Famille de Faramond

de Faramond
de Framond
Image illustrative de l’article Famille de Faramond
Armes

Blasonnement De gueules au lion d'or ; au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
Devise Luceat omnibus
Branches de Bertholène, de Grèzes, de Jouqueviel, de Pauletou, de Lafajole
Période XIe siècle - à nos jours
Pays ou province d’origine Drapeau du Rouergue Rouergue
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France puis Drapeau de la France France
Fiefs tenus La Faramondie, del Bosc, Caplongue, Jouqueviel, Balsac, Canet, ...
Demeures Château de Caplongue
Château de la Framondie
Château de Lastours
Château de Balsac
Château de Bleys
Château de Launac
Château de Glareins
Château des Charbonnier
Château de Saint-Lambert
Château de Maubourg
Manoir de Marvejols
Hôtel de Framond
Charges Gentilhomme de la chambre du roi
Député
Maires
Conseillers généraux
Fonctions militaires Officiers
Brigadier
Contre-amiral
Fonctions ecclésiastiques Chanoines
Prêtres
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Preuves de noblesse
Autres Maintenues en la noblesse en 1668, 1669 et 1700

La famille de Faramond (ou de Framond pour la branche aînée), anciennement Faramond, est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire de l'Aveyron.

Elle compte parmi ses membres des officiers dont des généraux, un gentilhomme de la chambre du roi Louis XIII, un commissaire de la noblesse, un président de la noblesse du Gévaudan, des conseillers généraux, un député, des maires et un poète.

Histoire modifier

Hippolyte de Barrau écrit que les premiers porteurs connus du nom, sont Bégon de Faramond, cité en 1079 et Guillaume Faramond ainsi que Pons Faramond, seigneur de Salmiech[1]. Cette information a été reprise par Gustave Chaix d'Est-Ange[2]. Toutefois Martin de Framond, dans l'ouvrage Fonds de Faramond (60J), inventaire, consultable aux Archives départementales de l'Aveyron, rapporte que sa famille est connue depuis le XIIIe siècle avec une ascendance noble présumée au XIIe siècle[3].

Hippolyte de Barrau, le vicomte de Bonald et Jules Villain indiquent que d'après des preuves fournies en 1544 par François de Faramond, la filiation de cette famille remonte au XIIIe siècle avec Hugues Faramond, chevalier, mentionné en 1218[4]. Gustave Chaix d'Est-Ange écrit qu'on lui attribue pour fils, sans preuves bien certaines, Hugues de Faramond, coseigneur de la terre de Landorre, cité dans une transaction en 1265[5]. Il écrit également que la filiation ne doit être considérée comme rigoureusement établie qu'à partir d'un Guy de Faramond, coseigneur de Salmiech, marié par contrat de 1435 passé à Salmiech avec Helène de Mancip, dont, malgré l'éloignement des dates, on fait un fils de Brenguier de Faramond, mentionné dans des actes de 1356 et de 1382 et qui était déjà mort en 1402[2].

La famille de Faramond fut maintenue noble en 1668 et 1669 sur preuves remontant à 1471 et en 1700 sur preuves remontant à 1513.

Régis Valette dans son Catalogue de la noblesse française donne une filiation remontant à 1435[6].

La seigneurie de Caplongue appartenait à l'origine aux Faramond[7].

En 1556, Jean de Faramond, seigneur del Bosc, de la Faramondie, de Caplongue, etc. reconnut que tous les droits qu'il tenait dans la baronnie de Landorre relevaient de la totale justice du seigneur de Landorre et qu'il devait accueillir la dame de Landorre lors de sa première entrée à Salmiech[8].

La famille de Faramond posséda le château de Caplongue (aujourd'hui disparu) dans le village du même nom qui faisait partie de la baronnie de Landorre[7].

Une branche, devenue la branche aînée à la fin du XVIIe siècle[9], s'est établie au XVIIIe siècle en Gévaudan et porte le nom « Framond puis de Framond »[10].

La famille de Faramond fut maintenue noble le 26 avril 1668, le 13 décembre 1669 sur preuves remontant à 1471 et le 30 avril 1700 sur preuves remontant à 1513[2].

Seules subsistent de nos jours les branches de Framond (de Grèzes, en Gévaudan) et de Faramond (de Lafajole, en Rouergue)[9].

Fiefs modifier

La Faramondie, Caplongue, Jouqueviel, Balsac, La Calmette, etc.

Personnalités modifier

Armes, titres modifier

  • De gueules, au lion d'or ; au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.[1],[11]
  • Parti : au 1 bandé d'argent et de gueules de six pièces (qui est de La Panouse) ; au 2 de gueules à un lion d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or (qui est de Faramond) (branche aînée)

Timbres : couronne de marquis (pour la branche aînée), couronne de comte (pour la branche cadette)

Supports : deux lions

Devise : Luceat omnibus

Les différentes branches de la famille de Faramond et de Framond portent les titres de courtoisie de marquis de Charleval, comte de Framond, comte de La Fajole, vicomte de La Framondie, vicomte de Grèzes, baron de Jouqueviel, baron de Canet, baron de Miramont et baron de Framond[12].

Alliances modifier

Les principales alliances de la famille de Faramond sont : de Landorre (1218), de Sédages, de Lautrec de Montfa, de Mancip (1435), de Malleville (1513), de Morlhon (1543, 1613), de Sévérac, de Lapanouse (1579), de Lavernhe (1590), de Barrau (1611, 1730), de Verdun (1613), de Glandières (1613), de Roquefeuil (1627), d'Aurelle (1628), d'Imbert du Bosc (1644), de La Valette-Cornusson (1644), de Saunhac (1665), de Goudal, de Ruel de Parlan, de Tournoel de Chateauneuf (1687), de Colombet (1692), de Micheau (1709, vers 1765), de Rochefort d'Ally (1725), de Brandouin(1749), de Guirard de Montarnal (1752), de Bragelongne (1755), de Gauléjac (1756), de Moré (1801), de Lévézou de Vézins (1813), de Pineton de Chambrun (1829), de Retz, de Mallevielle, de Goudin, de Mauléon-Narbonne, de Tonnac-Villeneuve, de Blandinières, de Faÿ-Solignac (1892), Amaudric du Chaffaut (1918), Rose (1942), de Caumont-La Force (1985), d'Harcourt (2012).

Notes et références modifier

  1. a et b Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, Rodez, 1853-1860, tome 2, page 419.
  2. a b et c Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XVII (lire en ligne), p. 92.
  3. Martin de Framond, Fonds de Faramond (60J), inventaire, Archives départementales de l'Aveyron, pages 51 à 55, 1986, Rodez.
  4. Jules Villain, La France moderne, t. 3, Firmin et Montane, (lire en ligne).
  5. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XVII (lire en ligne), p. 91.
  6. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, page 82.
  7. a et b Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 1er, page 450, Rodez, 1853-1860 (lire en ligne).
  8. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 1er, page 448, Rodez, 1853-1860 (lire en ligne).
  9. a et b Martin de Framond, Fonds de Faramond (60J), inventaire, Archives départementales de l'Aveyron, 1986, Rodez, page 52.
  10. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XVII (lire en ligne), p. 93.
  11. Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, Mémoires, t. VI, p. 576
  12. Henri Jougla de Morenas, Raoul de Warren, Grand armorial de France, t. 4, Société du Grand armorial de France (lire en ligne), p. 336.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, pages 419 à 445
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 17, pages 91 à 94 Faramond (de)
  • Martin de Framond, Fonds de Faramond (60J), inventaire, Archives départementales de l'Aveyron, 1986, Rodez

Articles connexes modifier