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On a l'impression que cette page est plutôt de la publicité pour M Molinard, auteur d'un Manuel de défume, et ses amis (voir ci-dessous). En fait je n'ai pu rencontrer dans les revues et les sites scientifiques aucune référence ni à la tabacologie ni à l'activité de ce monsieur et des autres membres de l'association du même nom (www.tabacologie.fr). Je propose donc d'effacer cette page. 90.62.110.175 (d) 21 novembre 2010 à 19:59 (CET)Répondre

La tabacologie est une discipline enseignée en France en Faculté de Médecine et donnant droit à un diplôme modifier

La tabacologie est une discipline enseignée en Faculté de Médecine (2011) et le diplôme est un diplôme interuniversitaire DIU Tabacologie. Ce serait dommage de supprimer d'office une discipline académique...

82.234.214.185 (d) 6 juillet 2011 à 20:28 (CEST)Répondre

La tabacologie est bien une discipline médicale. Le fait qu'elle accueille des étudiants qui n'avaient pas suivi jusque-là une formation médicale ne signifie pas que la discipline n'est pas médicale. Une fois diplômés, ces étudiants ont acquis des connaissances médicales relatives au tabac, à ses effets et à la dépendance, même s'ils ne sont pas pour autant devenus docteurs en médecine. Ydecreux (d) 7 janvier 2013 à 00:00 (CET)Répondre

Je suis d'accord avec vous : actuellement, la médecine contrôle la formation, et notamment avec l'appui des industriels du médicament. Mais cela peut changer un jour. Il est clair cependant que dans l'esprit de son fondateur, le Pr Molimard, l'enseignement de tabacologie ne se limitait pas à la médecine. Le tabagisme est chose très complexe et la transdisciplinarité est indispensable à une bonne compréhension des phénomènes en jeu. Il y a la psychologie, les sciences du comportement, les sciences cognitives, la sociologie, etc. Toutes ces disciplines sont mises sous l'étouffoir par la médecine, et c'est une des raisons de son incapacité à proposer des solutions efficaces à l'affranchissement de la dépendance, malheureusement. LD (d) 7 janvier 2013 à 03:26 (CET)Répondre
Notons bien que médecine ne signifie pas nécessairement médicament. Par ailleurs je suppose que de nombreuses disciplines sont enseignées quand on étudie la médecine, par exemple les mathématiques, les statistiques, la psychologie. Cela ne signifie pas qu'il ne s'agit plus d'études de médecine. Je n'ai pas l'impression que le rôle joué par le cadre social et psychologique dans lequel le tabagisme se met en place et se maintient soit oublié des spécialistes. Les principales actions de lutte contre le tabagisme ne relèvent pas des médicaments d'aide au sevrage, mais touchent à l'apparence des paquets de cigarette, leur prix, le nombre de cigarettes qu'ils contiennent. Il me semble que ce débat sur l'appartenance ou non de la tabacologie à la médecine avait déjà eu lieu même si je n'y ai pas participé.

Définition du terme selon son inventeur... modifier

C'est le Pr de médecine Robert Molimard qui a inventé le néologisme Tabacologie en 1990 (cf. référence). Il a ensuite fondé les enseignements de cette discipline académique en France, puis en a assuré la coordination en Ile de France pendant une vingtaine d'années. Il serait correct de respecter cette antériorité et cette autorité morale aussi.

justement, il faudrait internationaliser. Des méthodes bidons pratiquées en cabinet, on en trouve, de l'acuponcture à "l'extrait de nicotine" dans les oreilles et autres ... Autorité morale, c'est facile à dire. Frédéric Priest-monk (d) 6 juillet 2011 à 23:54 (CEST)Répondre

Quelques sources historiques concernant le développement de la tabacologie médicale en France modifier

Voici quelques références sur le sujet :

  • Historique du tabac (extrait du cours de R. Molimard)[1]
  • « C'est sous forme d'un Diplôme d'Université portant le même nom que Robert MOLIMARD créait à Paris V en 1986 le premier enseignement jamais organisé en France sur le tabac et le tabagisme. En 1990, la discipline commençant à naître du néant, les craintes concernant un éventuel étouffement se dissipait. Il proposa alors le néologisme de "Tabacologie" qui fut adopté aussi bien pour titre de la Société que pour celui du DU, qui fut transféré à la Faculté de médecine de Bicêtre (Paris XI).

Il engagea alors une négociation avec le Conseil National de l'Ordre des médecins pour que celui-ci reconnaisse officiellement le DU de Tabacologie. Après bien des refus, c'est l'aide du Pr. TUBIANA qui fut décisive pour obtenir cette reconnaissance, à la condition que ce soit sous forme d'un Diplôme Interuniversitaire de Tabacologie, ce qui pour celui de Paris nécessita un accord entre les universités Paris XI et Paris XII (Créteil). Malgré la création de quatre autres DIU en province, le nombre d'étudiants ne cesse d'y croître (160 en 2004). »[2]

  • « Les deux premières consultations de tabacologie ont vu le jour en 1977. J’en ai créé une à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, et Robert Molimard à l’hôpital de Nanterre. Au départ, nous étions à peu près les seuls à nous occuper de la question des soins et de la recherche – pour l’aide à l’arrêt du tabac, on ne trouvait que quelques acupuncteurs et auriculothérapeutes utilisant des méthodes dont l’efficacité n’a jamais été démontrée.

En 1983, nous avons fondé avec Robert Molimard, la Société d’étude sur la dépendance tabagique, devenue ensuite la Société de tabacologie. Robert Molimard était un précurseur. Il a créé en 1987 un diplôme universitaire d’enseignement de la tabacologie – le premier au monde. Ce n’était pas encore un diplôme d’État, mais cette formation a connu un grand succès. Quinze ou vingt ans plus tard, d’autres diplômes universitaires ont été créés dans tous les centres hospitaliers universitaires. » [3] LD (d) 7 juillet 2011 à 17:44 (CEST)Répondre

Auriculothérapie.
Bravo pour cette recherche de source, je n'aurais pas osé. Bon exemple qu'un DU ne vaut pas une telle autorité, la crédibilité de l'université de Médecine en prend un coup, de même que l'OMS ... Frédéric Priest-monk (d) 7 juillet 2011 à 19:03 (CEST)Répondre
Je résume donc : Le professeur Molimard EST la tabacologie. Dans ce cas pourquoi s'embêter, et ne pas fusionner les deux articles ? Clement b (d) 9 juillet 2011 à 14:20 (CEST)Répondre

Références modifier

  1. Historique du tabac, 1993
  2. Le Professeur Robert MOLIMARD, son parcours
  3. Entretien avec Gilbert Lagrue La Lettre du Collège de France, Hors-série 3 | 2010, Le Tabac

Neutralité : la discipline ne saurait se limiter aux composantes physiologiques modifier

OK pour considérer que la tabacologie est une discipline enseignée à l'université. Elle est ouverte à toute personne présentant un diplôme d'enseignement supérieur et motivée par le sujet. Ce peut être le cas de professionnels de santé, médecins, infirmiers, pharmaciens, sage-femmes, etc. mais aussi de diplômés en psychologie. La tabacologie s'intéresse évidemment au premier chef aux effets biologiques de la consommation mais aussi aux autres déterminants de l'addiction au tabagisme comme l'âge (cas des mineurs), le milieu social, la psychologie et notamment les modèles de comportement, l'apprentissage - qui relève des Sciences de l'Education - sans oublier les facteurs économiques qui constituent un levier d'action privilégié. La discipline ne saurait dans ces conditions se limiter aux composantes physiologiques. Par ailleurs se focaliser principalement sur la cessation en excluant les options permettant la réduction du risque pour la santé n'est pas neutre. LD (discuter) 7 octobre 2016 à 11:26 (CEST)Répondre

Préciser qu'il s'agissait d'une discipline universitaire me paraissait nécessaire car le mot discipline est vague, ce n'est pas seulement quelque chose que l'on enseigne.
La tabacologie, à ma connaissance, s'intéresse à la dépendance, et donc bien sûr à sa dimension psychologique. Elle s'intéresse par ailleurs aux conséquences du tabagisme sur la santé.
Ydecreux (discuter) 7 octobre 2016 à 12:33 (CEST)Répondre
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