistémologie de la linguistique et la métaphysique du langage, par une sorte de requalification de la métaphysique au contact de la connaissance scientifique de la langue. Le point de vue nominaliste considère en effet l’existence des seules entités individuelles : il évite ainsi la confusion entre les êtres du discours et les êtres-objets et introduit de même un principe d’économie des signes, base d’une réflexion critique sur la multiplication d’entités sans nécessité, soit de manière substantialiste, soit de manière dualiste. Saussure en retient l’existence des seules entités concrètes de la langue, signes à double face (signifiant/signifié) construits et reconstruits en permanence par les sujets parlants. D’une part « ce qu’on nomme signifié d’un signe n’est qu’une façon de parler, une manière particulière et arbitraire de signifier, et de pouvoir supposer personnellement pour quelque chose de non linguistique » (p. 297), d’autre part « le signifiant n’est pas une entité réellement distincte de la phonie, mais d’une certaine façon de l’entendre, en se focalisant sur certains traits déterminés de celle-ci, en fonction d’une tradition arbitraire » (p. 317). Ainsi le rapport signifiant/signifié est (re)construit en permanence par les manières de parler des sujets de la langue tant dans la production des signes que dans leur interprétation. Saussure insiste bien sur le principe nominaliste de distinction entre les unités discernables de la langue : « Les signes n’ont d’autre mission, essence, que d’être distincts » (ELG, p. 263). Il considère donc que tout terme de la langue tient lieu de quelque chose qui n’est pas de l’ordre du discours, mais sans préjuger de quelle sorte de chose il s’agit, seul le discours pouvant donner une signification à cette chose. D’une certaine manière, la dé-ontologisation de la linguistique, marquée par l’insistance saussurienne sur la valeur différentielle des signes, s’accompagne d’une ré-ontologisation, de nature foncièrement nominaliste, qui requalifie ainsi la métaphysique du langage au plus près de l’épistémologie de la linguistique.
Jacques GUILHAUMOU, « Ferdinand de Saussure, Écrits de linguistique générale ; Pierre-André Huglo, Approche nominaliste de Saussure », Mots. Les langages du politique [En ligne], 76 | 2004, mis en ligne le 23 avril 2008, consulté le 19 septembre 2011. URL : http://mots.revues.org/2693
--Pierre-Alain Gouanvic Ubuntu! 25 septembre 2011 à 04:54 (CEST)Répondre
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