Estampille (archéologie)

inscription d'intérêt archéologique apposé à l'aide d'une matrice sur un objet, essentiellement céramique

En archéologie, les estampilles sont de brèves inscriptions portées sur un matériau (céramique, terres cuites architecturales[1], plomb[2]...) à l'aide d'une matrice. Elles indiquent le nom du potier ou de l'atelier où a été fabriqué l'objet estampillé[3].

Dans le cas des amphores, les amphorologues parlent de timbre amphorique qui est toutefois synonyme d'estampille[4].

Notes et références modifier

  1. Jean-Claude Béal, Caroline Chamoux et Anne Schmitt, « CLARIANUS, VIRIORUM et les autres : premières remarques sur le corpus des briques et tuiles gallo-romaines marquées de la région Rhône-Alpes », dans Anne Baud et Gérard Charpentier (dir.), Chantiers et matériaux de construction. De l’Antiquité à la Révolution industrielle en Orient et en Occident, Lyon, MOM Éditions, coll. « Archéologie(s) » (no 3), (ISBN 978-2-35668-068-6, lire en ligne), p. 29-51.
  2. Laurence Brissaud, « Les fistulae estampillées VASSEDO. VF : réflexion critique sur la valeur et la fonction d’un nom », dans Jeanne Brancier, Caroline Rémeaud et Thibault Vallette (dir.), Des vestiges aux sociétés. Regards croisés sur le passage des données archéologiques à la société sous-jacente, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Archéo.doct » (no 7), (lire en ligne), p. 57-83
  3. Max Vauthey et Paul Vauthey, « Introduction à l'étude des estampilles des céramistes gallo-romains (Terra Sigillata) », Latomus, t. 29.2,‎ , p. 490-496 (ISSN 0023-8856).
  4. Gérald Finkielsztejn, Chronologie détaillée et révisée des éponymes amphoriques rhodiens de 270 à 180 av. J.-C. environ. Premier bilan, Oxford, BAR Publishing, coll. « International Series » (no 990), (ISBN 1-84171-275-2), p. 33.

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