Il peut être interprété soit comme un filet d'eau soit comme une onde sur une surface d'eau avec un nombre d'ondulation variable (généralement plus de quatre sauf en écriture cursive où le signe n'est figuré que par un simple trait). C'est un des rares signes à être de couleur noir car considéré comme un contour et on le retrouve parfois à la verticale. C'est un des hiéroglyphes les plus répandus et les plus caractéristiques de la langue égyptienne. Il est translittéré n.
Voir le terme nt :
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« eau »[1],
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d'où découle (?) sa fonction en tant que phonogramme unilitère de valeur n.
dans les termes n :
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« à, pour (datif), vers (personnes), à, au (position), en (temps), à cause de, à (possession) »[2] et nn :
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« ne ... pas »[3].
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Si ce n'est l'inverse où D35 se substitue à N35 par confusion prenant ainsi sa fonction de phonogramme.
Par le même procédé de confusion hiératique (ou peut être par erreur de transcription), il peut se substituer aux hiéroglyphes N16 et N17 :
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En écriture syllabique :
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prennent la valeur n tandis que sous la XIXe dynastie :
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semble prendre la
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valeur l.
Triplé il prend un sens différent, voir N35A
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Voir sa variante verticale S3
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N35 semble avoir très probablement inspiré l'alphabet protosinaïtique pour le caractère d'où dérive la lettre M de l'alphabet latin.
Faulkner
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jˁnw
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Iwn.t
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n
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nc- salutation, salut
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np.loc- Dendérah
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pr.suf- nous, nos, notre
pr.dep- nous
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