Discussion:Télémédecine

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Groumphy dans le sujet Evaluation
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historique modifier

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/prises-en-charge-specialisees/telemedecine/article/la-telemedecine

L’historique

La télémédecine est définie pour la première fois dans la loi en 2009 (article 78 de la loi n°2009-879 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST)).

Le décret n°2010-1229 du 19 octobre 2010 définit les cinq actes de télémédecine (téléconsultation, téléexpertise, télésurveillance, téléassistance et régulation).

L’article 36 de la loi n°2013-1203 du 23 décembre 2013 de financement de la sécurité sociale pour 2014 a prévu des expérimentations sur le déploiement de la télémédecine en ville et dans les structures médico-sociales pour une durée de quatre ans dans des régions pilotes. Ces expérimentations ont été étendues en 2017 à l’ensemble du territoire et aux établissements de santé.

La publication de plusieurs cahiers des charges définissent les conditions de mise en œuvre de ces expérimentations :

- Arrêté du 17 avril 2015 : cahier des charges plaies chroniques et/ou complexes - Arrêté du 28 avril 2016 : cahier des charges téléconsultation et téléexpertise (abrogeant le précédent cahier des charges) - Arrêté du 6 décembre 2016 : cahiers des charges télésurveillance (patients insuffisants cardiaques chroniques, insuffisants rénaux chroniques et insuffisants respiratoires chroniques) - Arrêté du 25 avril 2017 : cahier des charges télésurveillance du diabète - Arrêté du 14 novembre 2017 : cahier des charges télésurveillance des patients porteurs de prothèses cardiaques implantables à visée thérapeutique

2018, année phare pour la télémédecine !

Grâce aux nouvelles technologies, la télémédecine permet l’accès à distance d’un patient à un médecin ou à une équipe médicale. Elle représente une autre manière de soigner, avec les mêmes exigences de qualité et de sécurité.

Son développement est en plein essor : outre le fait qu’elle est particulièrement adaptée au suivi régulier de maladies chroniques et, globalement, aux pathologies spécifiques à notre population vieillissante, la télémédecine contribue notamment à résorber localement une certaine désertification médicale. En aucun cas, elle ne se substitue aux actes médicaux habituels : elle leur est complémentaire et apporte des solutions.

Après une période d’expérimentation, la télémédecine est entrée en 2018 dans le droit commun des pratiques médicales. Concrètement, l’une de ses composantes, la téléconsultation (consultation à distance par vidéotransmission entre un patient et un médecin, quelle que soit sa spécialité) est remboursée par l’assurance maladie depuis le 15 septembre, à l’instar des consultations « classiques ».

Peuvent en bénéficier tous les patients s’inscrivant dans un parcours de soins coordonné (c’est-à-dire en lien avec leur médecin traitant), que ce soit en ville ou en établissement de santé dès lors qu’ils n’y sont pas hospitalisés. Les tarifs ont été définis dans le cadre de négociations conventionnelles entre l’assurance maladie et les représentants des médecins.

Cet accès élargi à la téléconsultation s’accompagne de mesures de simplification pour les professionnels afin qu’ils puissent s’approprier au mieux le dispositif. Ainsi, le code de la sécurité sociale permet désormais à un praticien de facturer les actes de télémédecine même si le patient n’est pas en mesure de lui présenter sa carte Vitale. Par ailleurs, les démarches administratives sont allégées pour les médecins, qui continuent en outre à être accompagnés par les pouvoirs publics (en particulier les agences régionales de santé) dans leurs projets de télémédecine. En effet, le décret du 19 octobre 2010 relatif à la télémédecine a été modifié afin de supprimer notamment l’obligation de contractualiser entre les acteurs concourant à une activité de télémédecine et les agence régionales de santé.

Prochaine étape : le remboursement à partir de février 2019 de la téléexpertise, qui permet à un médecin de solliciter à distance l’avis d’un confrère face à une situation médicale donnée.

Plateformes de téléconsultation médicale en France modifier

(Liste quasi exhaustive en activité au 18 mars 2020)

avecmondoc, Bravodoc, Consulib, Directodoc, Doctinet, Doctolib, Doctopsy, HelloConsult, idomed, lemedecin, GCS Sara (gratuit), hellocare, MaQuestionMedicale, medvu.fr, safesanté, psylib, Leah.care, Maiia, Medaviz, Medylink platform, mesdocteurs, TixeoCare, Qare, Healphi.


Pour une téléconsultation immédiate non remboursée par l'Assurance Maladie (hors parcours de soins coordonnés) modifier

Concilio, Feeli, lemedecin, Livi (remboursement Sécu suspendu), Medadom, médecindirect, Medicitus, mesdocteurs, Qare, Zava, Healphi.

Fusion entre Télésanté et Télémédecine modifier

Discussion transférée depuis Wikipédia:Pages à fusionner
Les deux notions sont regroupées sur wp:en. Il existe par ailleurs une troisième notion proche E-santé. Je vois pas bien comment on définie séparément 3 notions qui se recoupent. La notion de télésanté me semble pas très utilisé en français (première fois que j'en entend parlé). J'ai proposé de fusionner vers Télémédecine, mais si des infos ont davantage vocation à aller vers E-santé, on peut les renvoyer là-bas. Tarte 6 août 2020 à 11:10 (CEST)Répondre

Fait, en l'absence d'autres avis. Tarte 16 août 2020 à 13:46 (CEST)Répondre

Evaluation modifier

Bonjour,

L'évaluation de l'article a été réalisée.

Bonne journée,

Groumphy (discuter) 2 septembre 2020 à 07:34 (CEST)Répondre

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