Famille de Clerque Wissocq de Sousberghe

famille belge

La famille de Clerque Wissocq de Sousberghe (olim de Clerque), originaire de Bruges, est une ancienne famille de la noblesse belge, éteinte en ligne masculine en 2006 en la personne de Léon de Sousberghe, prêtre jésuite, et en 2016 en ligne féminine à la suite du décès de Marie-Anne de Clerque Wissocq de Sousberghe dite Sister Anne de Sousberghe.

Famille de Clerque Wissocq de Sousberghe
Image illustrative de l’article Famille de Clerque Wissocq de Sousberghe
Armes

Blasonnement d'argent au chevron d'azur accompagné de trois roses de gueules.
Fonctions ecclésiastiques Prêtre de la Compagnie de Jésus, religieuse des Auxiliatrices des âmes du Purgatoire.
Preuves de noblesse
Autres
  • 1641: concession de noblesse.
  • 1659: concession du titre de vicomte de Wissocq.
  • 1675: modification d'armoiries.
  • 1816: reconnaissnace de noblesse et du titre de vicomte transmissible par primogéniture masculine.

Histoire

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La famille de Clerque Wissocq de Sousberghe faisait remonter sa filiation à Liévin de Clerque, marchand natif de la ville de Bruges[1], qui fut anobli par lettres patentes du [2]. Son fils Ignace de Clercque, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Jacques, fut créé vicomte de Wissocq par le roi Philippe IV en 1659 ; mais, n'ayant pas d'enfant, il obtint en 1661 que ce titre fût transmissible aux collatéraux. Ainsi, son neveu Livin Philibert de Clerque (mort en 1719) hérita de ce titre, qu'il transmit à ses descendants.

Leur patronyme a évolué en « de Clerque Wissocq » puis, par arrêté royal du [3], en « de Clerque Wissocq de Sousberghe », par adjonction du nom de leurs deux principaux fiefs.

Cette famille a donné anciennement plusieurs militaires au service de la maison de Hasbourg[4],[2], un trésorier de la ville de Gand[5],[2], un échevin des Parchons (à Gand)[6],[2], et au XXe siècle l'ethnographe et anthropologue jésuite Léon de Sousberghe (1903-2006).

Alliances

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Principales alliances de la famille de Clerque : Veranneman, van der Burcht, Gyselinck (1724), van Hamont (1769), della Faille d'Assenede (1795 et 1814[3]), Loën d'Enschede (1838)[3], Maelcamp (1870)[3], de Villers de Waroux d'Awans de Bouilhet et de Bovenistier (1902)[3].

Héraldique

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Armoiries anciennes

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Blasonnement : « d'or, émanché de trois pièces de sable, mouvans du costé senestre. Heaume grillé. Timbre: un cocq de sable, cresté, barbé et membré d'or. Bourlet et hachemens d'or et de sable. »[1]

Ces armoiries correspondent à celles présentes sur les lettres d'anoblissement concédées le en faveur de Liévin de Clercque, marchand natif de Bruges.

Armoiries contemporaines

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Blasonnement : d'argent, au chevron d'azur accompagné de trois roses de gueules.

Ces armoiries correspondent à un diplôme de modification d'armoiries délivré à Madrid le en faveur de Ignace de Clercque, vicomte de Wissocq et de ses frère et sœur[1].

Le diplôme de reconnaissance de noblesse délivré le fait aussi état d'une couronne de vicomte à trois perles posées sur le cercle[3].

Titres et fiefs

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La famille de Clerque a possédé entre autres les fiefs suivants : Wissocq, Blockhuyse, Edon, Sousberghe (à la suite du mariage avec Marie van der Burcht), Boninghe, Wieze.

La terre de Wissocq, seigneurie en Artois, fut érigée en vicomté par lettres du roi Philippe IV du , en faveur d'Ignace de Clerque. Auparavant, ce fief situé à Audrehem[7] avait appartenu à différentes familles, notamment[8] :

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Charles Poplimont, La Belgique héraldique : recueil historique, chronologique, généalogique et biographique complet de toutes les maisons nobles reconnues de la Belgique, Adriaens, 1866, p. 253-260 (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • W. De Keyzer, Inventaire des archives de la famille de Clerque Wissocq de Sousberghe (XIIIe-XXe s.), Bruxelles, Archives générales du royaume, 1976.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b et c Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge, 1992. Lire en ligne.
  2. a b c et d Charles Emmanuel Joseph Poplimont, La Belgique héraldique : recueil historique, chronologique, généalogique et biographique complet de toutes les maisons nobles reconnues de la Belgique, Adriaens, (lire en ligne), p. 253
  3. a b c d e et f Oscar Coomans de Brachène & Georges de Hemptinne, État présent de la noblesse Belge, Annuaire de 1972, seconde partie, Can - Col, Collection "ETAT PRESENT" a. s. b. l., 1972, p. 295.
  4. Ignace de Clerque (mestre de camp d'infanterie) et ses frères Guillaume de Clerque (capitaine d'infanterie tué devant le fort de Schenk), François de Clerque (capitaine de cuirassiers, tué à la bataille de Lerida, en Catalogne) et Gabriel de Clerque (mestre de camp, tué dans la guerre de Catalogne).
  5. Médard Eugène François de Clerque, trésorier de la ville de Gand (mort le 22 février 1730).
  6. Sébastien François Hyacinthe de Clerque, échevin des Parchons en 1755.
  7. Dictionnaire topographique de la France. 24, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes : réd. par le comte de Loisne,... ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques, Impr. nationale (Paris), (lire en ligne)
  8. D'après le généalogiste audomarois Justin de Pas, il existait un autre fief de Wissocq, distinct de celui qui a appartenu à la famille de Clerque : ainsi en 1519, Thomas Comin et Jehan Bacouel tenaient en fief de l'abbaye de Licques des terres à Wissocq, paroisse d'Audrehem, tandis qu'en 1727 un certain Jean-Baptiste Comin (ou Canin) est dit seigneur de Wissocq (J. de Pas, Mémoires de la Société des Antiquaires de la Morinie, 1926 lire en ligne).
  9. D. Haigneré et O. Bled, Les chartes de Saint-Bertin d'apres le Grand cartulaire de Charles-Joseph Dewitte, vol. 4, Saint-Omer, Société des antiquaires de la Morinie, (lire en ligne)
  10. Justin de Pas, Mémoires de la Société des Antiquaires de la Morinie, vol. 33, Saint-Omer, 1921-1924
  11. Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie, Imprimerie de Chanvin fils (Saint-Omer), (lire en ligne)