Discussion:Ontologie (informatique)
Ces tentatives de définition sont elles ontologiquement défendables sinon compréhensibles - celle de l'article comme celle de Thomas R. Grüber - (avec tout le respect dû à ses travaux) puisque chacun des termes qui y sont employés est confronté à la nécessité d'une définition ontologique de ce qu'il est, au sens philosophique du terme ?
Ne serait-il pas plus rigoureux et aussi plus simple de dire que les sciences de l'information exploitent des ontologies formelles qui sont des sous-types (ou sous-classes) d'ontologie (au sens de la philosophie ) dotées des caractères et restrictions nécessaires et suffisants (notamment définies par Thomas R. Grüber) pour pouvoir être traités par des systèmes informatiques ?
Et la même relation d'héritage n'existe-t-elle pas entre la notion de "champ lexical" des linguistes et celle "d'espace de noms" des sciences de l'information, la seconde étant un sous-type de la première, ayant pour caractère d'être exploitable par des systèmes informatiques ?
Revoir ainsi ces définitions ne serait-il pas utile au décloisonnement des disciplines ? --Henry Boccon-Gibod (d) 23 juillet 2013 à 11:42 (CEST)
Je ne comprend pas l'idée suivante:
Contrairement à l'être humain, la connaissance pour un système informatique se limite à la connaissance qu'il peut représenter. Chez l'être humain, les connaissances représentables (c'est-à-dire l'univers du discours) sont complétées par des connaissances non exprimables (sensations, perceptions, sentiments non verbalisables, connaissances inconscientes, connaissances tacites, etc.)
L'identification du "représentable" avec le langage/discours me semble abusive. La musique, le dessin ou la peinture élargissent considérablement les moyens d'expressions, et donc le champ du représentable et du communicable. Qui plus est, il me semble que la connaissance est une représentation par essence, "la connaissance se limite à ce qui peut être représenter" serait donc une tautologie. De ce point de vu là, la limite de l'ordinateur est aussi sa force: il peut communiquer tout ce qu'il peut représenter, d'une manière parfaitement exacte, chez l'être humain ce n'est pas le cas. 86.69.164.236 (d) 26 avril 2010 à 16:01 (CEST)
On dit réellement héritage en français pour inheritance ? Généalogie, par exemple, me paraîtrait plus propre... Marc Girod 2 mai 2004 à 16:28 (CEST)
- J'ai des bouquins de programmation qui utilisent héritage pour inheritance. Greudin (Discuter)
- Moi aussi, et c'est le cas de la plupart des livres sur les langages objet. Et cette fois-ci, il ne s'agit pas d'un contresens de traduction comme le side effects (effets secondaires) que des traducteurs incultes croient bon de transformer en effets de bord ! 81.65.26.130 5 jul 2005 à 17:00 (CEST)
- On parle bien d'héritage dans le sens objet. Dans une ontologie, un sous-concept hérite des caractéristiques propres au concept père (dans le sens hiérarchique) attribuée lors d'application de règles d'inférence (raisonnement). Il existe d'autres types de liens dans une ontologie pour caractériser d'autres liens entre concepts ... jusqu'à obtenir un treillis de concept. Ticho 26 septembre 2006 à 12:28 (CEST)
Je me suis permis d'ajouter quelques informations sur la norme ISO 21127, qui est employée pour le patrimoine culturel immatériel. Pautard 29 juin 2007 à 22:08 (CEST)
Inférences
modifier- préciser ce que c'est / connaissances non complètes pour résoudre le problème
- et dire qu'un moyen pour intéragir avec les ontologies consiste en l'utilisation de moteurs d'inférences (article sur le sujet ?)
- trop réducteur de dire que les ontologies sont là pour l'interopérabilité .
Précision
modifierMerci de préciser l'expression "champ d'informations" : cela semble bien flou... --zorg (d) 3 février 2010 à 11:22 (CET)
Fusion d'ontologies
modifierQuelqu'un pourrait-il expliquer si la fusion de plusieurs ontologies ayant bien entendu des parties communes est immédiate / facile / délicate / difficile / quasi impossible ?
==> difficile en général
Je pense ici à un équivalent sémantique de ce qui se passe déjà pour la documentation : par exemple la documentation des réacteurs SNECMA est dans un format de texte marqué, qui est transmis tel quel à Airbus qui d'une part interprète les balises différemment, d'autre part inclut une partie de ce texte marqué dans un texte marqué plus vaste transmis à ses propres clients.
==> ce n'est pas de la fusion stricto-sensu. Le résultat d'une fusion serait la génération d'un pivot entre les balises airbus et les balises snecma.
Inclure, transmettre et enrichir la doc, c'est déjà un tout petit début, mais ce qui serait semble-t-il intéressant serait de transmettre le graphe de connaissances entier. Existe-t-il des problèmes identifiés, par exemple concernant les éventuels homonymes à résoudre en fonction du contexte, etc. ? 212.198.22.151 (d) 2 mars 2010 à 12:50 (CET)
==> vous pouvez vous rendre ici pour de la doc : http://hal.inria.fr/docs/00/91/79/10/PDF/shvaiko2013a.pdf
Relation hiérarchique/subsomption vs relation sémantique
modifierIl serait intéressant de préciser en quoi les relations hiérarchiques ne sont pas de relations sémantiques. De même d'où vient la définition opérationnelle d'ontologie qui reprend d'ailleurs cette 'opposition' hiérarchique / sémantique? Cela me semble nettement criticable...
Affirmations et ton suspect de cet article
modifierBonjour,
j'ai tiqué sur ce qui suit :
1- "Contrairement à l'être humain, la connaissance pour un système informatique se limite à la connaissance qu'il peut représenter." 2- "... Ces éléments non représentables"
Non seulement ces affirmations sont sujettes au minimum à discussion, mais il me semble qu'elles sont facilement réfutables (pour 1-: il est tout à fait possible que la connaissance chez l'être humain se limite également à son système de représentation, cf. Chomsky et le langage, et pour 2- je ne vois pas ce qui empêcherait un système formel de modéliser des éléments plus "humains" comme les connaissances inconscientes, les sensations, les perceptions, les connaissances "tascites").
Par ailleurs le ton catégorique voire péremptoire, sans référence précise ni un minimum de démonstration générale, me fait penser qu'il s'agit là d'affirmations simplistes dans le meilleur des cas, ou croyances personnelles dans le pire, mais en rien d'un état factuel de l'état de l'art/connaissance sur ce sujet.
Je propose que cette partie soit remaniée soit en étant moins affirmative, soit en étant beaucoup plus précise.
Par ailleurs :
- "Une des définitions de l'ontologie qui fait autorité est celle de Gruber2 :"
L'utilisation de "qui fait autorité" est assez suspecte et vague à la fois. Elle devrait probablement être relativisée, par exemple "Une des définitions de l'ontologie ayant fait l'objet d'une large acceptation scientifique". Mais ici en l'occurence il semble qu'il s'agisse juste d'un papier des années 90 qui a fait du bruit et encore faudrait-il donner un peu de contexte. La page équivalente en Anglais est beaucoup plus neutre et factuelle.
Definition trop longue et floue
modifierJe propose de déplacer l'intro dans l'article et de le remplacer par quelque chose comme ça (en français)
A formal model that allows knowledge to be represented for a specific domain. An ontology describes the types of things that exist (classes), the relationships between them (properties) and the logical ways those classes and properties can be used together (axioms). source : http://www.w3.org/TR/ld-glossary/#ontology
Pourquoi ? Il y a une énorme confusion... entre les chercheurs, les ontologistes, les linguistes et les DSI... plus personne ne comprend ce que signifie le terme ontologie dans les systèmes d'information.
Si il n'y a pas d'objections, je ferai la modification d'ici quelques jours. --Karima Rafes (discuter) 4 septembre 2015 à 12:47 (CEST)