Discussion:La Bibliothèque de Babel

Dernier commentaire : il y a 6 mois par Diderot1 dans le sujet Intertexte
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Commentaire modifier

pourquoi ne pas évoquer le livre "ultime" recherché par les "habitants" de cette bibliothéque qui résumerait à lui seul l'ensemble des ouvrages écrits passés, présents ou futurs?

Ce n'est pas un choix que de ne pas en avoir parlé, mais un fâcheux oubli, l'article ayant été écrit à la va-vite pour éviter un lien en rouge. N'hésitez pas à compléter. Vincent 16 sep 2004 à 19:01 (CEST)

Combinatoire modifier

je ne connais pas l'ordinateur de Babel, mais pour qu'il contienne tout les objets informatiques de moins de 4 Mo, il lui faut une taille mémoire de 2564 * 1 048 576= 10241 048 576, c'est à dire un nombre (un peu) plus grand que de 1 suivi de 3 000 000 de zéros (s'appelle comment, ce truc ?) bits (ou octets, à ce stade on a tout explosé et en est plus à un facteur 8 près). Sauf erreur de ma part, évidemment. C'est bien à ça que dawkins fait allusion ? Alors Microsoft peut dormir sur ses deux oreilles, il va s'écouler du temps avant que le noyau de windows apparaisse par l'effet du hasard, et les développeurs de linux n'ont pas à rougir de leur travail, il n'est pas inutile...

Sinon, avec 4 Mo remplis systématiquement, on peut aussi repérer tous les objets informatiques de 22 bits, mais c'est significativement moins interressant...

Tous ça pour dire que citer Linux ou windows à propos de l'ordinateur de Babel, ça me semble plutôt fumeux. gem 9 jun 2005 à 16:23 (CEST)

C'est tout à fait possible, bien que cet avis ne constitue qu'un point de vue. Il est bon de donner celui de Richard Dawkins, puisque celui-ci est identifié et que par ailleurs il fait explicitement référence à Borges. Il ne faut pas d'ailleurs confondre infini potentiel et infini réalisé. Trimégiste 10 novembre 2007 à 19:56 (CET)Répondre

Dans la première partie de l'article, on dit que le nombre de livre est infini, alors que dans la partie "réflexions inspirées par le livre" on donne une idée du nombre. Il faudrait modifier les références à l'infini...

Borges explique que la bibliothèque est infinie, et que pour cette raison des exemplaires multiples de chaque ouvrage y existent une infinité de fois. Il n'y a pas de problème, il avait bien compris l'esprit des nombres transfinis. Trimégiste 10 novembre 2007 à 19:55 (CET)Répondre

Introduction, citations modifier

L'introduction de l'article paraphrase le début de la nouvelle. Je pense qu'il serait plus approprié de citer le texte original. El Caro 30 juillet 2006 à 20:14 (CEST)Répondre

Pi supprimé modifier

Je déplace ici cette section qui, en plus d'être non sourcée et probablement erronée, n'a pas sa place dans cet article proprement dit :

== Pi, nombre-univers ? (parmi d'autres) ==
Le nombre pi a quelque chose de la bibliothèque de Babel à lui tout seul : la suite de ses chiffres ayant toutes les caractéristiques d'une chaîne de chiffres aléatoires en termes statistiques, on devrait y trouver tôt ou tard en examinant suffisamment de décimales successives :
  • votre numéro de sécurité sociale et celui de la personne qui vous est la plus chère ;
  • les Fables « Le Corbeau et le Renard » ainsi que « La Cigale et la Fourmi » telles que codables en ASCII ;
  • les numéros de téléphone de tous vos amis, ainsi que votre CV en ASCII, les date et heure de votre décès, etc. ;
  • la suite des chiffres du prochain tirage du Loto...
Toutefois, bien que cela paraisse plausible, il n'en existe pas pour le moment de démonstration formelle (au cas où cette conjecture serait vraie).

stanlekub 10 octobre 2006 à 23:58 (CEST).Répondre

Références modifier

Une référence mériterait d'être faite au Nom de la Rose d'Umberto Eco (l'article Le Nom de la rose fait explicitement référence à JL Borges) : la bibliothèque du roman et son bibliothécaire sont inspirés respectivement par la Bibliothèque de Babel, telle que nous la décrit JL Borges, et par l'auteur argentin lui-même.

Postérité de la nouvelle modifier

La référence [2] réfère à un article qui cite le projet de Jonathan Basile : libraryofbabel.info. Cependant, l'algorithme dont il est question ne génère pas «au fur et à mesure», tel qu'il est mentionné par l'auteur, puisque chaque livre détient un endroit spécifique et fixe. L'entièreté de la bibliothèque n'est effectivement par 'stockée' physiquement sur un serveur, mais est tout de même contenue dans l'algorithme. Ce serait alors donner une fausse piste aux lecteurs que de donner une référence qui ne soutient pas les propos de l'auteur.

Gounter Rudolph 13 octobre 2017 à 18:17 (CEST)Répondre

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil modifier

Une anecdote basée sur cet article a été proposée ici (une fois acceptée ou refusée elle est archivée là). N'hésitez pas à apporter votre avis sur sa pertinence, sa formulation ou l'ajout de sources dans l'article.
Les anecdotes sont destinées à la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil de Wikipédia. Elles doivent d'abord être proposées sur la page dédiée.
(ceci est un message automatique du bot GhosterBot le 01 avril 2020 à 09:46, sans bot flag)

Une petite guéguerre d'édition modifier

Suite à un apport de Jean-louis.migeot, que j'avais annulé car il me semblait en partie redondant, et guère plus clair que ce qui précédait, celui-ci m'a écrit ceci :

Reprenons les choses dans l'ordre.
1) Borges précise bien que le nombre de caractères par ligne est "d'environ 80 caractères noirs". L'adjectif "noir" n'est pas anodin puisque l'espace fait partie des 25 caractères retenus. Je voudrais réinsérer cette modification.
2) Un des problèmes centraux de la nouvelle est la finitude de la bibliothèque. Elle est évidente puisque le nombre de livres est égal au nombre de combinaisons de 1.312.000 caractères choisis parmi une police de 25 caractères soit 25 exposant 1.312.000 livres. Refusant d'imaginer que la bibliothèque soit "limitée", Borges l'imagine cyclique. Mais l'article confond infini et illimité. Je voudrais donc indiquer que la bibliothèque, si elle cyclique, devien illimitée ... mais qu'elle reste pourtant finie.
3) Une autre question centrale est la complétude de la bibliothèque. Elle contient "tout", par définition, mais son contenu informationnel est pourtant pratiquement nul. Il existe à cet égard au moins quatre grands arguments dans la littérature: (1) la réduction de Quine qui est évoquée dans l'article mais de manière erronée que je voudrais corriger (Quine sait bien que la bibliothèqe est finie; il argumente par contre qu'elle ne contient rien d'autre que la liste des caractères retenus qui peut en outre être réduite si on utilise le langage binaire ou l'alphabet Morse), (2) le fait que la bibliothèque soit son propre catalogue, (3) sa complexité de Kolmogorov quasi-nulle et (4) le fait qu'elle n'est rien d'autre que la suite des nombres de 0 à L-1 écrits en base 25.
Je viens de consacrer deux ans à l'écriture d'un essai sur la bibliothèque de Babel. J'ai donné de nombreux cours et conférence sur le sujet. Je crois être en mesure d'améliorer considérablement, sans l'alourdir ni tout remplacer, l'article correspondant de wikipedia. Mais si vous souhaitez le laisser en l'état ... je ne me battrai pas, j'ai mieux à faire.
Bonne journée, Jean-Louis Migeot Jean-louis.migeot (discuter) 27 mars 2022 à 15:18 (CEST)Répondre

Ce à quoi je lui ai répondu ceci :

Bon, ce n'est pas tout à fait le lieu, les règles sur Wikipédia étant formelles : pas de débat d'experts (ou se disant tels), mais des sources, rien que des sources, mais il se trouve que j'ai lu (et appris par cœur ou presque) cette nouvelle il y a à présent près de soixante ans, et que ma formation de mathématicien me permet d'espérer ne pas trop dire de bêtises sur ce genre de sujet ; donc
  1. oui, tout à fait : 22 lettres, le point, la virgule et l'espace. Mais c'est déjà précisé dans l'article (2ème ligne de la section "Thème de la nouvelle")
  2. Borges précise bien que dire que la bibliothèque est limitée veut dire que les ecaliers, les murs, etc. s'arrêteraient quelque part, ce qui lui semble inconcevable... tout comme de supposer que l'espace de notre univers physique s'arrêterait quelque part. Il en conclut, le nombre de livre étant fini, à une structure périodique. Mais pour que celle-ci ne soit pas infinie, il faudrait supposer un espace non euclidien quelconque, par exemple torique pour disposer d'une périodicité naturelle ; il ne semble pas que cette idée lui soit venue. Accessoirement, la périodicité n'est nullement nécessaire, même pour une structure ordonnée ; voir par exemple la suite de Thue-Morse.
  3. Vous auriez parfaitement raison si elle était rangé en ordre alphabétique ou équivalent, chaque volume ne différant de ses voisins que par une ou quelque lettres. Mais il n'en est rien, et le bibliothécaire narrateur peut donc supposer un sens secret, chaque livre s'expliquant par d'autres, par exemple. Ce qui est certain, en tout cas, est au contraire que sa complexité de Kolmogorov est immense, puisqu'il n'y a aucun moyen de prédire le contenu d'un livre à partir de ses voisins...
Voilà ; il y a sûrement moyen de débattre de tout cela (et bien que je ne sois guère convaincu par ce que je crois comprendre de ce que veut dire Quine, il faudrait du moins que je lise en entier son texte), mais vous comprendrez à présent ce qui m'a amené à supprimer votre apport (provisoirement, peut-être : rien ne disparait jamais sur Wikipédia, sauf par décision administrative, totalement hors de propos ici) ; traditionnellement, ce genre d'analyse se poursuit sur la page de discussion de l'article, où je vous convie à la prolonger.

Qu'en pensez-vous ? --Dfeldmann (discuter) 27 mars 2022 à 16:34 (CEST)Répondre

Intertexte modifier

Je me permet d'ouvrir cette section pour partager une correspondance que j'ai trouvé en relisant le début de la nouvelle. Je me suis rendu compte que ce passage « Qu'il me suffise, pour le moment, de redire la sentence classique : « La Bibliothèque est une sphère dont le centre véritable est un hexagone quelconque, et dont la circonférence est inaccessible » », est une référence à la deuxième proposition du Livre des XXIV philosophes qui est : « Dieu est une sphère sans limite, dont le centre est partout et la circonférence nulle part ».

J'allai faire part de ce rapprochement dans l'article dédié à au livre (des XXIV), puis me suis dit que ça aurait sans doute plutôt sa place sur cet article-ci. Je ne sais pas où mettre l'information en l'état, mais cela pourrait enrichir une section "Analyse" qui serait à créer. Comme on dit : je pose ça là. Henry de Chambernac (discuter) 3 novembre 2023 à 12:28 (CET)Répondre

Por paraphraser Borges, une telle référence n'est pas improbable dans un texte ou peu de choses sont laissées à la contingence. Cependant, parmi les principes de la loterie de Babylone wikipédia est de rassembler des éléments issues de sources secondaires, c'est à dire que ne doivent y figurer que des thèses soutenues par des auteurs reconnus. Donc si cette idée a été avancée dans un ouvrage d'analyse littéraire que l'on puisse référencer, sans hésitation, sinon quelque pertinente qu'elle puisse être elle relèverait du travail inédit. Diderot1 (discuter) 4 novembre 2023 à 10:14 (CET)Répondre
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